Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
dimanche 27 juin 2010 - 00h00
A l’occasion de la sortie de "Dog Pound", le nouveau film de Kim Chapiron, retour sur les thématiques les plus ancrées dans le film de prison, un genre cinématographique spécifique. Dossier réalisé par Laurent Schenck
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Même s’il existe des films centrés sur des personnages surveillants (La Ligne verte) ou directeurs (Brubaker), le héros du film de prison est généralement un prisonnier. La plupart du temps, ce personnage est en "mode découverte", le film s'ouvrant sur son entrée et ses premiers pas dans l'établissement pénitencier. Au départ étranger à ce monde particulier qu'est la prison, il a souvent le chic de s'attirer rapidement des ennuis, que ce soit avec les dirigeants de l'institution ou avec ses codétenus (la plupart du temps avec les deux !). Sans doute parce qu'il se différencie, de par ses traits de caractère et son inexpérience carcérale, du reste des membres de l'institution.
On peut penser à Andy Dufresne (Tim Robbins) dans Les Evadés, dont les manières raffinées et la personnalité humaniste s'opposent aussi bien au comportement des autres prisonniers qu'au despotisme dont font preuve les dirigeants du bagne de Shawshank. Dans un autre style, les caractères rebelles et provocateurs de Paul Newman dans Luke la main froide ou de Steve McQueen dans Papillon entrent rapidement en conflit avec l’aspect "totalitaire" de la prison.
En ce qui concerne l'évolution propre au héros du film de prison depuis les années 30 jusqu'à aujourd'hui, on constate un changement assez flagrant. Si, dans les films les plus anciens (disons, de manière très générale, ceux des années 30 à 70), ce personnage était souvent un prisonnier rebelle et viril qui ne pensait qu'à s'évader, les films les plus récents se centrent davantage sur un détenu plus vulnérable, qui peine à faire ses marques dans l'univers carcéral.
Les héros charismatiques interprétés par Paul Newman (Luke la main froide), Clint Eastwood (L' Evadé d'Alcatraz), Burt Lancaster (Le Prisonnier d'Alcatraz), Kirk Douglas (Le Reptile) ou encore Burt Reynolds (Plein la gueule) n'avaient peur de rien, et étaient respectés par les autres détenus dès les premières minutes de leur incarcération. Ce qui n’est pas du tout le cas de ceux d’Un prophète, Animal Factory, Délit d'innocence ou, pour citer des séries, Oz et Prison Break, qui sont obligés de subir toutes sortes d'humiliations de la part des autres prisonniers, avant d'accéder laborieusement au respect, ou du moins à quelque chose s’en rapprochant... Malik El Djebena, le héros d'Un prophète, est représentatif de cette tendance : ne connaissant personne dans la prison, il est immédiatement devenu une "proie facile", forcée à faire le larbin auprès d'un gang en place, pour assurer sa protection... On est donc bien loin des personnages aventuriers et casse-cou des vieux films de prison !
On peut penser à Andy Dufresne (Tim Robbins) dans Les Evadés, dont les manières raffinées et la personnalité humaniste s'opposent aussi bien au comportement des autres prisonniers qu'au despotisme dont font preuve les dirigeants du bagne de Shawshank. Dans un autre style, les caractères rebelles et provocateurs de Paul Newman dans Luke la main froide ou de Steve McQueen dans Papillon entrent rapidement en conflit avec l’aspect "totalitaire" de la prison.
En ce qui concerne l'évolution propre au héros du film de prison depuis les années 30 jusqu'à aujourd'hui, on constate un changement assez flagrant. Si, dans les films les plus anciens (disons, de manière très générale, ceux des années 30 à 70), ce personnage était souvent un prisonnier rebelle et viril qui ne pensait qu'à s'évader, les films les plus récents se centrent davantage sur un détenu plus vulnérable, qui peine à faire ses marques dans l'univers carcéral.
Les héros charismatiques interprétés par Paul Newman (Luke la main froide), Clint Eastwood (L' Evadé d'Alcatraz), Burt Lancaster (Le Prisonnier d'Alcatraz), Kirk Douglas (Le Reptile) ou encore Burt Reynolds (Plein la gueule) n'avaient peur de rien, et étaient respectés par les autres détenus dès les premières minutes de leur incarcération. Ce qui n’est pas du tout le cas de ceux d’Un prophète, Animal Factory, Délit d'innocence ou, pour citer des séries, Oz et Prison Break, qui sont obligés de subir toutes sortes d'humiliations de la part des autres prisonniers, avant d'accéder laborieusement au respect, ou du moins à quelque chose s’en rapprochant... Malik El Djebena, le héros d'Un prophète, est représentatif de cette tendance : ne connaissant personne dans la prison, il est immédiatement devenu une "proie facile", forcée à faire le larbin auprès d'un gang en place, pour assurer sa protection... On est donc bien loin des personnages aventuriers et casse-cou des vieux films de prison !
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