ÇA PARLE DE QUOI ?
Los Angeles des années 1920. Récit d’une ambition démesurée et d’excès les plus fous, Babylon retrace l’ascension et la chute de différents personnages lors de la création d’Hollywood, une ère de décadence et de dépravation sans limites.
HOLLYWOOD AVANT L’ÈRE
Il a fait battre nos cœurs au rythme des cymbales de Whiplash, nous a mis des étoiles dans les yeux avec La La Land : Damien Chazelle est déterminé à tout emporter sur son passage grâce à la sortie de son nouveau film. Au cinéma dès ce 18 janvier, Babylon est incontestablement l’une des sorties les plus attendues et qui va marquer 2023.
Et pour cause, porté par un casting à tomber, à l’image de Margot Robbie, Brad Pitt et Tobey Maguire, ce projet ô combien ambitieux est dans l’esprit de son réalisateur depuis de longues années. Il lui a en effet fallu pas moins de 15 ans de recherche et de construction scénaristique avant de mettre en image cette fresque unique, hommage scintillant au cinéma.
“L'idée de base est de faire un film énorme, épique, avec de nombreux personnages, situé dans les débuts de Los Angeles et de Hollywood, quand elles commençaient à devenir ce qu'on imagine qu'elles sont actuellement", décrit celui qui a reçu l’Oscar du Meilleur réalisateur en 2017.
Se situant dans les années 20 et décrivant le passage du muet au parlant, le long-métrage nous plonge dans cet Hollywood tout en grandeur et décadence. Une ère de dépravation et de péchés, surnommée à l’époque “Babylone” en référence à sa symbolique biblique : “Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.”
Autre raison qui peut expliquer le choix de ce titre : l’incroyable ouvrage Hollywood Babylon, dans lequel le cinéaste Kenneth Anger met en lumière la face cachée de très nombreuses célébrités d’Hollywood, et révèle une foule d’anecdotes au sujet du cinéma de l’ère pré-Code. Un livre qui a sans aucun doute fortement influencé Damien Chazelle dans la réalisation de son Babylon, à découvrir le 18 janvier au cinéma.