Disparu il y a tout juste vingt ans, Ivo Livi dit Yves Montand fut, entre autres talents, un immense acteur. Voici donc nos "essentiels" du monsieur : soit une sélection (non exhaustive et totalement subjective !) de films incontournables pour quiconque veut se faire une idée de sa carrière, au travers de rôles marquants, de Carné à Beineix en passant par Clouzot, Melville, Costa-Gavras, Verneuil, Sautet, Berri...
La Rédac'
Police Python 357, d'Alain Corneau (© Collection Christophe L.)
De quoi ça parle ?
Orléans. Meurtrier de sa maîtresse après qu'il ait appris sa liaison avec l'inspecteur Ferrot, le commissaire Ganay confie l'enquête à ce dernier. Tous les indices se retournent bientôt contre l'inspecteur Ferrot...
Pourquoi le (re)voir ?
Ses plus belles incursions dans le domaine du polar, Yves Montand les doit bien sûr à Melville (Le Cercle rouge, 1970) mais aussi à un jeune cinéaste débutant : Alain Corneau, qui deviendra plus tard un spécialiste du genre. C’est sous sa direction qu’il interprète l’un des rôles les plus noirs et les plus marquants de sa carrière : l’énigmatique inspecteur Marc Ferrot dans Police Python 357.
Ici, notre héros a la même dégaine que L'Inspecteur Harry, campé quelques années plus tôt par Clint Eastwood, mais ne partage en aucun cas son côté réac et ses méthodes expéditives. Il est d’ailleurs tout le contraire. Enfermé dans un certain mutisme et faisant preuve d’un sang froid clinique, il est capable d’en venir aux solutions les plus radicales – il se défigure le visage avec de l’acide – pour paraître méconnaissable lors d’une scène d’identification policière.
Dans ce thriller à la mécanique implacable et à l’ambiance oppressante, sa prestation de flic solitaire et traqué frise tout simplement le génie. Au point qu’Alain Corneau fera de nouveau appel à lui pour interpréter un notable injustement accusé de meurtre dans La Menace (1977), puis un ancien truand rangé des voitures dans Le Choix des armes (1981).
Le saviez-vous ?
Pour se préparer au mieux au rôle, Yves Montand n’a pas hésité à passer trois mois avec la brigade antigang et à ainsi s’entraîner au tir instinctif. Pendant cette formation, l’acteur a porté en permanence sur lui la fameuse arme et a appris à l’entretenir et à la nettoyer méticuleusement. Le résultat de cette préparation se voit d’ailleurs dès le générique de début du film.
Albert Dupontel, à propos de Police Python 357 :
"S'il y a un genre qu'Alain Corneau maîtrise parfaitement bien, c'est le polar. C'est très bien fait. Là aussi, je me souviens de quelques scènes chocs : lorsqu'un des gangsters finit écrasé entre deux fourgons blindés, l'autodéfiguration d'Yves Montand, la solitude maniaque de son personnage quand on voit chez lui ce lit au carré, cet entraînement avec ce flingue, y'a ce personnage intrigant joué par Simone Signoret, et puis la prestation de François Périer, l'un des plus grands personnages de méchant français. Donc, encore un très bon souvenir. Je m'en rappelle comme d'un très grand moment de cinéma. La photo était très belle avec des noirs et blancs contrastés. Mais y'a toujours cette caméra un peu trop figée que l'on retrouve dans le cinéma français des années 70, qui a été influencé par la Nouvelle Vague. Quand je l'ai revu plus vieux, je me suis dit que ça aurait pu bouger plus. Bon, je prêche un peu pour ma paroisse en vous disant ça. Ca reste un excellent polar et je pense que ça serait bien d'en faire un remake."
Olivier Marchal à propos de Police Python 357 :
Nicolas Boukhrief à propos du cinéma d’Alain Corneau :
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