De quoi ça parle ?
Banlieue de Londres. Géorgie 12 ans vit seule depuis la mort de sa mère. Elle se débrouille au quotidien pour éloigner les travailleurs sociaux, raconte qu’elle vit avec un oncle, gagne de l’argent en faisant un trafic de vélo avec son ami Ali. Cet équilibre fonctionne jusqu’à l’arrivée de Jason, un jeune homme qu’elle ne connait pas et se présente comme étant son père.
Voici une nouvelle pépite venue de Grande-Bretagne ! Après Aftersun, Blue Jean ou encore How To Have Sex, Charlotte Regan incarne à son tour le renouveau du cinéma britannique avec Scrapper. 3 bonnes raisons de découvrir le film au cinéma ce mercredi.
3 BONNES RAISONS DE SE LAISSER CHARMER !
1 / Pour sa façon de raconter l'enfance avec mélancolie
Si vous avez été touché par la mélancolie et la pudeur qui se dégageait d'Aftersun, pépite réalisée par Charlotte Wells, sortie en début d'année dernière, on parie que vous pourriez aimer Scrapper. Les passerelles entre les films sautent aux yeux. Ce lien atypique qui unit un père et sa fille entre mélancolie et instants plus "pop".
"On compare beaucoup Scrapper à Aftersun, je comprends et j’en suis flattée, c’est un compliment, confie la réalisatrice Charlotte Regan dans le dossier de presse. Aftersun est un film magnifique. J’avais rencontré Charlotte [Wells] au festival de Sundance où j’avais vu ses films courts. J’aime beaucoup son travail. Elle fait partie des nombreuses cinéastes britanniques et de ces incroyables femmes de ces deux dernières années que j’adore comme Raine Allen-Miller, Georgia Oakley et Molly [Manning Walker] qui a fait l’image de Scrapper."
2 / L'image du film
Comme indiqué ci-dessus, Charlotte Regan a fait appel à Molly Manning Walker en tant que cheffe opératrice de son film. Si ce nom ne vous est pas inconnu, c'est que vous avez peut être vu ou entendu parler de How To Have Sex, autre premier long métrage britannique, sorti à l'automne dernier, après avoir été récompensé à Cannes.
L'image du film est l'un des atouts du film. Avec ses tons colorés, et ses changements de format, Scrapper a une vraie identité graphique. Comment la réalisatrice explique-t-elle ces choix esthétiques ?
"Nous avons toujours voulu raconter l’histoire telle qu’un enfant pourrait nous la raconter. C’est à dire que si on demandait à un enfant de nous raconter son été, le scénario devait être fidèle à la manière qu’il a de le raconter. Je voulais que le film épouse complètement cette vision, je voulais être au plus près du point de vue de Georgie. Selon moi, rien n’est tout à fait réel dans le film. Tout appartient à l’imagination de Georgie. Il est difficile de savoir ce qui a eu lieu ou non parce que les enfants ont tendance à exagérer les choses, à transformer de petits riens en de grandes histoires."
3 / Un casting frais, avec une Palme d'or et une débutante
Au générique du film, vous reconnaitrez peut être celui de Harris Dickinson, remarqué dans la Palme d'or 2022, Sans Filtre. Plus récemment, on a pu voir l'acteur dans la série Disney+ Un meurtre au bout du monde. A ses côtés, la toute jeune et débutante Lola Campbell, qui joue pour beaucoup dans la réussite de ce film pour sa fraicheur et sa maturité dans ce rôle tout en nuance.
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Scrapper est actuellement au cinéma.