C'est un pari fou. Et une belle histoire comme le cinéma nous en réserve régulièrement. En 2011, Michel Hazanavicius dévoile The Artist, film muet et en noir et blanc, hommage au Septième Art porté par Jean Dujardin, Bérénice Bejo, l'adorable chien Uggy et la musique de Ludovic Bource. En plein boom de la 3D, à l'heure de la pop culture reine et de la domination des blockbusters, le terme de pari fou n'est donc pas exagéré...
Initialement lancés sur un projet d'adaptation de Fantômas, tournée "à l'ancienne", Michel Hazanavicius et son producteur Thomas Langmann vont finalement opter pour un mélodrame touchant et cinéphile, qui raconte la rencontre entre une star du grand écran, George Valentin, et une étoile montante d'Hollywood, Peppy Miller, alors que le cinéma parlant est en train de supplanter le muet. The Artist est né.
Présenté à Cannes en mai 2011, le long métrage y reçoit un très bon accueil, avec un Prix d'interprétation pour Jean Dujardin (le premier d'une longue liste) et, déjà, des prédictions d'Oscars.
Quelques mois plus tard, en février 2012, le film reçoit 6 César (Film, Réalisateur, Actrice, Décors, Musique, Photographie) avant de rafler 5 statuettes quelques jours après sur la scène des Oscars (Film, Réalisateur, Acteur, Costumes, Musique).
Dans les salles, le triomphe est également au rendez-vous avec 3 millions de spectateurs en France et 133 millions de dollars dans le monde. Un pari fou, donc, pour un grand film.
Mais un grand film serait-il vraiment un grand film sans ses faux raccords ? A l'instar de classiques du muet comme les chefs d'oeuvres de Chaplin ou Nosferatu, The Artist a laissé passer quelques gaffes et erreurs de tournage, que les spécialistes techniques d'AlloCiné ont dénichées pour vous.
Comme cette plaque d'immatriculation qui change de numéro, ces figurants qui se répètent, ces journaux capricieux ou cette comédienne disparue qui, grâce à un énorme anachronisme, se retrouve finalement bien vivante !
Michel & Michel vous invitent à découvrir leur nouvelle vidéo. Et c'est du lourd, du très très lourd !