De quoi ça parle ?
Une paisible colonie sur une lune lointaine est soudain menacée par les armées d'un tyran et place tous ses espoirs de survie entre les mains d'une mystérieuse inconnue.
C’est avec qui ?
Zack Snyder a misé sur l’actrice française - qui fait désormais carrière à Hollywood - pour porter sa nouvelle franchise SF. Sofia Boutella, ancienne danseuse reconvertie actrice, joue Kora, une ancienne soldate qui a quitté l’armée pour se cacher dans une colonie.
Lorsque son village est attaqué, elle recrute des rebelles pour l’aider à faire tomber le Roi Belisarius et son homme de main campé par Ed Skrein. Sa belle équipe est composée de Charlie Hunnam, Michiel Huisman, Doona Bae, Ray Fisher ou encore Djimon Hounsou.
Ça mérite le coup d'œil ?
Chaque année, vers la fin décembre, Netflix programme l’un de ses plus gros films. Après Glass Onion et Don’t Look Up, la plateforme mise sur la nouvelle réalisation de Zack Snyder, Rebel Moon, pour conclure en apothéose.
Teasé depuis cet été avec la mise en ligne d’un making-of spectaculaire lors de son événement TUDUM, le film attire de plus en plus l’attention du public. Il faut dire que Netflix a vu les choses en grand pour Rebel Moon, qui sera divisé en deux parties (la seconde est attendue en avril) et qui se verra offrir un Director’s Cut (une version longue de plus de 3h). C’est une première mise en bouche que découvriront dès ce vendredi les abonnés Netflix.
Lorsque ce space-opera débute, il est impossible de ne pas penser à Star Wars. Même si la comparaison n’est pas utilisée par Netflix ou Zack Snyder lors des différentes campagnes de promotion, nous savons que son Rebel Moon avait un temps été pensé comme un spin-off du troisième volet, il y a très longtemps.
Depuis, le réalisateur et sa femme ont allègrement modifié le scénario pour en faire un monde à part, même si in fine, l’histoire est la même. C’est celle d’un groupe de rebelles qui essaie de renverser le gouvernement tyrannique en place.
Une fois cette comparaison acceptée, Zack Snyder nous emmène dans son univers riche et foisonnant. Le réalisateur est fidèle à son style : il y a des scènes d’action à gogo, des ralentissements en veux-tu, en voilà. Ça part dans tous les sens, mais c’est généreux. Et quand on parle d’un film que l’on va regarder sur sa télé, son écran d’ordinateur ou même son téléphone, il faut avoir le sens du divertissement.
Netflix
En 2h, qui ne sont malheureusement pas suffisant à nos yeux pour s’y attacher, le film présente son univers et ses personnages, avec assez peu d’enjeux. Il dépeint surtout la psychologie de son héroïne, Kora, campée par une Sofia Boutella exemplaire, et place les forces en présence.
La force de Rebel Moon reste sa distribution, dont l’assemblage est assez étonnant : Staz Nair (ancien dothraki de GOT) est une belle découverte, Doona Bae (Sense8) est toujours aussi merveilleuse en combat, Charlie Hunnam et son accent britannique font le charme du film…
Il faudra attendre la deuxième partie, attendue pour avril, pour les voir réellement à l’action. Outre la grosse séquence de baston dans le dernier quart, un gloubiboulga de fonds verts pas vraiment réussis, le principal intérêt de L’enfant du feu est la mise en place de son univers.
Reste la dernière séquence du film, étrange et disruptive par rapport au reste, qui permet à Rebel Moon de s’éloigner de Star Wars et d’avoir sa propre patte.
