Lors d’un rendez-vous à l’aveugle dans un l’hôtel, Nika Nikoubin, 23 ans, a été reconnue coupable d’avoir poignardé son partenaire en pleine relation sexuelle. Elle a ainsi déclaré au New York Post (via Yahoo) qu’elle pensait être le personnage de Salma Hayek dans Une nuit en enfer, le film de Robert Rodriguez de 1996 avec George Clooney et Quentin Tarantino.
L’étudiante texane, qui serait atteinte de schizophrénie et de troubles bipolaires, a détaillé son état d’esprit quelques semaines après qu’un juge l’ait condamnée à trois ans de probation pour avoir poignardé son “blind date” au cou.
J’étais dans un état d’esprit très maniaque. Je me suis regardée dans le miroir et j’ai pensé : ‘Cette actrice est sexy’, pensant que j’étais Salma Hayek du film Une nuit en enfer, et j’avais des hallucinations, il y avait un serpent autour de mes épaules.
ELLE SE CROYAIT AUSSI DANS HOMELAND
Si son motif a tout d’abord été de vouloir se venger d’une frappe de drone américain qui a tué un commandant iranien, Nika Nikoubin insiste désormais sur le fait qu’elle avait des hallucinations au milieu de l’attaque et qu’elle n’a évoqué cette raison que parce qu’elle pensait être en train de jouer dans un épisode de la série Homeland au moment où elle a été interrogée.
“J’étais tellement loin que même quand j’avais des menottes autour de moi, je pensais toujours que j’étais un personnage. Je pensais que j’allais avoir une scène de garde à vue… comme une scène tournée en prison. Quand j’étais interrogée, je pensais que j’étais un personnage de télévision. Je pensais que j’étais Carrie [Claire Danes] de Homeland et j’imaginais une caméra derrière moi enregistrant toutes ces scènes.”
Nika Nikoubin, qui prétend qu’elle ne prenait plus de médicaments à ce moment-là, a déclaré avoir réalisé son geste que six semaines plus tard, alors qu’elle était enfermée dans une cellule de prison.
Au cours du procès, son avocat a évoqué un épisode psychotique dû à la santé mentale de la jeune femme qui a déclaré au juge avoir été violée à l’âge de 18 ans et ne pas avoir réalisé à quel point sa santé mentale s’était détériorée depuis. Elle a présenté ses excuses à la victime qui, lui, dit lui avoir pardonné.
Après avoir plaidé coupable, le juge a condamné Nika Nikoubin à la probation et à l’assignation à résidence, citant ses problèmes de santé mentale comme raison pour éviter la prison.