A Hollywood, il arrive que certaines sagas à destination du jeune public rencontrent un tel succès qu'elles lancent de véritables tendances. Le triomphe de Harry Potter avait ainsi inspiré toute une vague de franchises fantastiques pour ados, et Twilight avait relancé la mode des romances fantastiques (notamment suivie par l'adaptation de Sublimes créatures, dont le faible score au box-office avait rapidement stoppé la carrière).
Ainsi, dans le sillage de Hunger Games, adapté des romans de Suzanne Collins en 2012 (et dont le prequel vient de débarquer au cinéma), plusieurs autres ouvrages de science-fiction pour adolescents, situés dans un monde dystopique, avaient à leur tour tenté de percer dans les salles obscures... avec plus ou moins de succès.
A l'instar de Divergente ou du Labyrinthe, c'était donc au tour de Darkest Minds : Rébellion de tenter sa chance au cinéma en 2018. Inspiré de la série littéraire d'Alexandra Bracken, ce long métrage de Jennifer Yuh Nelson aurait certainement pu se transformer en saga si le box-office en avait décidé ainsi.
2018 Twentieth Century Fox / Andrea Hansen
Situé dans un futur proche et dans un monde où la quasi-totalité des adolescents ont été décimés par un virus mortel, l'intrigue de Darkest Minds suivait le parcours de la jeune Ruby, l'une des rares survivantes de l'épidémie.
Dotée de redoutables pouvoirs psychiques et considérée comme une menace pour la société, elle était enfermée dans un camp tout comme ses semblables. Après avoir réussi à s'échapper, elle rejoignait un groupe de jeunes ayant subi le même sort, et organisait une rébellion à leurs côtés pour reprendre le contrôle de sa vie et lutter contre l'oppression des adultes.
Porté par la jeune Amandla Stenberg (qui incarnait la petite Rue dans Hunger Games et que l'on verra bientôt à l'affiche de la série Star Wars The Acolyte), Darkest Minds : Rébellion n'a pas rencontré le succès escompté à sa sortie en salles en août 2018.
Doté de critiques presse assez négatives (15% sur Rotten Tomatoes, selon nos confrères d'Adorocinéma), le long métrage de Jennifer Yuh Nelson a surtout enregistré un score beaucoup trop modeste au box-office.
Malgré son petit budget de 34 millions de dollars, le film n'en a effectivement rapporté que 41 à travers le monde. Un résultat largement insuffisant pour espérer mettre en chantier un deuxième volet.
Auriez-vous aimé découvrir la suite des aventures de Ruby au cinéma ?
(Re)découvrez la bande-annonce de "Sublimes Créatures"...
