Son nom est synonyme de perfectionnisme. C'est même une signature, qui fait de chaque nouveau long métrage de David Fincher une oeuvre aussi attendue qu'analysée, à l'image de The Killer, qui marque également le grand retour de Michael Fassbender et qui débarque directement sur Netflix cette semaine.
Qui dit perfection(nisme) dit absence de faux raccords ? C'est ce qu'on voulu vérifier les spécialistes techniques d'AlloCiné en analysant trois de ses plus grands films. Dans la vidéo ci-dessus, Michel & Michel vous partagent leurs trouvailles, entre anachronismes très visibles, doublure mal effacée, calcul bancal, numéro de téléphone non-attribué, tasse magique et reflet notable. Leur champ d'investigation ? The Social Network, Gone Girl et Zodiac.
Sorti en 2010 et considéré comme l'un des meilleurs films de cette décennie, The Social Network revisite le création de Facebook à travers le portrait de Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg) et son associé et ami Eduardo Saverin (Andrew Garfield). Un long métrage dont la scène d'ouverture a nécessité plus de 100 prises (!) et qui pourrait peut-être avoir une suite !
Trois ans avant, David Fincher revisitait l'enquête de la police et des journalistes pour traquer le Zodiac, tristement célèbre tueur en série qui répandit la terreur dans la région de San Francisco à la fin des années 60. Un film sombre, passionnant... et frustrant puisqu'il ne livre aucune conclusion sur ce cold case.
Enfin, en 2014, le cinéaste livrait le troublant Gone Girl, qui baladait le spectateur entre certitudes et doutes autour de la disparition d'une femme. Emmené par Ben Affleck et une incroyable Rosamund Pike, le long métrage hante encore celles et ceux qui l'ont vu, dix ans après.
Trois (grands) films, quinze faux raccords, c'est du lourd, du très très lourd !