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    Candice Renoir : après le spécial Halloween, un épisode musical pour la série France 2 ? Raphaël Lenglet (Antoine) vote pour !
    Florian Lautré
    Florian Lautré
    -Journaliste séries
    De Sunnydale à Capeside, en passant par Tree Hill ou encore Genoa City, il voyage sur la planète Séries depuis sa plus tendre enfance...

    Ce soir, "Candice Renoir" et Antoine reviennent sur France 2 dans le cadre d'une enquête inédite et terrifiante ! Raphaël Lenglet, qui a également réalisé cet épisode, revient sur ce tournage...

    Lundi 30 octobre 2023, France 2 propose aux fans de Candice Renoir de regarder à partir de 21h10 le nouveau téléfilm issu de la collection autour de la série. Après un premier volet en Corse, notre héroïne (toujours incarnée par Cécile Bois) est désormais enquêtrice à la financière et s’y ennuie ferme. A l’approche d’Halloween, elle accompagne Antoine choisir des citrouilles pour faire plaisir à sa fille, Suzanne.

    Attirée par un stand de confitures tenue par une sorcière, Candice oublie de surveiller la petite et, quelques secondes plus tard, un enfant est enlevé, sous les yeux de Suzanne, par Jack O’ Lantern, l’épouvantail !

    Une enquête à haut risque marquée par la nuit d’Halloween et cernée de masques : satanisme, spiritisme, manquements familiaux, les pistes sont nombreuses et semées d’embûches pour Candice. Avec l’obstacle de ne plus avoir droit au terrain.

    Car, même si tout nous ramène à une usine de bonbons, la financière n’est pas la BSU. Une remise en cause et un changement de vie en perspective ? Raphaël Lenglet, qui se glisse dans la peau d’Antoine, réalise également cet épisode spécial. Pour AlloCiné, l’acteur revient sur ce tournage particulier par bien des aspects...

    Candice Renoir
    Candice Renoir
    Sortie : 2013-04-19 | 52 min
    Série : Candice Renoir
    Avec Cécile Bois, Raphaël Lenglet, Marie Vincent
    Spectateurs
    2,9
    Voir sur france.tv

    AlloCiné : Comment va le couple de Candice et Antoine dans ce nouveau téléfilm de "Candice Renoir" ?

    Raphaël Lenglet : J'ai l'impression que les scénaristes ont une peur panique de les mettre ensemble ! Ils leur mettent toujours des bâtons dans les roues. Ils ont peur du syndrome Clair de Lune, apparemment... Dans cet épisode-là, ils montrent que la cohabitation avec Candice, ce n'est pas évident ! Antoine vit là sans vraiment vivre là et il gère en parallèle la gestion de la garde alternée de sa fille, Suzanne, avec son ex. Candice découvre également un peu plus son rôle de belle-mère.

    Comment se déroule pour vous un tournage quand vous êtes acteur et réalisateur ?

    D'habitude, les auteurs me libèrent en m'enlevant un maximum des intrigues. Là, c'était acté dès le départ que j'allais être très présent à l'image. On a essayé de faire un plan de travail pour me libérer le plus possible, pour que je sois uniquement réalisateur parfois. Mais sur vingt jours, je crois que j'ai eu quinze jours acteur- réalisateur. C'est énorme ! De plus, il fallait gérer des difficultés telles que le grand nombre de comédiens, des enfants, tourner de nuit, la chaleur…

    Dans cet épisode d’Halloween, il y a tout un travail sur la lumière et les costumes. J'aime beaucoup les films d'horreur. J'avais plein de références pour des situations et en même temps, il fallait rester dans un cadre "Candice". Je voulais que chaque scène soit comme un petit bonbon différent, comme une boîte d'Halloween, justement.

    Vous découvrir en costumes d’Halloween vous a-t-il amusé ?

    Oui ! Mais je n’aurais peut-être pas dû montrer mon déguisement à Cécile (rires) Elle n’a pas eu la surprise… Elle était en tout cas très belle dans son costume !

    Antoine se retrouve totalement vulnérable et désespéré à un moment du téléfilm. Cette scène représentait-elle pour vous un enjeu particulier en tant qu’acteur ?

    Elle n'était pas du tout écrite comme ça au début. Je trouvais que la réaction d’Antoine était trop attendue. Je devais être dans une émotion intense, vraie. Il fallait essayer de vivre le moment avec le plus de sincérité possible… après avoir fait mon travail de metteur en scène, d'avoir mis tout en place, etc. Il y avait un côté un peu schizophrénique mais comme j'ai un peu des personnalités multiples, ça m'a aidé. (rires)

    À la fin de cet épisode, il y a aussi une note pour Solen Roy-Pagenault, la créatrice de Candice Renoir décédée en février 2023. Cet hommage était-il important pour vous ?

    Bien sûr. C'était son épisode, elle l’a écrit vraiment très malade, vers la toute fin… Solen l'a écrit clairement pour moi parce qu'elle connaissait mon goût pour le cinéma de genre. Elle savait que s'il y avait un épisode d'Halloween, c'était pour moi ! On a essayé de faire un téléfilm le plus respectueux de son texte.

    L'hommage était compliqué pour moi parce qu'évidemment, Halloween, c'est très macabre. C'était difficile de placer un hommage à Solen pendant l'épisode mais j’ai eu cette idée d'hommage, en enlevant toutes références à Halloween, à la fin. J'ai fait ça pour honorer sa mémoire, sa famille, l'équipe, pour tout le monde.

    Ce nouveau format de collection pour "Candice Renoir" vous convient-il ?

    Tout à fait. Il a été envisagé à un moment que la série soit transposée à Marseille et franchement, j'avais une hésitation. D'ailleurs, je l’avais manifesté. C'était comme pour un reboot de la série dans une autre ville. Ça ne m'intéressait pas et Cécile non plus. Je pense que ça n'aurait pas marché.

    Au bout de toutes ces années, quelle relation entretenez-vous avec Cécile Bois ?

    Hier, on a fait de la promo… Je pense que ce ne sera pas diffusable tellement on a eu des fous rires ! Dès que c'est un peu graveleux, on fait preuve d’un humour et d’une délicatesse... (rires) L’attaché de presse était un peu consterné mais oui, on se marre beaucoup.

    Quelles seraient vos envies pour un éventuel troisième volet ?

    S’il y a un troisième téléfilm, je ne sais pas ce que ce sera. On aimerait bien que cela soit un épisode musical ! J'adore. Il y a des gens qui chantent mal et dansent mal mais qui ont fait une carrière. Pourquoi pas nous ? (rires)

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