Vous avez prévu une sortie cinéma pour fêter Halloween ? Voici les 4 films d'horreur à voir dans vos salles obscures pour trembler.
La Nonne 2 - Interdit aux moins de 12 ans
Le plus terrible des démons de la saga Conjuring revient dans La Nonne : la malédiction de Sainte Lucie. Quatre ans après La Nonne, plus gros succès des films du "Conjuringverse", Sœur Irène (Taïssa Farmiga) est une nouvelle fois appelée à la rescousse par l'Eglise après les assassinats de plusieurs prêtres.
Accompagnée de Sœur Debra (Storm Reid), elle se rend au pensionnat de Sainte Lucie à Tarascon. Elle y retrouve Maurice alias Frenchie, toujours incarné par Jonas Bloquet, qui l'avait sauvée dans le premier film consacré au démon Valak.
Mis en scène par Michael Chaves, à qui l'on doit déjà les films La Malédiction de la Dame blanche et Conjuring : sous l'emprise du Diable, La Nonne 2 vous promet le plein de jump scares, de frissons et... un début de révélations sur ce qui relie les films Conjuring aux spin-off La Nonne.
Restez bien jusqu'à la fin pour voir la scène post-générique.
L'Exorciste - Dévotion - Interdit aux moins de 12 ans
50 ans après le film culte de William Friedkin, L'Exorciste est de retour au cinéma avec une suite directement liée aux événements du film de 1974. Mis en scène par David Gordon Green et produit par Jason Blum, le duo derrière la nouvelle trilogie Halloween, le long métrage est censé être le premier film d'une trilogie.
L'histoire de L'Exorciste - Dévotion se déroule de nos jours aux Etats-Unis. Victor (Leslie Odom Jr), élève seul sa fille Angela (Lidya Jewett). Après s'être perdue 72 heures en forêt avec son amie Katherine (Olivia O'Neill), la jeune fille commence à avoir un comportement étrange.
Victor doit affronter de redoutables forces maléfiques. Désespéré et terrorisé, il sollicite la seule personne encore en vie qui ait jamais été témoin de pareils phénomènes : Chris MacNeil (Ellen Burstyn).
Si dans le film de Friedkin, le démon possédait Regan (Linda Blair) seulement, dans ce volet, le démon - qui n'est pas le même dans dans le film original - prend possession de deux fillettes. Ce qui offre aux spectateurs deux fois plus de scènes gores.
Saw X - Interdit aux moins de 16 ans
Quand y en a plus, y en a… en-gore. Après deux tentatives ratées de renouveau (Jigsaw et Spirale), on pensait la saga aussi morte que son tueur. Mais ils ressuscitent tous les deux le temps d'un dixième opus (en un peu moins de vingt ans), dont l'intrigue se déroule entre les événements du premier et du second film.
Pas besoin de flashbacks pour faire revenir John Kramer (Tobin Bell), plus que jamais au cœur du récit. Escroqué par des soi-disant médecins promettant de guérir son cancer, il se venge à grands coups de pièges retors et sanglants, devant la caméra de Kevin Greutert, chef monteur de la saga depuis ses débuts, qui réalise ici son troisième épisode.
Sous sa direction, Saw X renoue avec le côté plus contenu et viscéral (dans tous les sens du terme) des débuts de la franchise. Et des pièges un peu moins tirés par les cheveux mais qui vont encore faire grincer quelques dents. Prêts pour un nouveau jeu ?
A noter : le film contient une scène post-générique.
Le Vourdalak - Interdit aux moins de 12 ans
Et si vous en avez assez des suites et que vous êtes plus cinéma d'auteur voici Le Vourdalak !
Mis en scène par Adrien Beau, ce film d'épouvante porté par Ariane Labed, Kacey Mottet Klein, Grégoire Colin et Vassili Schneider s'inspire de la nouvelle de Alexeï Konstantinovitch Tolstoï (cousin éloigné de Léon Tolstoï), "La Famille du Vourdalak : Fragments inédits des Mémoires d'un inconnu".
Rédigée en 1840, la nouvelle a été publiée à titre posthume en 1884. C'est l'une des rares histoire de vampires écrite avant "Dracula" de Bram Stoker (1897).
Contrairement à la figure du vampire façonnée par ce dernier, le vampire du Vourdalak n'est pas un aristocrate dormant dans un cercueil, mais un paysan. Il est entre le vampire et le mort-vivant. Le Vourdalak (mot dérivé du grec Vrykolakas qui désigne un mort-vivant) est une sorte de proto-vampire.
Avant de partir au combat, le vieux Gorcha demande à ses enfants de l'attendre 6 jours. "Si au terme de ces six jours je ne suis pas revenu, dites une prière à ma mémoire car je serai tué au combat...
Mais si jamais, ce dont Dieu vous garde, je revenais après six jours révolus, je vous ordonne de ne point me laisser entrer, quoi que je puisse dire ou faire, car je ne serais plus qu'un maudit Vourdalak".
C’est dans une famille en proie à l’angoisse, au terme du sixième jour, que trouve refuge le Marquis Jacques Antoine Saturnin d’Urfé, noble émissaire du Roi de France…