La vie n’est pas toujours simple quand on est adolescent et l’ère des réseaux sociaux n’arrange rien. Devoir assumer son image, se comparer aux autres, faire fi des remarques… Mais quand, par-dessus tout ça, une application maléfique décide de ruiner votre existence, c’est l’enfer. Dans Red Rose - à ne pas confondre avec Rose Red, une mini-série de Stephen King -, ce concept devient le fil rouge de huit épisodes plutôt flippants et rondement menés.
Tout commence par la mort tragique d’une étudiante, ciblée par cette entité numérique. En une seule scène seulement, les spectateurs sont plongés dans l’univers de Red Rose. La tension est là, l'atmosphère fait son effet et donne envie d’en voir davantage. Six mois plus tard, on rencontre Rochelle. Alors qu’elle fête la fin des examens avec ses amis, elle découvre une drôle d’application. C’est le début de ses soucis.
La jeune femme doit formuler trois voeux, écrits sur un miroir avec du rouge à lèvres. Ses souhaits semblent s’exaucer, mais en contrepartie elle doit réaliser une série de défis qui vont mettre à mal ses relations amicales. Si elle refuse, l’application va lui faire payer.
Tout en restant fidèle aux codes de l’horreur, et notamment du slasher, Red Rose parvient à capter l’attention de son public. Les personnages adolescents n’échappent pas toujours aux clichés habituels, mais restent attachants, complexes et surtout crédibles. La véritable originalité de cette série réside dans la présence de cette menace, invisible, mais bien dangereuse.
Red Rose se révèle être à la hauteur de son concept high-tech. Il faut dire qu’avant d’être labellisée Netflix, cette fiction provient de la BBC et cela se ressent sur de nombreux points, notamment dans le développement des protagonistes. Avec ses moments de frissons et sa bande originale très années quatre-vingt-dix, pas étonnant que la série connaisse un joli petit succès.
Red Rose est disponible sur Netflix.