De quoi ça parle ?
Blanca, une jeune femme aveugle, peut enfin réaliser son rêve : devenir consultante pour la police. Elle se lance dans ce nouveau challenge avec l’enthousiasme et l’ironie qui la caractérisent. Bien déterminée à passer au-dessus du scepticisme et des a priori de ses nouveaux collègues, elle compte démontrer de quoi elle est capable. Si Blanca ne peut pas voir ce que tout le monde voit, elle entend ce que personne d’autre n’entend… Un atout essentiel pour résoudre les enquêtes ! Mais entre son enthousiasme et son imprudence, elle risque de ne pas voir les dangers qui la guettent…
A partir du samedi 7 janvier à 21h10 sur M6. La saison 1 est d’ores et déjà disponible en intégralité sur Salto. Épisodes vus : 2/12.
Ça vaut le coup d'œil ?
A une époque où les fictions policières sont légion, il est parfois compliqué de se distinguer face à la concurrence. Mais avec Blanca, M6 a misé sur le bon cheval, la série italienne, qui a rencontré un véritable succès dans son pays d’origine, apportant un souffle nouveau à ce genre éculé.
Blanca, une jeune femme qui a perdu la vue suite à un drame, ne rêve que d’une chose : mettre ses capacités hors du commun au service de la police. Sa cécité lui a en effet permis de développer son ouïe, ce qui lui offre la possibilité d’entendre ce que personne d’autre ne peut entendre.
Et si dans un premier temps, l’inspecteur Michele Liguori ne voit pas d’un très bon œil l’arrivée de cette stagiaire pas comme les autres, il va très vite se rendre compte que ses talents pourraient s’avérer très utile pour résoudre les enquêtes. Ils vont alors s’entraider pour mener à bien les affaires les plus difficiles. Mais l’imprudence de Blanca pourrait bien mettre sa vie en danger.
Si le trope du flic un peu bougon, obligé de s’associer à une jeune débutante pleine d’ambition, qui voit la vie différemment grâce à son handicap, a déjà été vu et revu, le duo d’enquêteur, brillamment interprété par Maria Chiara Giannetta et Giuseppe Zeno, fonctionne à merveille. Les nombreux mystères entourant le personnage de Blanca, notamment sur les circonstances de l’accident responsable de sa cécité, offrent un fil rouge qui nous donne envie d’enchaîner les 12 épisodes qui composent cette première saison.
La bonne humeur et l’enthousiasme du personnage de Blanca rendent également la série policière étrangement solaire, avec ici et là des petites touches d’humour qui font mouche, sans en faire trop. Les enquêtes, qui s’étalent chacune sur deux épisodes, sont très bien ficelées et ne tombent pas dans la facilité, nous offrant ainsi des dénouements inattendus.
La série repose également sur une réalisation léchée et originale. Blanca a en effet été tournée en holophonie, une technique d’enregistrement sonore à 360 degrés qui permet de reproduire le son perçu par l’oreille humaine. Une technique qui retranscrit ainsi l’intensité et les détails qu’entend Blanca grâce à son sens auditif décuplé. Une expérience sonore insolite qui mérite le détour.
A noter que les fans de la série médicale italienne Doc pourront retrouver Pierpaolo Spollon, qui incarnait Ricardo, dans un rôle à contre emploi.