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    "J'assume encore aujourd'hui cette performance !" Willem Dafoe n'a pas de problème avec le désastreux Speed 2
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Dans un entretien avec Variety balayant sa riche carrière, Willem Dafoe glisse quelques mots à propos de sa prestation dans le désastreux "Speed 2 : cap sur le danger" où il incarnait le méchant. Contrairement à Sandra Bulllock, il assume tout !

    En ayant le jeu de mots facile, c'est peu dire que Speed 2 : cap sur le danger fut un naufrage artistique et commercial, là où le premier film, également signé par Jan de Bont et sorti en 1994, est devenu un classique du film d'action.

    Sandra Bullock "gênée d'être dans un film qui n'a aucun sens"

    Doté d'un budget pharaonique de 160 millions $ (ce qui correspondrait, ajusté à l'inflation, à plus de 280 millions $ aujourd'hui !), Speed 2 s'est écrasé sur les récifs du Box Office mondial, en ne ramassant que 164 millions $.

    Pour mémoire, dans cette suite sortie en 1997, Sandra Bullock partait avec son compagnon (Jason Patric) en croisière dans les Caraïbes, avant que le navire ne se retrouve sous la coupe d'un méchant de service, John Geiger (comme le compteur...), incarné par Willem Dafoe.

    Si Sandra Bullock a fait amende honorable 25 ans après la sortie du film, se disant encore "gênée d'être dans un film qui n'a aucun sens", son confrère Dafoe assume à l'inverse totalement sa présence dans le film et ne renie rien.

    "Je laisse mon visage faire son travail"

    Dans un entretien vidéo avec Variety, balayant sa carrière, il est revenu sur sa prestation. "Beaucoup de gens me taquinent à propos de Speed 2. Ils me chambrent sur la dimension de ma performance, en disant que c'était too much, que j'en ai trop fait. Mais je vous jure que j'assume encore aujourd'hui cette performance. Parce qu’il n’y avait pas d’autre moyen de le faire".

    Et d'ajouter : "J’ai un visage assez souple, un visage expressif et je ne le censure pas, je le laisse faire son travail. Je ne fais pas de grimaces, mais je sais pertinemment que mon visage peut faire des choses vraiment extrêmes. Et donc quand vous le figez dans un mème, oui, vous pouvez beaucoup rire. c'est sûr.

    Peut-être que j’ai mal perçu le rôle... En tout cas, en ce qui me concerne, je continue d'assumer ce que j'ai fait dans ce film". Tant qu'à évoquer des rôles de méchants incarnés par ce fabuleux acteur, on pourra quand même toujours lui préférer Rick Masters, diabolique faussaire dans le génial (et classique) Police Fédérale, Los Angeles.

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