Son visuel sur la page principale de Netflix pourrait laisser présager un lien avec Squid Game. Mais l’apparence masquée de ce personnage de Copycat Killer est le seul lien entretenu par cette série taïwanaise avec le hit sud-coréen, à part peut-être celui de proposer elle aussi aux abonnés de la plateforme une intrigue addictive et pleine de suspense.
Car Copycat Killer évoque davantage l’ambiance d’un Se7en, alors qu’une introduction nous permet de découvrir le jeu malsain du chat et de la souris entre un serial-killer masqué, et un inspecteur de police particulièrement pugnace. Un saut en arrière de plusieurs semaines nous permet ensuite de comprendre les origines de cette situation.
La série a été conçue pour interroger ses téléspectateurs sur la notion de morale, livrant au passage une critique acerbe des médias manipulés par ce tueur en série qui n’hésite pas à mettre en scène ses meurtres en les filmant puis en les adressant aux chaînes de télévision. L’engouement qu’il suscite auprès du public va l’inciter à pousser encore plus loin ses agissements, mais également à mettre au défi la police lancée à ses trousses...
Bien que l’intrigue du programme se déroule dans les années 90, difficile de ne pas y voir là un portrait de notre société, les agissements du meurtrier pouvant notamment rappeler les tueries du psychopathe Luka Rocco Magnotta, lui aussi adepte des mises à mort filmées puis diffusées sur la toile.
Originaire de Taïwan, cette série de dix épisodes tire son inspiration du roman japonais Mohōhan écrit par Miyuki Miyaba, déjà objet d’une adaptation cinématographique en 2008 (mais également également transposé téléfilm en deux parties au Japon). En dépit de changements pour transposer l’action à Taïwan, cette nouvelle adaptation reste globalement fidèle au matériau d’origine.
La série taïwanaise Copycat Killer est à retrouver dès à présent en exclusivité sur Netflix !