Sorti cette semaine en salles, 20 000 espèces d'abeilles avait fait sensation en festivals, notamment à la Berlinale où la jeune Sofía Otero a remporté l'Ours d'argent de la meilleure actrice. Mis en scène par la réalisatrice espagnole Estibaliz Urresola Solaguren, qui pour l'occasion signe son premier long métrage, ce drame traitant de la quête d'identité de genre a également été très bien accueilli par la presse française, puisque sa moyenne est de 3,7 sur 5.*
De quoi ça parle ?
Cocó, huit ans, a bien du mal à savoir qui elle est. Au cours d’un été passé parmi les ruches du Pays Basque, elle éveille sa singularité au sein des femmes de sa famille, elles-mêmes en proie au doute. Dans un monde où il existe 20 000 espèces d’abeilles différentes, il existe forcément une identité qui corresponde à Cocó…
Ce qu'en pense la presse :
Selon Les Fiches du Cinéma :
"Solaguren dépeint avec sensibilité la quête d’une petite fille née dans le corps d’un garçon, livrant une réflexion profonde sur la notion d’identité." (Margherita Gera) 4/5
Selon L'Obs :
"Frontale, affirmée et douce, cette fiction (un rien longuette) réfute les codes de la fiction à thèse ou militants (aucune hostilité particulière sur le chemin de vie de Cocó) pour capter avec complicité les éveils d’un corps s’enhardissant à dire ce qu’il est profondément." (Xavier Leherpeur) 4/5
Selon Le Journal du Dimanche :
"Un récit beau et poignant filmé avec une infinie délicatesse." (Stéphanie Belpêche) 4/5
Selon Les Echos :
"Un film délicat sur la difficulté d'être soi dans la ruche du monde." (Adrien Gombeaud) 4/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Bien que le film pèche parfois par une accumulation d’effets de séduction mélodramatiques, "20 000 Espèces d’abeilles" déploie une mise en scène sensible, tout en alternance de points de vue et en touches impressionnistes." (Bruno Deruisseau) 4/5
Selon Télérama :
"Au-delà du sujet de la transidentité, ce long métrage espagnol, merveilleux de simplicité, interroge le poids du cadre familial." (Guillemette Odicino) 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Lesté de métaphores un peu voyantes (sirènes et abeilles sont le miroir d’identités alternatives), le film parvient néanmoins, grâce à la fluidité de son écriture chorale, à s’écarter du mélo pédagogique pour laisser affleurer une réalité complexe, où la famille n’est pas réduite à un carcan mais apparaît comme un tissu vivant, sans cesse amené à se redéfinir." (Élie Raufaste) 3/5
Selon Critikat.com :
"Le film écarte le risque du récit programmatique grâce à la présence de Sofía Otero, dont l’air mélancolique rappelle celui d’Ana Torrent dans les années 1970. Mais la médaille a son revers : dès que la jeune actrice s'éloigne, il paraît ramer. "(Marin Gérard) 3/5
* Sur AlloCiné, à la date du vendredi 16 février et pour 14 critiques.