Ils sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu… ou pas. Comme Florian Henckel Von Donnersmarck, qui réalise avec "The Tourist" son premier film américain, d’innombrables réalisateurs étrangers sont venus se frotter aux majors, pour le meilleur ou pour le pire. Une étude exhaustive des différents cas nécessiterait quelques thèses... En attendant, voici déjà dix "premiers films à Hollywood" qui peuvent en évoquer pas mal d’autres. [Dossier réalisé par Alexis Geng]
Avant : après avoir donné dans la pub et le court, le néo-zélandais Lee Tamahori passe au long en 1994 avec L'Ame des guerriers, succès international amplement mérité. Du coup, dès l’année suivante, c’est l’exil…
Le film : Les Hommes de l'ombre (1995), avec un casting copieux : Nick Nolte, Melanie Griffith, Chazz Palminteri, Michael Madsen, Jennifer Connelly, John Malkovich, etc. Echec lors de sa sortie en salles, avec moins de 12 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis, Melanie Griffith se voyant au passage gratifiée du Razzie du pire second rôle féminin. Les critiques s’interrogèrent sur des similitudes au niveau des décors entre Les Hommes de l’ombre et Chinatown, oeuvres du même Richard Sylbert. Disons que ce genre de comparaison ne pouvait forcément pas être à l’avantage du film de Tamahori.
Après : le réalisateur de L'Ame des guerriers a-t-il perdu la sienne, d’âme ? Que ses films fassent recette (Meurs un autre jour) ou pas, difficile de retrouver par la suite (A couteaux tirés, Le Masque de l'araignée, xXx 2 ou Next) trace du talent entrevu dans son premier film. Le Néo-Zélandais semble s’être progressivement zombifié au contact d’Hollywood, pour se muer en yes man pas très inspiré. Tout ceci sans qu'il soit même question d'évoquer ses soucis d'ordre privé, cela ne nous regarde pas, hein, enfin on vous laisse quand même le lien au cas où ça ne vous regarderait pas non plus. On attendra cependant de voir ce que donne The Devil's Double (le pitch mérite quelque attention) pour décider s'il faut définitivement refermer le cercueil.
On aurait aussi pu parler de :
-Gavin Hood (Détention secrète certes, mais aussi Wolverine, des accrochages avec la production et un résultat assez consternant).
-contre-exemples : Martin Campbell, autre néo-zélandais, yes man lui aussi mais de qualité (Casino Royale) ; et bien entendu Peter Jackson, le plus célèbre des kiwis, toujours basé en Nouvelle-Zélande, jamais dévoré par l'ogre quand bien même il travaille avec les majors.
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P-F
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Aladdyen
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KIDICARUS
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wakaing
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Lingard
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blowinup
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Cineaster khalid's
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Sir_Incubus
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Alexdrum
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Lingard
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Frech11
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vincent2505
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cinephile74
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- Terrifier 3 J-2
- Gladiator 2 J-19
- Sur un fil J-5
- Louise Violet J-5
- Vaiana 2 J-26
- Jamais sans mon psy J-47
- Wicked Part 1 J-26
- Mufasa: le roi lion J-47
- The Lord Of The Rings: The War Of Rohirrim J-40