Cinéma autrichien : une "Revanche" et des victoires ! - Page 2

Les réalisatrices ne se sont pas très nombreuses en Autriche. Comme Barbara Albert, dont les films sont encore inédits ici, la jeune Jessica Hausner a fait son chemin dans ce métier dominé par des hommes. Cette Viennoise a enchainé études de psychologie puis de réalisation. Un de ses profs, Michael Haneke, l'engage comme scripte sur Funny Games. Avec une telle formation, on se doute qu'elle n'était pas destinée à réaliser des comédies... Sa première réussite, Inter-View, Prix Spécial du Jury de la Cinéfondation à Cannes en 1999, traite de la recherche du bonheur. Qui connaît un peu le cinéma autrichien sait que les réalisateurs sont préoccupés par des thèmes comme la solitude, l'insatisfaction ou la violence. C'est le cas de Lovely Rita, l'histoire (inspirée de faits réels) d'une élève de 14 ans, bien moins douce que le titre le laisse entendre et de Hôtel (2004), deux films présentés à Cannes. Verra-t-on son troisième opus, Lourdes, sur la Croisette ? Dans ce film coproduit par la France, Sylvie Testud incarne une paralytique...