Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
jeudi 13 mai 2010 - 10h00
Vivez Cannes au jour le jour, minute par minute, grâce à la rédac' !
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21h33 - Sur la Croisette : Le forfait du jour ! En raison de la grave crise politique que traverse actuellement son pays, il se pourrait bien que le réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, en Compétition cette année avec Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives, ne puisse honorer le Festival de sa présence. On vous tient au courant…
20h00 – Espace Miramar (Semaine de la critique). Faire exploser un lapin à la force de son esprit, voilà un plaisir simple que Robert, pneu en caoutchouc commun, sait particulièrement apprécier. Mais ne vous y trompez pas, c’est aussi un redoutable serial killer. Une menace pour les humains.
Aussi improbable que cela puisse paraître, Rubber suit donc la folie meurtrière d’un pneu dans le désert californien. Quelque part, entre Gerry, Christine et Scanners, on est ici en présence d’un véritable ovni. Le responsable ? Quentin Dupieux, alias M. Oizo, figure de l’électro française et réalisateur de Steak avec Eric Judor et Ramzy Bedia. Toujours absurde et allumé, Dupieux continue ici de construire une œuvre cinématographique à part, aussi fascinante que déroutante.
19h58 – Espace Miramar (Semaine de la critique). Robert le pneu est venu à la présentation de Rubber ! Le film dont il est le héros.
19h30 - La Meute : Mais que fait ce film à Cannes ? Bon, il est vrai qu’en amont, on avait eu des échos pas très positifs de ce long métrage mettant deux jeunes gens (Emilie Dequenne et Benjamin Biolay) aux prises avec une tenancière de bar (Yolande Moreau) et ses goules, mais le fait que cette Meute se voit présenté en séance spéciale – après avoir été interdit de projection au Cinéma de la Plage – nous avait remis l’eau à la bouche… Malheureusement, après une première demi-heure très prometteuse, où l’on s’attendait à voir un conte dégénéré dans la facture de Calvaire, on glisse inexorablement vers un sadisme pur et dur totalement dénué de second degré. De quoi ravir les fans de Saw ou de Hostel me direz-vous ? Pas tant que ça, puisqu’à force de se complaire dans le craspec et le désespoir, le jeune réalisateur Franck Richard - qui manque ici cruellement de moyens - ne parvient-il qu’à une chose… A nous ennuyer… Et ce n’est pas l’apparition de ces vilaines créatures évoluant d’un pas lancinant tels les zombies de Romero qui inversera cette tendance. Décidément, le cinéma de genre français n’est pas prêt de sortir de son marasme…
18h55 - A la radio : Woody Allen prend parti pour Roman Polanski. Sur RTL, le cinéaste américain a ainsi déclaré : "toute cette histoire est idiote, ça ne rime à rien, c'est arrivé il y a de nombreuses années, il en a souffert (...) Il n'a pas été autorisé à entrer aux Etat-Unis, il a passé du temps en prison, pas beaucoup mais quand même. Il a payé son dû".
17h20 -Salle Bunuel -Back to roots. Fin de la projo de presse de Kaboom, le nouveau Gregg Araki. Après le bouleversant Mysterious Skin(son chef d’œuvre) et la farce farissienne Smiley Face, le plus juvénile des quinquagénaires du cinéma américain revient au style qui a fait sa réputation. Projeté tout à l'heure en Séance de minuit, Kaboom est donc une comédie bisexuelle bigarée et complètement barrée.
Thomas Dekker, qui incarne le héros, Smith, ressemble à Jared Leto, et l’histoire est presque aussi irracontable que Mr. Nobody, mais la comparaison s’arrête là : chez Araki, tout est bien sûr beaucoup plus fun et débridé. On peut dire que Smith fait des rêves inquiétants, qu’il est amoureux de son coloc’, et qu’il couche avec une blonde délurée. On croise aussi Roxane Mesquida en sorcère lesbienne, et James Duval, acteur-fétiche d’Araki, en messie. Le réalisateur de Doom Generation revisite son œuvre dans ce film-remix, et, logiquement, il truffe la BO de groupes mélancoliques qui revisitent la new wave d'il y a 25 ans (XX, Pains of peing pure at heart, Horrors…). Car Araki est aussi un grand sentimental. (JD)
17h00 - Quelque part en France... Des parapluies qui se retournent, des gens paniqués qui courent dans tous les sens, du vent et de la grisaille... Mais ou sommes-nous ? En Angleterre ? En Bretagne ? Non, nous sommes à Cannes en plein mois de mai et les festivaliers ne sont pas du tout préparés à ce coup tordu du climat. Y'a plus de saisons, ma bonne dame...
16h02 - Sur la terrasse du Palais Stéphanie : quelle bonne idée de faire des interviews en plein air quand les conditions météo sont cataclysmiques ! Ainsi, durant notre entretien avec Marc Lavoine pour la sortie des Meilleurs amis du monde, celui-ci a manqué de se prendre deux litres d’eau de pluie tombées de la toile tendue qui nous servait de protection…
14h45 - Salle Bunuel : Des rires jaunes fusent dans le noir. A plusieurs reprises. En fait, chaque fois que les traders, dirigeants de banques d’affaires, politiciens et analystes financiers prennent la parole pour justifier de leurs actes (et leur non-responsabilité) dans la crise économique mondiale. Docu édifiant, Inside Job décortique les causes, le déroulement et les conséquences de la catastrophe monétaire survenue en 2008.
Des causes qui remontent au début des années 80 avec la dérégulation de l’ère Reagan, et qui trouvent leur origine dans la cupidité et l’irresponsabilité des banques. La question de responsabilité (ou de l’irresponsabilité, c’est selon) est d'ailleurs au centre du film de Charles Ferguson : chaque acteur prend ainsi sa (grosse) part du gâteau (tant pis s’il y a conflit d’intérêt) sans se soucier des conséquences. Et sans jamais plaider coupable.
Pédagogique, technique, documenté mais toujours accessible, Inside Job explore en 2 heures les rouages d’un système ubuesque, où les acteurs (banques et compagnies d’assurances) en viennent à parier contre les subprimes qu’ils recommandent pourtant à leurs clients. Une arme de destruction massive, bien réelle celle-là, dont les instigateurs ne seront a priori jamais inquiétés. On rit jaune, donc… (YS)
13h37 - Salle de conférence de presse : La phrase du jour est signée d'un certain Woody A.. A la question d'un journaliste qui lui demande de s'exprimer sur son rapport avec la mort, le réalisateur new-yorkais déclare : "Ma relation avec la mort est inchangée. Je suis fondamentalement... contre !" Réplique mortelle. Du pur Woody !
11h32 - Toujours au Martinez (et toujours suite 126) : Selon Evangeline Lilly, la fin de Lost répondra à quelques mystères, mais en laissera d'autres en suspens. Mais encore ?
11h25 - Martinez, suite 126 : Lost in confusion ! Petite mésentente entre Evangeline Lilly et l'un de nos cadreurs : elle pense qu'il prend une photo avec son portable, et lui promet de poser avec lui à la fin de l'interview... sauf qu'il était seulement en train de lire un message. Mais il aura quand même sa photo…
11h15 : Salle de conférence de presse : Mike Leigh n’est pas de bon poil ! Venu défendre son film Another Year devant la presse internationale, il a débuté cette conférence en se refusant à répondre à la question anodine d’un journaliste britannique en raison d’un différend passé entre les deux hommes, puis a conclu l’une de ses autres interventions en conseillant à une journaliste qui lui faisait la remarque de ne s’intéresser qu’à des gens malheureux d’aller voir un psychologue. Mais les rapports de Leigh avec les journalistes ont toujours été orageux : le réalisateur avait fait preuve de la même aigreur il y a deux ans à Berlin où était présenté Be Happy ...
10h20.Théâtre Lumière. Fin de la projection de presse de Another Year. Comme ses camarades cannois Ken Loach ou Woody Allen, Mike Leigh est de ces réalisateurs qui creusent un sillon, dont l'univers (stylistique, thématique) est immédiatement identifiable. Dès lors, pourquoi certains de leurs films sont-ils meilleurs que d'autres ? Peut-être est-ce une simple question de dosage. De ce point de vue, l'auteur de Secrets et mensonges (Secrets and Lies) (Palme d'or 96) a trouvé, avec Another Year, l'équilibre parfait.
Les précédents films de Leigh pouvaient agacer par un curieux mélange de cynisme et de sensiblerie, ou par une trop grande théâtralité. Rien de tel dans cette oeuvre simple et dépouillée. Une conseillère médicale bienveillante, son époux géologue, sa collègue (une célibataire en pleine détresse affective)... tels sont quelques-uns des personnages qui peuplent cette comédie humaine, racontée au rythme des saisons. Pas vraiment Les Saisons du plaisir à la Mocky, plutôt les saisons de la douleur. Leigh scrute les blessures de ses personnages cabossés avec tact et générosité (à l'opposé de ses numéros de misanthrope qui l'amusent tant lors des conférences de presse). Chacun des comédiens, admirables, ferait un parfait Prix d'interprétation. Compliqué... C'est donc à une autre place qu'on devrait retrouver Another Year au moment du palmarès. (JD)
10h – Hôtel Martinez- You will meet Woody Allen – L’interview prévue ce matin avec Naomi Watts est annulée au dernier moment, mais on retrouvera peut-être l’Australienne pour le film de Doug Liman… On rencontre Woody Allen qui, plutôt que de nous parler de son film, cause beaucoup vitamines et alimentation saine ! En même temps, on le comprend, s’il veut rester à son rythme « un film par an »…
9h27 - Dans la presse : de bon matin, quelques projets retiennent notre attention. Tout d’abord La Proie d’Eric Valette, dont on connaissait jusqu’à présent le pitch pour le moins fantaisiste : dans la France profonde, un tueur en série est poursuivi par un braqueur, lui-même traqué par l'un des surveillants de la prison dont il vient de s'échapper… Et bien, le cast est dorénavant connu : il s’agira d’Albert Dupontel, Alice Taglioni, qui ferait ici son grand retour devant la caméra depuis le décès tragique de son compagnon Jocelyn Quivrin, et d’André Dussollier, déjà présent dans la distribution du précédent thriller d’Eric Valette, Une affaire d'Etat… On est curieux de savoir qui de ces comédiens interprétera le serial killer, le braqueur et le gardien de prison…
Le deuxième long métrage en développement est un biopic consacré au moine mystique Raspoutine qui abusa de son influence à la cour du tsar Nicolas II. Rien de bien original dans ce projet si ce n’est qu’il sera réalisé par Rose Bosch, la cinéaste de La Rafle. L’occasion pour celle-ci de revisiter, après l'Occupation allemande, une autre page sombre de l’histoire du XXe siècle, l’avant Révolution russe de 1917.
Et enfin, nous avons confirmation que Love Ranch de Taylor Hackford a bien été tourné, puisque ce long métrage qui retrace l'histoire de la première maison close légale au Nevada est actuellement projeté au Marché du film. Joe Pesci is really back !!!!
1h15 - Une villa de Cannes- C'est la crise ! Lio a mixé pour la fête Un poison violent, mais où moment où nous arrivons, elle a semble-t-il cédé sa place aux platines. La musique reste bonne, mais on refuse de nous servir à boire. La raison ? Il n’y a plus de gobelets… Nous voilà donc partis à la recherche d’un gobelet usagé traînant sur une table, pressé qu’on était de se rafraîchir : on a quand même monté une petite côte pour atteindre la villa…
0h20 - Sur la Croisette- Dilemmes. On jette un coup d'oeil affolé au programme des projections de presse prévues demain : un premier film avec Léa Seydoux précédé d’une flatteuse réputation (Belle épine), le retour du Québecois surdoué Xavier Dolan(Les Amours Imaginaires), les nouvelles œuvres de deux réalisateurs à suivre : l’Allemand Hochhäusler et le Tchadien Saleh Haroun, les derniers films de unhappy Mike Leigh et de happy Araki, sans parler de You Will Meet a Tall Dark Stranger… Argh ! Il va falloir faire des choix.
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