De la bataille de Stalingrad aux James Bond girls, des clichés aux faits historiques, AlloCiné vous livre à l’occasion des 20 ans de la chute de l’URSS un dossier- mezzés sur les "Rouges au cinéma". Enfilez votre chapka, prenez une faucille et un marteau, roulez les « r » : « C’est parrrti, camarrrade ! » Dossier réalisé par Corentin Palanchini
Joseph Staline prend le pouvoir en Russie petit à petit, et à la fin des années 30, instaure un totalitarisme. Il commence la « collectivisation », appropriation-réquisition par l’État des fermes agricoles privées. Paranoïaque, désirant avoir le contrôle absolu de la société, il fait pratiquer l'élimination physique de ses opposants comme lors des procès de Moscou, d'immenses purges dans l’armée, ou l'organisation de la grande famine en Ukraine en 1932-1933 qui fit 10 millions de morts.
Le "Tovaritch" Staline reçoit des fleurs : la propagande soviétique en marche
Staline fait également la chasse à tous ceux qu’il considérait comme « ennemis du régime ». Ces purges sont la trame du film Soleil trompeur (1993), de Nikita Mikhalkov, qui voit un paysan russe, ancien héros de la révolution d’octobre 1917, se faire exproprier sa ferme par le régime de Staline. Premier film ouvertement anti-soviétique, Soleil trompeur reçut le prix du jury à Cannes et l’Oscar du meilleur film étranger.
Comment se glisser dans la peau de Staline ? André Dussolier avait confié sa technique à Allociné, alors qu’il interprétait le « petit père des peuples » dans "Une exécution ordinaire" (Marc Dugain, 2009) :
Autre victime mémorable des purges staliniennes, le personnage joué par Yves Montand dans L' Aveu (1970), de Costa-Gavras. Tiré du roman éponyme d’Artur London, le film, situé en Tchécoslovaquie (alors état satellite de l’URSS situé derrière le rideau de fer), raconte l’histoire d’un militant communiste au passé prestigieux, accusé d’être un traître à la patrie sous le régime stalinien, et à qui l'on impose des tortures morales jusqu’à ce qu’il avoue n’importe quoi. Le totalitarisme de Staline verra également les dissidents du régime envoyés en goulag, dont certains tenteront une évasion de la dernière chance, dans Les Chemins de la liberté (2010).
Yves Montand accusé de trahison dans "L'aveu"
Pendant les purges, et jusqu’à sa mort en 1953, Staline organisera la censure et la propagande soviétique. Il possédait dans chacune de ses maisons sa propre salle de projection et, dans les dernières années de sa vie, le cinéma devint non seulement son loisir préféré mais aussi une source d'inspiration politique. Les archives personnelles de Staline ont en fait révélé que le chef de la Russie se voyait tout à la fois producteur de films, réalisateur, scénariste, mais aussi censeur suprême (forcément...), suggérant les titres de films, idées, histoires, travaillant même sur des chansons, coachant les acteurs, etc...
La propagande rouge va d'ailleurs se faire via à des cinéastes de renom comme Eisenstein ou Tarkovski, qui tenteront de s’écarter de la ligne du parti, à leurs risques et périls (lire page suivante).
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