De "Seven" à "Fight Club" en passant par "The Social Network" et aujourd'hui "Millenium", il est devenu un réalisateur incontournable. Retour sur le cinéma du surdoué David Fincher. (dossier réalisé par Clément Cuyer)
De quoi ça parle ?
Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux-repas pour une personne comme beaucoup d'autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C'est pourquoi il va devenir membre du Fight club, un lieu clandestin ou il va pouvoir retrouver sa virilité, l'échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d'anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l'amour de son prochain.
Naissance d'un cinéaste culte
C'est avec Fight Club que David Fincher obtient véritablement ses galons de réalisateur culte. Adapté du roman de Chuck Palahniuk (et donc première adaptation de roman du cinéaste), le film, très violent, est une critique acerbe de la société de consommation en même temps qu'il délivre un message complexe avec son héros anarchiste et ses clubs de combats pour hommes. Fight Club déroute, choque ou séduit, et crée la controverse, certains critiquant une idéologie douteuse et une violence gratuite. Le scénario du film, alambiqué, manipulateur, rend évident le goût prononcé qu'à le réalisateur (c'est lui qui le dit !) à faire des films à voir plusieurs fois, afin d'en décrypter les rouages.
Le film permet à Fincher, dont la mise en scène confine ici au génie, de retrouver Brad Pitt mais surtout à Edward Norton de décrocher l'un de ses meilleurs rôles. Pour le cinéaste, Fight Club est une étape-clé. Si le film a suscité une controverse sans doute plus grande que prévue, elle lui permet en tout cas de faire résonner encore plus son nom dans les sphères hollywoodiennes et de devenir un artiste culte auprès du grand public.
Ils ont dit sur Fincher...
Edward Norton : "Il est un meilleur directeur photo que le directeur photo, un meilleur scénariste que le scénariste du film, c'est même un meilleur acteur que vous. Il est juste un technicien d'une nouvelle trempe. (...) Il va vous faire faire trente prises d'une scène sous sourciller. C'est un challenge incroyable pour un acteur, vous devez vous accrocher, dépasser vos limites. Lorsqu'il fait ressortir le meilleur de vous, ce n'est pas assez. Vous devez recommencer encore et encore pour être encore meilleur..." (interview accordée au site moviefone.com)
Le saviez-vous ?
En véritable perfectionniste, David Fincher multiplie les prises jusqu'à l'épuisement, une habitude qu'il continuera de garder tout au long de sa carrière. Au total, il aura eu besoin de quelques 1 500 bobines pour Fight Club, soit le triple d'une grosse production classique à l'époque.
En images : le speech culte de Brad Pitt/Tyler Durden
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