Peut-on échapper à Retour vers le futur lorsqu'on se penche sur le voyage dans le temps au cinéma ? Non. Et The Flash n'a même pas essayé de le faire puisque Robert Zemeckis a lui-même été approché pour diriger ce film dans lequel le héros DC retourne dans le passé pour empêcher le meurtre de sa mère. Et crée une série de catastrophes.
Après avoir découvert que le nouveau monde dans lequel il a débarqué n'était plus vraiment le sien, et qu'il existe une autre version de lui-même, Barry Allen fait une référence à Retour vers le futur pour expliquer la situation. Et s'il se rend compte que le long métrage de Robert Zemeckis a vu le jour dans cette réalité alternative, il y a quelques petits changements.
"Eric Stoltz déchire dans ce film", lui répond son double, qui n'a jamais entendu d'une version avec Michael J. Fox. Lequel, selon les amis du Barry alternatif, est le héros de Footloose et non Kevin Bacon, star de Top Gun. Dans leur monde du moins. Car il n'en a jamais été question dans le nôtre, même parmi les acteurs envisagés au casting.
En ce qui concerne Eric Stoltz, les choses sont différentes. Et elles vont même plus loin. Car l'acteur avait été engagé pour tenir le rôle de Marty McFly et l'a même fait pendant cinq semaines, jusqu'à ce que Robert Zemeckis et Universal ne décident de s'en séparer. Parce que l'acteur alors âgé de 23 ans ne faisait pas assez adolescent, et que son énergie comique ne collait pas avec celle du scénario.
Il ne subsiste de son rôle que ces images :
Un changement qui fait le bonheur de Michael J. Fox. Initialement pressenti, l'acteur avait dû renoncer à cause de ses engagements sur la série Sacrée famille. Mais une solution est trouvée avec la chaîne NBC, et il devient le Marty McFly de Robert Zemeckis en lieu et place d'Eric Stoltz… dont on aperçoit quand même le bras et une partie du visage lorsque le héros donne un coup de poing à Biff, en 1955, dans la scène du bar.
Si la mention d'Eric Stoltz dans The Flash fonctionne aussi bien auprès des spectateurs qui connaissent l'anecdote, c'est parce qu'elle colle avec le thème du film DC et s'appuie sur des faits avérés, qui s'inscrivent dans l'Histoire alternative du cinéma. Celle où le comédien côtoie Stuart Townsend, remercié après quelques jours de tournage par Peter Jackson alors qu'il devait être son Aragorn dans Le Seigneur des Anneaux.