Même si nous sommes loin de l’époque où les méchants hackers portaient des masques de ski et martelaient les touches de leur clavier de façon aléatoire, les scènes de piratage dans les films restent souvent peu réalistes – et moquées par ceux qui s’y connaissent.
Qu’en est-il de Jurassic Park en 1993 ? Souvenez-vous du programmeur en chef du parc, Dennis Nedry (joué par Wayne Knight), qui, à cause de problèmes financiers, avait accepté de donner des embryons de dinosaures à Biosyn. Son plan était d’utiliser le malware “Whte_rbt.obj” – une référence à Alice au pays des merveilles (“white rabbit”) – pour désactiver le système de sécurité du parc afin de dissimuler son vol en relâchant les dinosaures.
Des développeurs ont analysé le code source que l’on peut voir sur son ordinateur dans le film et ce n’est pas fameux...
La discussion autour du code de Dennis a commencé il y a des années sur le forum StackExchange. Après examination, les utilisateurs ont décrété que ce qu’on voit sur son écran ne peut pas être utilisé pour libérer les dinosaures. Dennis n’est donc pas un super hacker : ce que nous voyons dans les shells (interfaces de commande) n’est qu’un exemple de code fourni par le programme qu’il utilise, Macintosh Programmer’s Workshop.
Si à première vue donc, les fenêtres et leur contenu semblent assez compliqués, en y regardant de plus près, le méchant n’aurait même pas réussi à passer le système de sécurité !
Aviez-vous remarqué cet œuf de Pâques ?
Et ce n’est bien sûr pas là la seule anecdote de Jurassic Park. Dans la liste des œufs de Pâques du long métrage par exemple, on peut citer ce détail caché, lié à Dennis Nedry également, visible pour la première fois à 43 minutes et 12 secondes du film original. Toujours sur l’écran du personnage, on peut voir une vidéo en cours de lecture dans une petite fenêtre. Les fans de Steven Spielberg ont plus de chances d’identifier le film qui s’y joue : il s’agit en effet d’une scène des Dents de la Mer !
Peu de temps après, l’écran en question peut être revu (43 minutes, 53 secondes) et le film est toujours en cours de lecture. Cependant, le timing ne correspond pas. Alors que dans Jurassic Park lui-même, il y a environ 41 secondes entre les deux scènes, dans le film sur les requins, il y a environ 25 secondes de plus.
Certains pourraient dire qu’étant donné que Dennis n’a pas été vu pendant une courte période, il a pu faire avancer le film un peu plus rapidement. Mais cela ne semble pas tellement plausible à cause de sa position et de sa conversation avec John Hammond (Richard Attenborough) qui a lieu à ce moment-là.
Quoi qu’il en soit, la situation est plutôt ironique quand on sait que Dennis est lui-même sur le point de finir entre les mâchoires d’un monstre…
Vous pouvez aussi jeter un œil à la fenêtre qui est ouverte sur le même moniteur, à 54 minutes et 18 secondes du film (voir ci-dessus). Alors qu’un appel vidéo est censé avoir lieu avec la marina d’Isla Nublar, c’est en réalité un simple lecteur vidéo que l’on voit à l’écran : le curseur de la souris est en effet positionné sur le bouton “lecture” !
Jurassic World 4 : c’est officiel !
Et oui, Jurassic World va rouvrir ses portes ! C’est ce qu’a annoncé Universal la semaine dernière. Actuellement en développement, Jurassic World 4 sera écrit par David Koepp, le scénariste du premier Jurassic Park, et de sa suite, Le monde perdu : voilà qui promet !
Aucun réalisateur n’est encore attaché au projet mais le film devrait mettre en scène “une nouvelle ère jurassique” selon The Hollywood Reporter, avec une nouvelle histoire et des personnages différents que ceux des précédents opus. On ne sait pas encore s’il s’agira d’un film 100% original ou d’un spin-off sur un personnage que l’on connaît comme le voulait la rumeur après Jurassic World : Le Monde d’après.
Avec Steven Spielberg en tant que producteur exécutif, Jurassic World 4 pourrait voir le jour aux alentours de 2025.
En attendant, les trilogies Jurassic Park et Jurassic World sont à revoir sur Netflix.