De "Seven" à "Fight Club" en passant par "The Social Network" et aujourd'hui "Millenium", il est devenu un réalisateur incontournable. Retour sur le cinéma du surdoué David Fincher. (dossier réalisé par Clément Cuyer)
En neuf films, l'Américain David Fincher s'est imposé comme l'un des plus grands cinéastes contemporains. Du choc Seven au culte Fight Club en passant par l'ambitieux Benjamin Button et le passionnant et terriblement dans l'air du temps The Social Network, il fait désormais partie de ceux qui comptent. Chacun de ses films fait l'événement. Et s'ils sont toujours différents, ils portent tous le style d'un artiste perfectionniste jusqu'au bout de la caméra, un surdoué dont les qualités esthétiques de mise en scène et la propension à créer une atmosphère ne cessent d'impressionner. Surtout, ces neuf films explorent des thèmes récurrents chez Fincher, comme autant d'obsessions : le combat entre le Bien et le Mal, la manipulation, la solitude et la volonté de survivre, la paranoïa... Les univers du cinéaste sont sombres et désespérés, et bien souvent le reflet de la civilisation actuelle.
La sortie de Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, adaptation du best-seller phénomène de Stieg Larssonn, ne dénote pas dans la passionnante filmographie de David Fincher. Elle est l'occasion de revenir sur les films qui ont jalonné la carrière de ce génie de l'image, d'abord spécialiste des effets visuels chez George Lucas puis réalisateur de pubs et clippeur de renom. De voir comment, en quelques années, il a pris peu à peu confiance en son art, mettant de côté une certaine épate visuelle pour devenir le cinéaste (et l'auteur !) exigeant, au cinéma d'une redoutable maîtrise, d'une puissance rare, que l'on connaît aujourd'hui.
David Fincher séduit, agace, fascine, ne laisse personne indifférent. S'il est devenu incontournable dans le paysage cinématographique mondial, adoubé par ses pairs et par l'Académie des Oscars, il semble pourtant toujours un artiste rebelle, un incorruptible bien décidé à ne pas se laisser dicter sa loi et à suivre le chemin qu'il s'est lui-même fixé, même si ce chemin ne rentre pas forcément toujours dans les "schémas" hollywoodiens. C'est ce qui fait la force de David Fincher : ne pas rentrer dans le moule mais se révéler un artiste indispensable aux yeux de beaucoup, déjà culte pour certains. Action !
En images : David Fincher revient sur quelques films de sa filmographie
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