Son nouveau long métrage, "Melancholia" aurait pu avoir la Palme d'or... si Lars Von Trier n'avait pas créé la polémique avec ses déclarations sur le nazisme. Mais c'est plus fort que lui, le Danois a toujours aimé se faire remarquer. La preuve en 6 exemples.
Une trilogie sur l'Amérique ! Le pari est ambitieux et intrigant. Malheureusement, Lars von Trier n'ira pas au bout de ce projet baptisé, avec une bonne dose d'ironie, USA : land of opportunities... La défection de Nicole Kidman après le premier volet, Dogville, n'explique pas tout : le réalisateur choisit Bryce Dallas Howard pour la remplacer dans Manderlay. Histoire de retomber sur ses pieds, il envisage de réunir les deux actrices dans Wasington, troisième et dernier chapitre. Le cinéaste s'attelle à l'écriture du scénario, mais le résultat ne le satisfait pas. Cette trilogie restera donc inachevée, Lars Von Trier avouera même qu'il se sent trop immature pour mener à bien une telle aventure...
Plus extravagant encore est le projet Dimension, enclenché en 1991. Le réalisateur envisage alors de tourner des séquences de deux ou trois minutes chaque année, avec les mêmes comédiens jusqu'en... 2024. Eddie Constantine, Udo Kier, Jean-Marc Barr ou encore la regrettée Katrin Cartlidge, ont donné leur accord. L'idée est d'enregistrer le passage du temps, le vieillissement des êtres. Mais en 1997, tel un gamin impatient, le Danois lâche l'affaire. Il reste pourtant une trace de cette oeuvre : les premières minutes du film figurent sur un DVD paru en 2010 et intitulé Nordic Short films, et sur lequel figurent des courts métrages d'autres fameux gens du Nord : Aki Kaurismäki, Roy Andersson et Thomas Vinterberg.
Le nom de Thomas Vinterberg est bien sûr associé au Dogme, un courant qui excite la planète cinéphile pendant quelques années, avant de s'évaporer peu à peu... En 1995, Lars von Trier et son collègue Vinterberg élaborent une charte, ou plutôt un "voeu de chasteté", un ensemble de règles à suivre si on veut faire partie de ce mouvement qui entend aller à l'opposé des normes hollywoodiennes jugées artificielles. Parmi ces lois : "La caméra doit être portée à la main" ; "Tout traitement optique ou filtre est interdit" ; "Le réalisateur ne doit pas être crédité." Les premiers films labellisés Dogme, Festen, le coup d'essai de Vinterberg, et Les Idiots de Lars von Trier font grand bruit. Mifunes de Soren Kragh-Jacobsen ou Italian for beginners de Lone Scherfig (future réalisatrice de Une éducation) sont également très remarqués. Hors de Scandinavie, on compte également quelques adeptes comme Harmony Korine et Jean-Marc Barr. Mais dès Dancer in the Dark en 2000, Lars Von Trier ne respecte plus les règles qu'il avait édictées. Et les dizaines de films produits depuis selon ces préceptes ne rencontrent qu'un faible écho. En 2005, le cinéaste annonce officiellement la fin du Dogme. Pour quel bilan ? Révolution esthétique, coup de pub ou blague potache ? Un peu de tout cela, sans doute. Le Dogme donna en tout cas lieu à des débats cinéphiles stimulants.
Pour sa défense : On n'emploiera pas le trop facile "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis". On notera simplement que Lars von Trier a tout de même achevé plusieurs grands projets. Ses premiers films composent par exemple deux trilogies : il y eut d'abord une Trilogie sur l'Europe, avec ses 3 films commençant par E (Element of crime, Epidemic, Europa), des oeuvres d'esthète qui ont en commun une image très travaillée, puis la Trilogie Coeur d'or, dont les films ont pour personnage central un individu généreux (Breaking the Waves, Dancer in the Dark, Les Idiots). Les ambitions du prolifique Lars von Trier ne se limitent pas au cinéma : en 1996, lorsque Copenhague est désignée capitale européenne de la culture, il propose une installation baptisée Psychomobile. Des dizaines de comédiens déambulent dans un vaste batiment où ont été conçues les 19 pièces d'une maison, devant des visiteurs-spectateurs nombreux et fascinés...
Un extrait du film inachevé Dimension avec Eddie Constantine, Udo Kier et Jean-Marc Barr
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