10 secrets sur l'univers de Jacques Demy... - Page 2

Jacques Demy, au second plan à droite, derrière Doinel-Jean-Pierre Léaud

Dans une scène du film de 1959, le petit Antoine Doinel est conduit par son père au commissariat parce qu'il fait les 400 coups,... Parmi les policiers qui jouent aux petits chevaux, on reconnait Jacques Demy. Pour son premier long métrage, François Truffaut a fait appel à plusieurs amis cinéphiles, connus ou inconnus : le critique Jean Douchet et le futur réalisateur Philippe de Broca font ainsi des apparitions... Notons aussi qu'un des camarades de classe de Doinel est interprété par un gamin nommé Serge Moati !

Un Demy-frère de la Nouvelle vague ?

Au micro d'Allociné, Agnès Varda tenait à préciser : "La Nouvelle Vague, ce n'était pas du tout un groupe. Il y avait le groupe des Cahiers du cinéma, c'est vrai. Autour d'eux il y avait des gens qu'on a réunis sous le nom "Rive gauche" (Resnais, Marker, Demy et moi). Et puis il y avait des gens qui travaillaient de leur côté, comme Rozier ou Melville. Et on a parlé de Nouvelle vague à propos de tous ces gens qui faisaient un nouveau cinéma." Il n'en reste pas moins que Demy est un ami de la bande des Cahiers, à qui il rend régulièrement visite dans leurs bureaux des Champs-Elysées. Il fait leur connaissance au Festival de Tours en 1956, où il est venu présenter son premier court métrage professionnel, le documentaire Le Sabotier du Val de Loire. Il y sympathise notamment avec Jacques Rivette, grand admirateur de Cocteau comme lui, et qui est présent à Tours pour son court métrage Le Coup du berger. C'est Jean-Luc Godard qui mettra en relation Demy avec Georges de Beauregard (son producteur d'A bout de souffle). Celui-ci produira Lola, le premier long métrage de Jacques Demy. En guise de clin d'oeil, une réplique du film mentionne Michel Poiccard, nom du personnage que joue Belmondo dans "A bout de souffle"...