Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
lundi 20 juin 2011 - 05h00
L’association entre le cinéma et l’opéra n’a jamais été une simple affaire. Puristes et détracteurs ont toujours revendiqué leur scepticisme face à l’arrivée de l’opéra sur grand écran. Pourtant, l’opéra s’est peu à peu imposé dans les salles obscures. Etat des lieux des liens entre art lyrique et Septième art.Dossier réalisé par Edouard Brane
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Pastiche de l'opéra :
Le film : Citizen Kane de Orson Welles - 1940
L’air : Air de Salammbo – écrit pour les besoins du film par le compositeur Bernard Herrmann
Composé pour les besoins de ce film majeur de l'Histoire du cinéma, l’air de Salammbo sert la satire qu’exprime Welles à travers ses images : du critique avachi sur son siège à l’assistant de Kane qui n’est présent que pour faire bonne figure jusqu’à Kane lui-même, trop envahi par sa mégalomanie et l’amour qu’il porte à sa femme... On reste ébloui par ce premier plan fixe où figurants, accessoiristes, costumiers et metteur en scène s’éloignent nerveusement pour laisser place à la chanteuse seule sur scène.
La prise de conscience :
Le film : Philadelphia de Jonathan Demme - 1993
L’air : La mama morta - Andréa Chenier
Tom Hanks fait ici écouter à Denzel Washington un air magnifique tiré de l’opéra Andréa Chenier de Umberto Giordano. C’est aussi l’une des rares scènes où le personnage évoque la musique en la remettant dans son contexte, ce qui rend l’émotion encore plus grande. Une scène classique du cinéma.
L'enregistrement maudit :
Le film : Diva de Jean-Jacques Beineix - 1980
L’air : Ebben ? Ne andro lontana – La Wally
Voir l'extrait
L’histoire de ce film-culte de Jean-Jacques Beineix est celle d’un jeune postier amoureux du bel canto, qui réalise un enregistrement pirate d'un concert donné par une diva. Sa passion et un hasard malencontreux vont provoquer une chasse à l'homme dont il sera la proie. Le spectateur s’identifie rapidement à ce personnage innocent et s'éprend à son tour de cette diva, de sa voix et de l’air qu’elle chante : Ebben ? Ne andro lontana (Eh bien, je m’en irai loin). On l’a entendu cette année dans le premier film du styliste Tom Ford, A Single Man.
L'apogée d'une trilogie :
Le film : Le Parrain, 3e partie de Francis Ford Coppola - 1990
L' opéra : Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni
Voir l'extrait
La célèbre trilogie réalisée par Francis Ford Coppola s'achève sur cette ultime séquence à l'opéra, connue de tout cinéphile qui se respecte ! Les arias de Cavalleria Rusticana, opéra composé par Pietro Mascagni, ponctuent les violences orchestrées par la famille Corleone. Une magistrale leçon de cinéma.
Violence et émotion : un condensé
Le film : Bronson de Nicolas Winding Refn– 2008
L’air : Lakmé – Flower Duet
Dans cet hommage aux films de Kubrick, Nicolas Winding Refn a recours à pas moins de 7 airs d’opéra : du Verdi (Nabucco, La forza del destino, Attila), du Wagner (Siegfried, L’or du Rhin), du Puccini (Madame Butterfly) et du Delibes (Lakmé). À ce titre, le film pourrait résumer la présence de l’opéra au cinéma. À travers cette musique, le cinéaste danois passe en effet d’un genre à un autre et de l’émotion tragique à l’ultra-violence. En jouant sur les fondus sonores, les dialogues, les ralentis, les contre plongées et l’absurde, Refn démontre parfaitement que la musique n’adoucit pas forcément les mœurs.
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Le film : Citizen Kane de Orson Welles - 1940
L’air : Air de Salammbo – écrit pour les besoins du film par le compositeur Bernard Herrmann
Composé pour les besoins de ce film majeur de l'Histoire du cinéma, l’air de Salammbo sert la satire qu’exprime Welles à travers ses images : du critique avachi sur son siège à l’assistant de Kane qui n’est présent que pour faire bonne figure jusqu’à Kane lui-même, trop envahi par sa mégalomanie et l’amour qu’il porte à sa femme... On reste ébloui par ce premier plan fixe où figurants, accessoiristes, costumiers et metteur en scène s’éloignent nerveusement pour laisser place à la chanteuse seule sur scène.
La prise de conscience :
Le film : Philadelphia de Jonathan Demme - 1993
L’air : La mama morta - Andréa Chenier
Tom Hanks fait ici écouter à Denzel Washington un air magnifique tiré de l’opéra Andréa Chenier de Umberto Giordano. C’est aussi l’une des rares scènes où le personnage évoque la musique en la remettant dans son contexte, ce qui rend l’émotion encore plus grande. Une scène classique du cinéma.
L'enregistrement maudit :
Le film : Diva de Jean-Jacques Beineix - 1980
L’air : Ebben ? Ne andro lontana – La Wally
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L’histoire de ce film-culte de Jean-Jacques Beineix est celle d’un jeune postier amoureux du bel canto, qui réalise un enregistrement pirate d'un concert donné par une diva. Sa passion et un hasard malencontreux vont provoquer une chasse à l'homme dont il sera la proie. Le spectateur s’identifie rapidement à ce personnage innocent et s'éprend à son tour de cette diva, de sa voix et de l’air qu’elle chante : Ebben ? Ne andro lontana (Eh bien, je m’en irai loin). On l’a entendu cette année dans le premier film du styliste Tom Ford, A Single Man.
L'apogée d'une trilogie :
Le film : Le Parrain, 3e partie de Francis Ford Coppola - 1990
L' opéra : Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni
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La célèbre trilogie réalisée par Francis Ford Coppola s'achève sur cette ultime séquence à l'opéra, connue de tout cinéphile qui se respecte ! Les arias de Cavalleria Rusticana, opéra composé par Pietro Mascagni, ponctuent les violences orchestrées par la famille Corleone. Une magistrale leçon de cinéma.
Violence et émotion : un condensé
Le film : Bronson de Nicolas Winding Refn– 2008
L’air : Lakmé – Flower Duet
Dans cet hommage aux films de Kubrick, Nicolas Winding Refn a recours à pas moins de 7 airs d’opéra : du Verdi (Nabucco, La forza del destino, Attila), du Wagner (Siegfried, L’or du Rhin), du Puccini (Madame Butterfly) et du Delibes (Lakmé). À ce titre, le film pourrait résumer la présence de l’opéra au cinéma. À travers cette musique, le cinéaste danois passe en effet d’un genre à un autre et de l’émotion tragique à l’ultra-violence. En jouant sur les fondus sonores, les dialogues, les ralentis, les contre plongées et l’absurde, Refn démontre parfaitement que la musique n’adoucit pas forcément les mœurs.
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