Pour donner naissance à "Django Unchained", son premier western, Quentin Tarantino a une nouvelle fois appliqué une recette gagnante, qui fait la marque de son cinéma depuis près de deux décennies. La "Tarantino's touch" en six points.
Le "Django" de 1967, l'une des références de "Django Unchained" / © Carlotta Films
Hier : le polar, le kung-fu, le film de guerre...
Depuis ses débuts à la réalisation il y a maintenant plus de vingt ans, Quentin Tarantino, cinéphile-fou biberonné aux "pelloches" en tous genres (projectionniste dans un cinéma porno puis gérant d'un vidéo-club californien, ça vous forge une éducation !), n'a cessé de se réapproprier tous les genres du septième art, de les malaxer, de les réinventer, de les faire siens. Du film de gangsters (Reservoir Dogs, Pulp Fiction) à la "blaxploitation" (Jackie Brown), en passant par le film de kung-fu (Kill Bill), les films "Grindhouse" (Boulevard de la mort) et le film de guerre (Inglourious Basterds), Q.T. a balayé de nombreuses facettes du cinoche (souvent des genres très codifiés) avec amour et dévotion, leur rendant un hommage fou tout en leur insufflant sa propre personnalité. Pour certains, il s'agit d'un manque d'originalité voir d'un pillage ultra-référencé, mais ce serait tout de même oublier avec quelle maestria Quentin Tarantino met en forme chacun des ses puzzles, avec un sens de l'écriture et du dialogue qui n'appartient qu'à lui et une volonté de divertir à tout prix qui ne peut être que vantée. Ci-dessous, en à peine une minute, la manière dont le cinéaste rend hommage au film d'arts martiaux avec Kill Bill et une Uma Thurman maniant le sabre à la perfection :
Aujourd'hui : "Django Unchained"
Il est presque étonnant que Quentin Tarantino n'ait pas abordé le western plus tôt qu'en 2013, tant ce genre ultra-codifié du septième art, propre à tous les fantasmes de cinéphiles, lui semblait destiné. Son cinéma, où les gunfights et les saillies verbales sont légion, où la vengeance est toujours l'un des thèmes dominants, semble en effet totalement approprié à l'univers du western, et peut-être encore plus à celui du western spaghetti. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Mystère, car Quentin Tarantino vénère le genre, découvert avec des yeux de môme lors de ses premiers pas dans une salle de cinéma, il y a près de quarante ans. Le Django de Sergio Corbucci, classique du western spaghetti datant de 1967, est bien sûr un point d'ancrage majeur pour Django Unchained (à tel point que Franco Nero, héros du film d'origine, y fait un caméo savoureux), mais ce n'est évidemment pas tout. Le western, Quentin Tarantino l'a dans le sang. La preuve ci-dessous, lorsqu'il nous évoquait brièvement son amour du genre lors de l'avant-première parisienne de Django Unchained.
Enfin, nous vous proposons ci-dessous un extrait de Django, l'un des films qui a fortement inspiré le Django Unchained de Quentin Tarantino, même s'il n'en est pas un remake :
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