Emily Blunt pousse un coup de gueule ! Dans un entretien accordé au Telegraph, l'actrice déclare qu'elle ne supporte pas de recevoir des scénarios qui lui donneraient un "rôle de femme forte." Un archétype qu'elle rejette avec force.
"C'est la pire chose qui soit quand vous commencez un scénario et que vous lisez les mots "strong female lead" (premier rôle féminin fort)", déclare celle qui est actuellement à l'affiche de la série western The English.
"Ça me fait lever les yeux au ciel. Je ne lis déjà plus. Ça m'ennuie. Ces rôles sont écrits de manière incroyablement stoïque, on passe tout son temps à faire et dire des choses dures".
Ce que souhaite Emily Blunt, c'est donc de la nuance et des choses surprenantes dans ses rôles, ce qu'elle a trouvé avec celui de Cornelia Locke dans The English.
"Elle est innocente sans être naïve et ça fait d'elle une force sur laquelle compter", déclare la comédienne de 39 ans. "J'aime quand un personnage a un secret. Et j'ai adoré l'entrain de Cornelia, son espoir, sa candeur...".
La série The English, qui sera prochainement disponible sur Canal+, raconte l'histoire de Cornelia Locke, une Anglaise qui débarque dans l'Ouest sauvage des Etats-Unis pour se venger de l’homme qu’elle considère comme responsable de la mort de son fils.
Elle y rencontre un ancien éclaireur de cavalerie, issu du peuple Pawnee. Très vite, ils se découvrent une histoire commune qu'ils vont devoir surmonter...
Personne ne croyait à ce film de science-fiction devenu un classique du genreEmily Blunt n'est pas la première actrice à critiquer le concept de "strong female lead". "C'est réducteur", déclarait ainsi en août dernier Tatiana Maslany, l'interprète de She-Hulk. "Ça efface toutes les nuances et c'est un trope. C'est une case dans laquelle personne ne rentre. Même la phrase est frustrante. Comme si nous étions censées être reconnaissantes."
La scène préférée d'Emily Blunt est issue d'un classique de Spielberg :
