Vétéran de la saga Fast & Furious, Vin Diesel a prêté ses traits à Dominic Toretto du tout premier opus sorti en 2001 jusqu'au tout dernier, Fast X, qui a déboulé dans nos salles obscures le 17 mai dernier.
Mais même s'il constitue sans nul doute le principal visage de la franchise, le comédien ne s'était pas remis derrière le volant pour 2 Fast 2 Furious (2003), un second volet uniquement porté par Paul Walker et Tyrese Gibson.
Ni pour Tokyo Drift, à la fin duquel il avait tout de même fait un caméo qui marquait son grand retour dans la saga pour le plus grand plaisir des fans.
Pourtant, ainsi que l'avait dévoilé en 2017 le scénariste Chris Morgan, qui a travaillé sur la franchise jusqu'au 8e opus et le spin off Hobbs & Shaw, lors d'une interview pour le site Uproxx, Vin Diesel devait initialement tenir le premier rôle de cette troisième aventure dans les rues de la mégalopole japonaise.
"Il y a eu un appel à écriture pour le troisième film. Je crois que j’ai commencé par arriver et par pitcher mon idée. Dans les grandes lignes, c’était Tokyo Drift, mais c’était avec Vin [Diesel] et son personnage devait en quelque sorte partir et apprendre l’art du drift. Et il devait enquêter sur un meurtre", expliquait Morgan.
Finalement remplacé par Lucas Black, Vin Diesel a donc accepté de revenir à la toute fin du film sans être rémunéré. Sa seule condition : récupérer les droits de la franchise Riddick, détenus à l'époque par Universal. Ainsi que l'avait également expliqué Chris Morgan en interview, ce caméo a réellement marqué un nouveau départ pour la saga :
"A ce moment-là, à la fin du film, tout le monde se demandait : ‘Oh mon Dieu, qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu’ils vont faire quelque chose d’autre ?’ Et ça nous a fourni les munitions pour rentrer et faire le quatrième film, ce qui nous a menés au cinquième, au sixième, au septième et au huitième. Donc tout est un peu parti de là."
Quant à l'anti-héros nyctalope Riddick, ses (més)aventures sorties en 2013, produites pour un budget vraiment serré de 38 millions $, n'ont hélas rapporté que 98,3 millions $ au box office mondial. De quoi un peu plus convaincre l'acteur de continuer à garder le pied sur le champignon de ses bolides surboostés...