Film d'ouverture de la Quinzaine des Cinéastes au dernier festival de Cannes, Le Procès Goldman revient sur l'affaire Pierre Goldman, demi-frère du chanteur Jean-Jacques Goldman et militant d'extrême-gauche poursuivi pour braquages et meurtres dans les années 1970.
Particulièrement bien reçu par la presse, ce film de procès possède une moyenne de 4,44/5 pour 32 critiques (sur AlloCiné, à la date du 27 septembre 2023). Il s'agit même du deuxième long métrage le mieux noté de 2023, derrière l'imbattable The Fabelmans de Steven Spielberg (4,86/5).
Notons par ailleurs que les films de Cédric Kahn sont souvent encensés par les critiques presse : on pense notamment au drame érotique L'Ennui (1998) et au biopic criminel Roberto Succo (2001), mais surtout au thriller Feux Rouges (2004) et sa très bonne moyenne de 4,4/5.
DE QUOI ÇA PARLE ?
En novembre 1975, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle.
Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine.
CE QU'EN PENSE LA PRESSE...
Selon CinemaTeaser :
"Un procédural aussi rigoureux que romanesque où le passé et le présent dialoguent avec pertinence. Remarquable." (Aurélien Allin) 5/5
Selon Transfuge :
"Avec "Le Procès Goldman", Cédric Kahn décoche un film uppercut réussi dans ses trois dimensions : judiciaire, théâtrale, cinématographique." (Serge Kaganski) 5/5
Selon aVoir-aLire.com :
"Plus qu’un film judiciaire, Le Procès Goldman est non seulement une leçon brillante de mise en scène, mais un témoignage historique profond à méditer." (Laurent Cambon) 5/5
Selon Dernières Nouvelles d'Alsace :
"Une fiction historique à la droiture irréprochable, d’une absolue maîtrise." (Nathalie Chifflet) 5/5
Selon Le Figaro :
"Un film sobre et rugueux." (Eric Neuhoff) 4/5
Selon Franceinfo Culture :
"Le film "Le Procès Goldman", porté par des acteurs "investis", est un théâtre captivant qui a su restituer une période tumultueuse à travers un huis-clos nerveux, fébrile." (Mohamed Berkani) 4/5
Selon La Croix :
"D’une précision formidable, les débats ont été reconstitués à partir des articles de presse de l’époque, Cédric Kahn et sa coscénariste Nathalie Hertzberg n’ayant pas eu accès aux minutes du procès. Œuvre forte sur la force de la parole, le film en dit long sur la difficulté à rendre la justice." (Stéphane Dreyfus) 4/5
Selon Les Inrockuptibles :
"C’est là la grande force du film de procès, dont Kahn exploite la sève à merveille : sonder la profondeur et les contradictions des individus pour mieux les faire dialoguer avec la piteuse santé des institutions, de 1976 ou d’aujourd’hui." (Ludovic Béot) 4/5
Selon Paris Match :
"Le film apparaît d’une grande modernité, remettant la procédure et la présomption d’innocence au centre du village." (Yannick Vely) 4/5
Selon Télérama :
"Ne pas prendre parti, rendre sa dignité à chacun, voilà ce qui fait toute la force bouleversante de ce film qui n’accable ni ne défend le voyou révolutionnaire, personnage comme frappé par la malédiction d’être né trop tôt ou trop tard, de s’être trompé d’époque." (Jacques Morice) 4/5