Le 18 novembre dernier, Plus belle la vie s’est achevée après plus de 18 ans d’antenne, à l’occasion d’un prime événement qui a bouleversé aussi bien les fans du feuilleton quotidien, que les comédiens qui ont grandi avec leurs personnages.
C’est le cas de Laurent Kérusoré, qui a rejoint le casting de Plus belle la vie en 2005 pour incarner Thomas Marci. L’acteur, qui n’a jamais caché ses sentiments face à l’arrêt de la série, avait confié en novembre dernier à nos confrères de Télé Loisirs avoir peur de retourner dans les studios de la Belle de Mai, qu’il avait quitté le 29 septembre dernier, date de l’arrêt du tournage.
"Aujourd'hui, je ne peux pas retourner aux studios, je n'y arrive pas. [...] J'ai ma loge à vider, j'ai d'autres choses à faire. J'ai vécu ces studios remplis de vie, je ne veux pas les voir vides. Je préfère garder sur cette belle image de mon dernier clap et de mon discours devant les gens que j'aime, que d'aller vider ma loge tout seul sous les néons de studios. Ce n'est pas grave".
Mais il faut croire que le comédien a pris son courage à deux mains pour retourner dans les studios ce lundi 28 novembre. C’est via une story Instagram qu’il a emmené ses 140 000 followers dans les coulisses de ce retour émouvant.
"Pour la première fois depuis le 30 septembre, je vais retourner aux studios de la Belle de mai. J'ai le trac, j'appréhende un peu. J'ai toujours connu ces studios grouillant de vie. Je n’en mène pas large”, a-t-il révélé avant de continuer son exploration. "C'est vide, désespérément vide. Il ne faut pas que je me mette à pleurer. C'est chaud”.
Depuis la mythique place du Mistral, Laurent Kérusoré a adressé un message à son ancien collègue, Stéphane Hénon, qui campait Jean-Paul Boher : “J'ai fait comme toi. J'ai craqué. C'est terrible, c'est vraiment terrible. C'est quand même dingue cette aventure qu'on a vécue tous ensemble pendant 18 ans."
"Ce n’est pas vraiment de la nostalgie. Je prends la mesure de tout ce qu'on a fait, de ce qu'on a joué avec mes camarades extraordinaires. C'est vertigineux et fabuleux. Je suis en train de dire au revoir à la place, à mon bureau. Merci. Et puisqu'on me l'a demandé si gentiment, je me dirige vers la sortie”.