Le mode de sélection, les recordmen, les ratés, les anecdotes... AlloCiné répond aux questions qu'on se pose à propos des César et des Oscars, grand-messes du cinéma qui se tiendront ce week-end.
Côté Oscar : Les Oscars n’ont jamais été très tendres avec les succès populaires. Ainsi, de grosses machines hollywoodiennes telles que Les Dents de la Mer, Star Wars, Indiana Jones et Terminator 2 ont souvent dû se satisfaire de simples prix « techniques », comme si les décors, la direction artistique, les effets visuels ou la qualité du son constituaient les seuls points forts de ces œuvres qui ont marqué à jamais l’imaginaire collectif mondial. On retrouvera cette même mouvance dans les années 90 avec Jurassic Park, Independence Day et Matrix et dans les années 2000 avec les deux premiers volets du Seigneur des anneaux et Avatar.
Force est de constater toutefois quelques exceptions comme Titanic, qui, non content de générer 900 millions de dollars à travers le monde, récolta 11 statutettes, ou encore Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, qui, lui, fit également mainmise sur 11 Oscars en 2004. Dans un autre registre, Américains et Academy Awards sont également parvenus à se réconcilier plus d’une fois sur des films émotionnellement forts comme Rain Man (4 Oscars en 1989), Danse avec les loups (7 Oscars en 1991), La Liste de Schindler (7 Oscars en 1994), Forrest Gump (6 Oscars en 1995) et Il faut sauver le soldat Ryan (5 Oscars en 1999).
Côté César : En France, on a souvent coutume de dire que les César ne reflètent pas les goûts du grand public. Et ce n’est pas faux. Dans les années 70 et 80, les stars du box-office de l’époque (Louis De Funès, Jean-Paul Belmondo, Coluche) voyaient constamment leurs films boycottés par la fameuse cérémonie.
Et pourtant, les choses avaient plutôt bien commencé, puisqu’en 1975, Le Vieux fusil, en plus de son succès populaire (3,3 millions d’entrées) s’était vu décerner trois César (Meilleur film, Meilleur acteur, Meilleure musique). Il faudra ensuite attendre 1983 et le sacre de La Balance (4, 1 millions d’entrées / 3 César) pour que les préférences de la profession soient plus en adéquation avec celles du public. Suivront dans cette même tendance L'Eté meurtrier (5,1 millions d’entrées / 4 César en 1984), Les Ripoux (5,8 millions d’entrées / 3 César en 1985), Trois hommes et un couffin (10,2 millions d’entrées / 3 César en 1986, photo ci-dessous), Au revoir les enfants (3,6 millions d’entrées / 6 César en 1988), Cyrano de Bergerac (4,7 millions d’entrées / 9 César en 1991) ou encore Tous les matins du monde (2,1 millions d’entrées / 7 César en 1992). On mentionnera toutefois au passage l’incompréhension générale suscitée par la quasi-absence de Jean de Florette du palmarès 1987, alors que le film avait remporté l’année précédente à la fois les faveurs du public et celles de la critique.
Dans les années 90, même si elle est de retour en force, la comédie française doit se contenter de César dits « secondaires » : Meilleur second rôle féminin pour Valérie Lemercier dans Les Visiteurs en 1994, Meilleur second rôle masculin pour Eddy Mitchell dans Le Bonheur est dans le pré en 1996, Meilleure actrice pour Fanny Ardant dans Pédale douce en 1997. Seul Le Dîner de cons saura tirer son épingle du jeu avec trois César (Meilleur acteur, Meilleur second rôle masculin, Meilleur scénario) en 1999. Quant à la décennie suivante, elle voit la célébration d’œuvres à portée plus confidentielle comme L'Esquive (2005), Lady Chatterley (2007), La Graine et le mulet (2008) et Séraphine (2009). Une tendance qui ne fera qu’accroître le fossé entre les spectateurs et le prestigieux cérémonial. La remise de quelques récompenses destinées à entretenir le consensus - Meilleur film pour Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2002, Meilleur premier film pour Je vous trouve très beau en 2007, Meilleure actrice pour Marion Cotillard dans La Môme en 2008 – n’y fera rien. En 2009, le méga carton de Bienvenue chez les Ch'tis ne décrochera qu’une nomination au César du Meilleur scénario. Un tollé qui poussera les organisateurs à envisager la création d’un soi-disant César de la Meilleure comédie. Mais cette proposition restera lettre morte. En 2012, le sacre de The Artist et le César remis à Omar Sy Sy changent la donne, réconciliant succès public et consécration de la profession.
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