Le mode de sélection, les recordmen, les ratés, les anecdotes... AlloCiné répond aux questions qu'on se pose à propos des César et des Oscars, grand-messes du cinéma qui se tiendront ce week-end.
Côté Oscar : L’exemple du film Démineurs (photo ci-dessous) est éclairant. Sorti en septembre 2009 en France dans une indifférence polie, le film était programmé pour sortie en vidéo aux alentours de janvier 2010. Mais son éditeur DVD et Blu-ray, M6 vidéo, a préféré différer la sortie pour le mois de février, faisant le pari que le buzz naissant autour du film lui porterait chance. Bien lui en a pris, puisque le film a non seulement remporté six Oscars majeurs, tandis que l’éditeur vidéo a doublé ses ventes. A titre indicatif, ce ne sont pas moins de 380.000 exemplaires DVD et Blu-ray du film de Kathryn Bigelow qui ont été vendus en un an, soit nettement plus que le nombre d’entrées en salles, qui s’élèvent à 214.055. A l’inverse, la ressortie du film en salles en mars 2010 n’a pas vraiment profité de l’effet Oscar, puisque seulement 13.715 spectateurs français se sont déplacés pour voir le film. Aux Etats-Unis, même constat clinique. Ressorti au mois de mars dans la foulée de son triomphe aux Oscars, le film n’a récolté que 1,679 million de dollars. Une session de rattrapage en salle ratée donc, qui n’est pas parvenue à compenser les très faibles recettes engrangées depuis la sortie du film aux Etats-Unis : à peine plus de 12 millions de $, entre juin 2009 et février 2010…Où l’on retrouve les paradoxes évoqués plus haut.
Côté César : Oui…et non. Disons qu’il n’existe aucune règle, c’est au cas par cas. Le film de Jacques Audiard par exemple, Un prophète, a vu ses entrées bondir de 9120% le mercredi qui a suivi l’annonce de ses treize nominations aux César. Sorti six mois avant l’annonce du Palmarès, donc largement en fin d’exploitation en salle, la carrière du film fut nettement relancée, de nombreuses salles l'ayant de nouveau exposé suite à ses 9 prix. Mais là aussi, il faut encore nuancer le propos. Car l’effet César se répercute au Box-office de manière bien plus durable et efficace sur le nombre d’entrées d’un film tout juste sorti en salle, que sur un film en fin de carrière, pour lequel « l’effet César » est nettement plus aléatoire. Des exemples ? Au revoir les enfants de Louis Malle, sorti en octobre 1987, a vu sa fréquentation augmenter de 506% dans la foulée des César. « De battre, mon coeur s'est arrêté, précédent film de Jacques Audiard, a ainsi attiré plus de 150.000 spectateurs supplémentaires lors de sa ressortie, après s’être vu décerner 8 récompenses. Quant au très beau film de Martin Provost, Séraphine (photo ci-dessous), un tiers de ses entrées sont imputables à l’effet César. Un effet César qui relève en revanche et curieusement de l’anecdotique pour un film comme Le Pianiste, sorti fin septembre 2002 et récompensé par sept César en février 2003.
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