Son nouveau long métrage, "Melancholia" aurait pu avoir la Palme d'or... si Lars Von Trier n'avait pas créé la polémique avec ses déclarations sur le nazisme. Mais c'est plus fort que lui, le Danois a toujours aimé se faire remarquer. La preuve en 6 exemples.
Si Thierry Frémaux ne l'invite plus à Cannes, Lars von Trier fera au moins des économies d'essence. On sait que le Danois a pour habitude de faire le voyage en camping-car, pour cause de peur maladive de l'avion. Pour cette raison, il ne revient pas sur la Croisette chercher le prestigieux Grand Prix qu'il a remporté pour Breaking the Waves en 1996. Lors du tournage de ce même film, il a d'ailleurs refusé de se rendre sur la plate-forme où devaient se tourner certains scènes, à cause de son impossibilité de monter dans un hélicoptère : il a donc envoyé son assistant, auquel il donnait ses instructions grâce à un écran de télévision... Entre autres phobies, le cinéaste est également claustrophobe, ce qui explique qu'il aille très rarement au cinéma.
Au moment de la promotion d'Antichrist, en 2009, il n'hésite pas à confesser : "Il y a deux ans j'ai fait une dépression. Ca a été une nouvelle expérience pour moi. Tout, absolument tout, me paraissait sans importance, futile. Je ne pouvais pas travailler. Six mois plus tard, juste pour m'entrainer, j'ai écrit un scénario. C'était une sorte de thérapie, mais aussi une recherche, un test pour voir si je pouvais encore faire un film." Et la dépression se retrouve encore au coeur de Melancholia, à travers son héroïne, Kirsten Dunst. "Pour moi, c'est un film sur la dépression, et pas sur la mélancolie" confie d'ailleurs Charlotte Gainsbourg au micro d'AlloCiné.
Ces obsessions se retouvent bien sûr dans ses oeuvres précédentes. Il réalise ainsi dans les années 90 L'Hôpital et Ses Fantômes, une série, devenue culte, qui prend pour cadre le service de chirurgie d'un hôpital de Copenhague. Le résultat est une oeuvre angoissante, qui plonge le spectateur dans une atmosphère surnaturelle, et témoigne des rapports complexes du réalisateur avec le corps médical. Fasciné par les états-limites, Von Trier s'est par exemple souvent intéressé à l'hypnose (un élément présent dans Epidemic, Element of crime et Antichrist). Et bien avant que la menace de fin du monde pèse sur les personnages de Melancholia, c'est une terrible épidémie qui se propage dans son deuxième long métrage (Epidemic)...
Pour sa défense : Lars von Trier est un spécimen de rêve pour les psychanalystes, qui pourraient expliquer son comportement par son histoire familiale. Très malheureux à l'école -il finira par suivre des cours par télé-enseignement-, le jeune Lars Trier (il ajoutera la particule Von lorsqu'il deviendra un étudiant en cinéme avide de reconnaissance...) a bien du mal à se soumettre à l'autorité des professeurs, car ses parents, de leur côté, l'éduquent de façon extrêmement libre. Cependant, sa mère lui cache un fait essentiel : l'identité de son père biologique. C'est seulement sur son lit de mort qu'elle avoue à son fils, qui a dépassé la trentaine, que l'homme, aux origines juives, qui l'a élevé, n'est pas son père. Troublé par cet aveu tardif, il se convertira, peu après, au catholicisme.
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