En février 2020, 10 jours sans maman sortait en salles, attirant 1,2 million de spectateurs. Ce joli succès a permis au réalisateur Ludovic Bernard de plancher sur une suite, qui débarque le 12 avril 2023 au cinéma : 10 jours encore sans maman.
On suit à nouveau le personnage d'Antoine, interprété par Franck Dubosc. Après son licenciement, cet ancien DRH d’une grande enseigne de bricolage a choisi de rester à la maison pour s’occuper de ses 4 enfants. Un nouveau travail qu’il effectue la plupart du temps seul, car sa femme Isabelle est très occupée par sa nouvelle activité d’avocate.
Depuis deux ans dans la famille Mercier, les rôles ont donc clairement été inversés et Antoine commence à de moins en moins tenir le coup face à l’énergie que lui demande sa petite famille. Voilà pourquoi 10 jours de vacances à la montagne s’annoncent comme une aubaine pour le père au foyer qu’il est devenu.
Hélas, une affaire inespérée pour le cabinet d’Isabelle tombe du ciel. Elle n’a pas d’autres solutions que de laisser Antoine partir 10 jours au ski seul avec les 4 enfants, et surtout : sans maman !
UNE SUITE ENNEIGÉE
Avec Franck Dubosc, Ludovic Bernard s'est rapidement posé la question de ce qu'il allait pouvoir raconter s’il y avait un prolongement à cette histoire, et où est-ce qu'il pourrait bien emmener toute cette famille. Pour le réalisateur, le succès a aidé à préciser les choses, l'aidant à démarrer tout de suite la phase d’écriture.
"Ce que nous voulions faire, c'est effectivement inverser les rôles. Antoine viré de son travail se retrouve homme au foyer alors qu’Isabelle a repris une activité d’avocate à plein temps et créé sa société : c’est ce déséquilibre qui nous intéressait, nous voulions voir comment il nous emmenait dans la comédie", explique le cinéaste.
DES ENFANTS DÉCHAÎNÉS
La force de cette comédien réside notamment dans la complicité entre Franck Dubosc et les jeunes comédiens incarnant ses enfants à l'écran. Deux ans après 10 jours sans maman, ils se sont un peu métamorphosés.
Ludovic Bernard a pris le temps de voir les comédiens ensemble à plusieurs reprises, d’écouter ce qu’ils pouvaient se dire, les petites bêtises qu’ils pouvaient évoquer. Selon le metteur en scène, ils ont été heureux de se retrouver et leur complicité et leur solidarité l’ont beaucoup impressionné.
"Nous nous sommes beaucoup inspirés d’eux. Swann Joulin et Violette Guillon ont muri, Illan Debrabant est toujours virevoltant et Evan Paturel est encore plus touchant qu’il n’était dans le premier film. Son rôle est d’ailleurs plus important et le texte à apprendre ne lui faisait pas peur. Cet enfant est très doué", se rappelle le cinéaste.
LE PLANTÉ DE BÂTON !
Si 10 jours sans maman est une comédie familiale qui ravira les enfants, elle fera également rire les parents, qui pourront aussi se délecter des divers références cinématographiques distillées par Ludovic Bernard.
Ce dernier a glissé dans le film plusieurs clins d’oeil à des films cultes comme Camping, La Vérité si je mens, Les Bronzés font du ski ou encore Shining : "Les Bronzés c'est la bible de la comédie à la montagne ! Patrice Leconte et le Splendide, on ne fera jamais mieux", souligne-t-il.
Concernant Shining de Kubrick, l’idée est arrivée un peu par accident en voyant des sœurs jumelles au casting. "Nous les avons habillées comme dans le film de Kubrick et fait passer Franck devant la fameuse chambre 237. J’aime m’amuser avec les codes du cinéma qui sont également connus des spectateurs", précise le metteur en scène.
Ludovic Bernard estime que ces références partagées permettent d’unir une salle. "De la même façon, les quelques regards face caméra de Franck que je trouve délicieux, sont destinés à instaurer une complicité avec le spectateur, à le relier directement au film comme une forme de communion", estime le réalisateur.
10 jours encore sans maman est en salles depuis le 12 avril.