De "Seven" à "Fight Club" en passant par "The Social Network" et aujourd'hui "Millenium", il est devenu un réalisateur incontournable. Retour sur le cinéma du surdoué David Fincher. (dossier réalisé par Clément Cuyer)
De quoi ça parle ?
Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain. Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision...
L'enquête impossible
Avec Zodiac, David Fincher retrouve le thriller avec option serial killer, près de 10 ans après Seven. Sa maitrîse, acquise au fil des années, est ici rayonnante. Il semble le cinéaste idéal pour suivre l'enquête impossible autour du célèbre Zodiac. Il semble le cinéaste idéal pour filmer le désarroi des protagonistes devant cet insaisissable criminel, pour filmer l'absurdité bureaucratique entourant l'enquête. Il semble le cinéaste idéal pour réaliser un film de serial-killer finissant en cul-de-sac, sans résolution.
Après la fin terriblement sombre de Seven, voilà que David Fincher signe un film de serial-killer sans fin. Et pourtant, il nous tient en haleine, grâce notamment à une mise en scène impressionnante, à la volonté d'aller fouiner jusque dans les plus infimes détails de cette enquête si frustrante, et à une reconstitution quasi-maladive des années 60. Une leçon implacable.
Ils ont dit sur Fincher...
Jake Gyllenhaall : "En tant que professionnel, j’ai toujours trouvé qu’on remarque les figurants, justement comme étant figurants dans un film. Dans les films de David Fincher, il ont toujours l’air de personnes réelles. Il a quelque chose dans la manière de rendre son plateau réel, et même de rendre réels ceux qui ne jouent pas dans une scène mais sont seulement en arrière-plan ou passent dans le champ. Je pense que c’est un aspect qu’on trouve rarement dans les films des autres réalisateurs, c’est toujours ce qui m’a frappé chez lui." (extrait d'une interview accordée au cours du SBIFF 2009 David Fincher Tribute)
Le saviez-vous ?
Si David Fincher a décidé de réaliser Zodiac, c'est parce qu'il a personnellement été marqué par cette affaire culte des années 60. Enfant, il habitait ainsi dans la région des meurtres, sa voisine étant notamment l'une des policières travaillant sur l'affaire du Zodiac.
En images : la bande-annonce de "Zodiac"
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FaenyX
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CRASH-ThePunisher-Bandicoot
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