Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
dimanche 27 juin 2010 - 00h00
A l’occasion de la sortie de "Dog Pound", le nouveau film de Kim Chapiron, retour sur les thématiques les plus ancrées dans le film de prison, un genre cinématographique spécifique. Dossier réalisé par Laurent Schenck
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Le film de prison est bien souvent indissociable d'une scène d'émeute, prenant racine au sein des nombreuses tensions ancrées dans la routine carcérale. Certains films sont d’ailleurs complètement centrés sur cette thématique, tels Les Revoltés de la cellule 11 de Don Siegel (L' Evadé d'Alcatraz) et surtout La Révolte d'Attica (TV), retranscrivant la célèbre mutinerie ayant eu lieu dans la prison d’Attica aux Etats-Unis en 1971, provoquant la mort de dix gardiens et vingt-neuf prisonniers.
Dans les films les plus anciens, l'émeute résultait principalement des conditions de détention inhumaines infligées aux prisonniers (sadisme des matons, vétusté des lieux, etc.), comme c'est le cas avec Les Démons de la liberté, Mutiny in the Big House, Les Revoltés de la cellule 11 ou Riot. Dans ces films, il s'agissait, pour les détenus, d'entrer en opposition avec une administration à la fois défaillante et incompétente.
L'évolution de cette thématique concerne les raisons se situant à l'origine de ce déploiement de violence généralisée, puisque, de plus en plus, l'émeute est davantage à mettre en parallèle avec tout ce qui touche aux rapports de force opposant des groupes de détenus. Dans Sans remission et Animal Factory par exemple, elle est le fruit des affrontements entre gangs raciaux (les Blancs, les Afro-Américains et les Noirs), un peu comme dans Tueurs nés où les tensions entre prisonniers sont telles que l’émeute se présente comme inévitable.
Dans les films les plus anciens, l'émeute résultait principalement des conditions de détention inhumaines infligées aux prisonniers (sadisme des matons, vétusté des lieux, etc.), comme c'est le cas avec Les Démons de la liberté, Mutiny in the Big House, Les Revoltés de la cellule 11 ou Riot. Dans ces films, il s'agissait, pour les détenus, d'entrer en opposition avec une administration à la fois défaillante et incompétente.
L'évolution de cette thématique concerne les raisons se situant à l'origine de ce déploiement de violence généralisée, puisque, de plus en plus, l'émeute est davantage à mettre en parallèle avec tout ce qui touche aux rapports de force opposant des groupes de détenus. Dans Sans remission et Animal Factory par exemple, elle est le fruit des affrontements entre gangs raciaux (les Blancs, les Afro-Américains et les Noirs), un peu comme dans Tueurs nés où les tensions entre prisonniers sont telles que l’émeute se présente comme inévitable.
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