Depuis le milieu des années 2000, le quotidien de James Cameron est en très grande partie consacré à Avatar et ses suites. Bien sûr, le cinéaste canadien a fait d'autres choses durant ces presque deux décennies, mais son investissement sur la saga SF est tel qu'il n'a pu se lancer durant cette période dans la réalisation d'un long métrage loin de Pandora.
Comment James Cameron vit-il de ne pas pouvoir raconter d'autres histoires, monopolisé qu'il est par la franchise Avatar, dont le second opus, La Voie de l'eau, cartonne actuellement en salles ? C'est la question que lui a posée l'Indien S.S. Rajamouli, le réalisateur de RRR, pour le site Empire.
"La première chose que je peux dire, c'est que le monde d'Avatar est tellement vaste qu'au sein-même de cet univers, je peux raconter toutes les histoires que je souhaite raconter et essayer nombre des techniques stylistiques que j'espère explorer", répond d'abord le cinéaste de 68 ans.
Le James Cameron plein d'enthousiasme cède ensuite la place à un homme plus mélancolique. "Deuxièmement, oui... Notre temps en tant qu'artistes est limité. Je pleurerai toujours certaines des histoires que je ne peux pas mettre en images", regrette-t-il.
Avatar : pourquoi James Cameron a attendu 13 ans avant de sortir La Voie de l'eauMais Cameron reprend vite du poil de la bête. "Je ressens néanmoins une grande satisfaction quand d'autres cinéastes veulent explorer certaines de mes idées, comme Kathryn Bigelow l'a fait avec Strange Days, et comme Robert Rodriguez l'a fait quand je lui ai passé le relais sur Alita : Battle Angel", conclut-il. "J'attends avec impatience d'autres collaborations futures avec des réalisateurs que j'admire."
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