Donjons et Dragons : L'Honneur des voleurs doit relever un double défi : celui de rendre accessible au grand public l'univers du jeu de rôle, et relancer une franchise fantasy cinématographique jusqu'ici conspuée.
Dans cette nouvelle adaptation, on suit un voleur beau gosse et une bande d'aventuriers improbables qui entreprennent un casse épique pour récupérer une relique perdue. Les choses tournent mal lorsqu'ils s'attirent les foudres des mauvaises personnes.
Au casting, on retrouve Chris Pine, Michelle Rodriguez, Regé-Jean Page (La Chronique des Bridgerton), Hugh Grant et Daisy Head. Cette dernière n'est autre que la nièce du chanteur Murray Head, et la fille d’Anthony Head, connu pour son rôle de Rupert Giles dans Buffy contre les vampires, le mentor de la tueuse.
Il n'est donc pas surprenant de la voir se tourner elle aussi vers une carrière artistique. Elle fait ses premiers pas d’actrice à la télévision dès 2004 dans plusieurs séries britanniques (Feather Boy, Holby City), dont un épisode de Rose and Maloney aux côtés de son père.
Elle enchaîne les apparitions sur le petit écran pendant une dizaine d’années avant de décrocher en 2016 le rôle principal de Guilt, où elle campe durant dix épisodes une jeune étudiante soupçonnée du meurtre de sa colocataire. La même année, elle obtient un rôle dans Underworld : Blood Wars, cinquième épisode de la franchise portée par Kate Beckinsale. Elle s’essaie ensuite aux productions d’époque en costumes avec Ophelia et la saison 3 de Filles de joie. Elle change de registre avec deux séries Netflix adaptées de best-sellers : Shadow and Bone : La saga Grisha et Sandman.
Donjons & Dragons : L’Honneur des voleurs lui permet de rester dans l'univers de la fantasy. Elle se glisse cette fois dans la peau de Sofina, une puissante mage rouge au service de Forge Fitzwilliam (Hugh Grant), escroc devenu seigneur de la cité de Padhiver. Un personnage de méchante que la comédienne ne voulait pas unidimensionnel : "j'ai choisi de lui inventer un passé dans lequel elle était une paria. C'était intéressant de l'enraciner dans quelque chose de réel et d'émotionnel qui explique son comportement. Je ne voulais donc pas qu'elle soit mauvaise pour le plaisir d'être mauvaise."
Si elle n'avait jamais joué au jeu de rôle dont s'inspire le film, elle a pris plaisir à découvrir cet univers lors de sa préparation, comme elle l'explique au micro de Bloody Disgusting : "Je ne plaisante pas, j'avais environ 17 onglets ouverts dans mon navigateur Internet pendant que je faisais toutes ces recherches, parce que c'est ce qui rend le jeu incroyable. Il est si riche et profond, et tous les personnages sont tout simplement incroyables, et cela ne cesse de grandir. J'ai fait autant de recherches que possible pour entrer dans ce monde, car il est fabuleux".