Scorsese, Jarmusch, Spike Lee, Desplechin, Besson : vous les connaissez pour leurs fictions, mais ces grands réalisateurs ont aussi signé des documentaires (le dernier en date étant "Pina" de Wim Wenders), pour nous faire partager leurs passions, leurs indignations ou leur intimité. Par Julien Dokhan et Judith Godinot
Provocateurs, engagés, enragés... Les réalisateurs font de leurs documentaires des témoignages, comme des outils de lutte. Si les propos sont parfois virulents, les réactions publiques aussi, et ce n'est pas Alain Resnais qui vous dira le contraire. Son documentaire co-réalisé avec Chris Marker, Les Statues meurent aussi, fut jugé anticolonialiste et interdit pendant dix ans. Quant à Nuit et brouillard, oeuvre choc sur la seconde guerre mondiale, il sera retiré de la compétition cannoise en 1955 et censuré.
En précurseur, Luis Buñuel brossait en 1933 un portrait dérangeant d'une région (Terre sans pain) tandis que Claude Miller nous jette dans la fosse d'orchestre de l'élection d'Obama avec Marching Band.
Bien souvent, pour suivre une cause, on suit une personnalité publique, le militant des droits de l'homme Jean Dominique (The Agronomist) ou Fidel Castro (Comandante). On ne compte plus également les collectifs de courts métrages sur lesquels de grands noms apposent leur patte, comme Contre l'oubli (pour Amnesty International) qui rassemble des films de Chéreau, Corneau ou Tavernier. Citoyen aux aguets, celui-ci a aussi planté sa caméra De l'autre cote du periph' pour rendre compte, avec humanité, de la vie en banlieue.
Un extrait de Jean Dominique, The Agronomist de Jonathan Demme
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- Terrifier 3 J-28
- Gladiator 2 J-7
- Sur un fil J-21
- Louise Violet J-21
- Vaiana 2 J-0
- Jamais sans mon psy J-21
- Wicked Part 1 J-0
- Mufasa: le roi lion J-21
- The Lord Of The Rings: The War Of Rohirrim J-14