Présenté en Compétition au dernier Festival de Cannes, Les Herbes sèches sort aujourd'hui en salles. Si le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan a pour habitude de faire des films encensés par la critique, ce nouveau drame ne déroge pas à la règle : sur AlloCiné, sa moyenne est de 4/5 pour 28 critiques.
A titre de comparaison, Le Poirier sauvage (2018) a aussi obtenu 4/5. La Palme d'Or de 2014, Winter Sleep, possède quant à elle une moyenne de 3,8/5. Par ailleurs, Il était une fois en Anatolie (2011) est noté 3,7/5, Les Trois singes (2009) 3,5/5, Les Climats (2007) 4,1/5, Uzak (2004) 4/5 et Nuages de mai (2001) 4,3/5.
ÇA PARLE DE QUOI ?
Samet est un jeune enseignant dans un village reculé d’Anatolie. Alors qu’il attend depuis plusieurs années sa mutation à Istanbul, une série d’événements lui fait perdre tout espoir. Jusqu’au jour où il rencontre Nuray, jeune professeure comme lui…
CE QU'EN PENSE LA PRESSE...
Selon Bande à part :
"Avec Les Herbes sèches, Nuri Bilge Ceylan prouve ainsi une fois encore qu’il est un grand cinéaste des affres et de l’intériorité humaines." (Olivier Bombarda) 5/5
Selon Positif :
"Neuvième long métrage de Nuri Bilge Ceylan, "Les Herbes sèches" achève en apothéose un cycle de trois films consacrés à trois âges de la vie d'intellectuels condamnés à attendre un sursaut du destin dans des régions reculées de Turquie." (Jean-Dominique Nuttens) 5/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Le sommet des Herbes sèches tient ainsi peut-être dans un petit recadrage muet, couplé d’un souffle, venu dont on sait où, qui vient légèrement faire voler les cheveux d’une femme lors d’un dîner bavard. C’est de cette plasticité que le film tire sa grâce." (Josué Morel) 5/5
Selon La Croix :
"Palme d’or en 2014 pour Winter Sleep, le réalisateur turc signe un film mélancolique et captivant sur les états d’âme d’un enseignant nommé dans un village d’Anatolie orientale." (Céline Rouden) 4/5
Selon Ouest France :
"Une fresque magistrale." (Thierry Cheze) 4/5
Selon La Voix du Nord :
"Le Turc Nuri Bilge Ceylan ausculte une communauté isolée et signe un précis quasi philosophique âpre mais à la densité vertigineuse." (Christophe Caron) 4/5
Selon Paris Match :
"Le geste de Nuri Bilge Ceylan est tellement affirmé, son trait si sûr, que l’on ne peut être qu’admiratif de la manière dont il nous embarque dans le quotidien morose et enneigé de Samet, antihéros formidablement antipathique de son nouveau long métrage." (Yannick Vely) 4/5
Selon aVoir-aLire.com :
"Une œuvre majeure de la compétition cannoise, portée par un comédien au sommet de son art : Deniz Celiloğlu." (Laurent Cambon) 4/5
Selon Libération :
"Dans son dernier film sur un prof désabusé dans la campagne anatolienne, le Turc poursuit son travail de moraliste penché sur les bassesses humaines. Méticuleux mais austère." (Sandra Onana) 4/5
Selon Le Parisien :
"L’image est belle, le propos sur la noirceur de l’âme humaine touchera certains spectateurs… À condition d’avoir envie de passer 3h17 avec ce personnage antipathique et tordu." (La Rédaction) 2/5