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    La Prisonnière du désert
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    187 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 125 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2014
    Monument du cinèma amèricain à lui tout seul, John Ford signe avec "The Searchers" un chef d'oeuvre important du western èlevè aujourd'hui au niveau du mythe! Visuellement, c'est du grand art et on n'a plus revu ça par la suite dans le genre! Le tout est illuminè par un Technicolor à se pâmer et par une saisissante diversitè de paysages dont le coeur du film est Monument Valley! L'ouverture est sublime et nous met dèjà dans le feu de l'action avec un paysage plus imposant que jamais! John Wayne trouve en Ethan Edwards l'un de ses grands rôles où se dègage force, individualisme, autosuffisance, charisme et autoritè! Mais une part de son passè demeure dans l'ombre ce qui rend son personnage particulièrement ambigu! A ses côtès, Jeffrey Hunter est inoubliable en jeune mètisse et il est impossible de rèsister à ses yeux bleus! Côtè fèminin, Vera Miles nous réserve quelques passages amusants et Nathalie Wood, qui sortait de "Rebel Without a Cause", incarne une squaw enlevèe par une bande de Comanches dont la beautè, la jeunesse et l'extraordinaire prèsence continuent à faire rêver le spectateur après plus d'un demi-siècle! Et comment ne pas frisonner de plaisir devant cette porte qui se referme sur Monument Valley avec un Ethan Edwards / John Wayne repartant seul vers de nouvelles aventures ? Lègendaire à plus d'un titre, "The Searchers" n'a pas pris une ride! Et c'est tant mieux, car c'est juste l'un des plus beaux films de toute l'histoire du cinèma, un sommet du western, une date...
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Film d'une force inouïe, "La Prisonnière du désert" puise son émotion dans un désenchantement constant, toutefois contrebalancé par un humour salvateur, présent même quand la résolution d'un enjeu dramatique de taille est proche. Ce qui permet à Ford de sauvegarder une tonalité légère, c'est le choix de moins axer le récit sur un suspense que sur l'étude de deux trajectoires à travers le temps. Le voyage d'Ethan et de Martin comporte l'objectif de retrouver la jeune Debbie Edwards mais il est aussi et surtout traversé par les doutes de deux hommes. Quand Ethan semble de plus en pessimiste dans la quête de retrouver Debbie et rongé par l'appréhension de la mort, Martin risque d'être éloigné à jamais de la femme qu'il aime, se vouant à un but qui n'a peut-être plus de sens. La mélancolie poignante du film tient donc à la conscience d'un temps qui échappe et au pouvoir de jouissance des parenthèses joyeuses – la scène du mariage est d'une drôlerie implacable –, des sentiments contrastés unis dans une dernière séquence à la fois heureuse et déchirante, qui mêle en un seul plan l'union et la solitude, le soulagement présent et l'angoisse crépusculaire future. Sommet du cinéma classique doté de plans ravageurs – la découverte de la ferme brûlée par Martin – "La Prisonnière du désert" est un voyage physique tout près de virer à l'absurde et un parcours mental gagné par la désillusion.
    Kalie
    Kalie

    53 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Je n'ai pas aimé ce western pourtant considéré comme un chef-d'oeuvre du genre. J'ai trouvé que l'histoire était mal racontée. Entre les changements soudains de narration (les évènements décrits à travers une lettre) et les allers-retours des poursuivants, j'ai perdu le fil du récit (pourtant très simple !). Pire, la traque dure plusieurs années sans que le spectateur ne s'en aperçoive ! De plus, le film m'a agaçé par son manichéisme (les gentils colons, les méchants indiens) et son côté vieux jeu (la place des femmes). En revanche, les paysages mis en valeur par le Technicolor sont superbes.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2016
    "On peut voir et revoir maintes fois La Prisonnière du désert, y découvrir toujours plus de sens, et s'y identifier toujours plus profondément. C'est un film d'une richesse inouïe" force est de constater que Martin Scorsese a raison lorsqu'il parle de cette oeuvre. La première chose qui frappe lorsque l'on voit "The Searchers" (mal traduit dans sa version française), ce sont les décors tout simplement somptueux, grandiose et minimaliste à la fois, et comme souvent dans les westerns de Ford, rendant l'humain plus petit et vulnérable. Et puis il y a le personnage d'Ethan Edwards, haineux envers les Indiens dont on se demande même si sa quête n'est pas plus motivé par du racisme que l'envie de retrouver sa nièce, et toute la fin nous donnera cette réponse (et quelle fin ! Superbe). Et la où Ford fait très fort, c'est que l'on a de la sympathie pour ce personnage merveilleusement incarné par John Wayne, alors qu'au final ce n'est qu'un tueur raciste. Mais les Indiens ne sont pas non plus décrit comme des sains, bien au contraire et notamment le chef Commanche, violant et tuants ses victimes. Ford ne prêche pas la bonne parole, ne nous fait pas de morale et c'est tant mieux, il dresse une peinture qui peut faire le lien avec les problèmes racistes des États-Unis dans les années 1950. On notera aussi la présence de la jeune Natalie Wood, jouant cette fameuse prisonnière (et c'est sa soeur Lana qui joue ce rôle enfant). Un très grand western dont la réputation est mérité…
    Akamaru
    Akamaru

    2 823 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2010
    Ce western tragique et dense est l'un des plus beaux et complexes qui ait jamais existé.A ranger illico au rayon des classiques à voir absolument.John Ford,le spécialiste intemporel du genre,signait là son chef d'oeuvre.En Cinémascope et Technicolor,il filmait les majestueux paysages de Monument Valley,arides et aux pitons rocheux rouges,symboles de la vulnérabilité des hommes.Le scénario tourne autour d'une histoire de vengeance et de quête inassouvie.Texas,1868.Un homme,à peine de retour de la Guerre de Sécession,part sur les traces des Indiens Comanches,qui ont brûlé la ferme familiale,et scalpé une partie de ses membres.Ethan Eaton est une figure complexe,plus guidé par ses pulsions de racisme que par son sens du devoir.John Wayne l'incarne avec une nuance inhabituelle.Ce n'est plus le héros fordien inattaquable,mais un être aveuglé."La prisonnière du désert" traite de multiples thématiques(identité,vendetta,amour interdit,autorité)tout au long des 2 heures,qui ne faibilssent jamais.Ford introduit même parfois certaines notes d'humour,notamment avec le personnage de Martin,le fils cherokee adoptif.Et Natalie Wood,la captive,est toute mignonne.La direction artistique est extraordinaire,et la mise en scène d'une rare élégance.C'est ça la magie du cinéma!
    Newstrum
    Newstrum

    32 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2017
    Grand classique aux images magnifiques. Ford raconte l'histoire d'un errant rendu malheureux par l'amour impossible qu'il porte à sa belle-soeur et qui recherche pendant des années sa nièce enlevée par des Comanches. Les images de début et de fin sont parmi les plus belles de l'histoire du cinéma. Voir mon analyse du film sur mon site :
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2012
    C'est peut-être l'un des plus grands westerns du monde. Y est dépeinte l'histoire de la recherche d'une jeune fille, Debbie, enlevée par les indiens dans son jeune âge lors du massacre de sa famille. Plusieurs enjeux y sont soulevés. Tout d'abord, les enjeux de l'honneur et du sang. Ainsi, cette jeune fille, parce qu'elle aura été élevée par les Commanche, sera-t-elle reniée par le personnage de l'oncle Ethan dans son testament, et qui ne considérera jamais Martin, son neveu par adoption, comme un membre de sa famille à cause de ses origines, même si, malgré les apparences, il est son meilleur ami, la personne dont il est le plus proche, en qui il a le plus confiance. Toute impureté, au sens de cet homme jamais atteint dans ses convictions, est indélébile. Et pourtant, après une traque longue de 5 ans, fatigué, n'étant plus aussi sûr de lui, car changé par cette quête quasi-initiatique, il pardonnera, et aimera comme auparavant Debbie, sauvée et ramenée parmi les siens. Au-delà de ce message clairement humaniste s'ajoute aussi la question de l'obstination humaine. Le courage, l'espoir, la ténacité, font vivre, avancer de l'avant. Et comme le montre cette évolution du caractère et de la pensée de Ethan, superbement campé par John Wayne, la persévérance, si obsessionnelle fut-elle amène à de nouveaux états d'âmes, de nouvelles façon de penser, plus distantes mais plus humaines et plus paisibles. John Ford interroge, et dans un final éblouissant de beauté dresse au final un portrait optimiste de l'Homme, qui fait véritablement chaud au cœur. Et pour ce qui est de l'aspect formel du film, c'est proche de la perfection: la mise en scène, la musique, la photographie, les décors naturels de la Monument Valley et ces couleurs chatoyantes sont sublimes. Et ces petites touches d'humour, qui jamais ne font tomber pour autant le film dans le burlesque, sont savoureuses. Il y a peut-être des passages moins denses, moins forts, moins intenses que les autres, mais après tout, ça n'est jamais vraiment dérangeant, tant "La prisonnière du désert" est un grand, beau et émouvant chef-d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 mai 2012
    Voilà du grand, du très grand John Ford, sans doute l’un des meilleurs westerns du duo Ford-John Wayne. Le réalisateur nous lègue un chef-d’œuvre du genre avec des plans séquence extrêmement bien filmés, comme les scènes de début et de fin, à travers la porte. Outre les magnifiques décors naturels de Monument Valley en Arizona, John Ford utilise à merveille les jeux de couleurs, comme les attaques à la tombée de la nuit où les contrastes rendent les combats encore plus violents. Certes, le film n’est pas à la gloire des indiens mais il est basé sur des faits réels. Ward Bond interprète à la fois un savoureux révérend et un capitaine autoritaire de rangers. Quant à John Wayne, il domine le film par sa prestance et un rôle sans faille. Un très grand moment de cinéma.
    Matis H.
    Matis H.

    12 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Une porte s'ouvre, et une autre se referme. Voilà les deux plans qui délimitent l'un des plus beaux film du monde. Impossible à cette condition de tenter une critique au schéma bien défini, l'ampleur et l'émotion du long-métrage étant trop forte. Car, avec "The Searchers", John Ford parvient à contenir toute l'essence d'un genre, d'un cinéma, en une oeuvre qui, encore aujourd'hui, arrive à vous rappeler pourquoi vous aimez le cinéma.

    La quête obsessionnelle d'un homme, à la recherche d'une part de lui-même, sa nièce, enlevé par des Comanches durant le massacre de sa famille. Voilà, avec quel récit, le cinéaste déploiera une richesse thématique vertigineuse. Car dans un simple regard d'Ethan Edwards (incroyable John Wayne), on comprend que cette détermination dont il fait preuve, se révèle être la vision alarmante d'un homme qui traque son humanité à travers la Monument Valley.

    Ford filme ainsi, avec une ampleur formelle d'une beauté tétanisante, ce décor qui écrase tout, des hommes jusqu'à l'espoir, espoir de retrouver ce que l'on a perdu, mais aussi, plus tragiquement, ce que l'on perd dans cette recherche, à l'image de cette scène magnifique et déchirante durant laquelle Martin abandonne Laurie, et par là-même la possibilité de vivre à nouveau, le tout avec une mélancolie poignante.

    Cette mélancolie provient aussi du fait que Ford met ici en scène le parcours d'un homme voué à la solitude, de part ses traumatismes, notamment celui de la guerre de Sécession. C'est cela qui le pousse à retrouver Debbie, et par la même occasion une place dans ce monde qui ne semble ne plus vouloir de lui. Et c'est cette soif d'exister qui poussera Edwards a vouloir abattre Debbie, dans une scène à la tension dramatique et émotionnelle d'une intensité rare, lorsqu'il apprendra que cette dernière est devenu la femme du chef de Comanches. La force avec laquelle Ford, en quelques plans brefs, fait ressentir tout le désespoir et la rage qui anime le personnage à cet instant est bouleversante.

    Mais tout cela est à mille lieux de la fin, la fin du voyage d'un homme détruit à la recherche de sa place, la fin d'une aventure humaine à la mise en scène d'une force inouïe, la fin d'un récit qui ramène tout les personnages à leur place. Même Wayne, qui comprend qu'il n'a plus rien à apporter à ce monde et que continuer à chercher, son humanité cette fois, est bien vain. C'est ce moment, d'une justesse phénoménale, que choisit Ford pour refermer la porte qui nous avait introduit à ce monde, nous laissant dans l'incapacité de parler de ce que l'on vient de voir, de ce désespoir et de cette humanité qui nous a bouleversée aux larmes, cherchant nos mots pour exprimer un avis, une critique, qui ne saurait de toute manière pas retranscrire la force de ce que l'on vient de vivre. Monsieur Ford, merci mille fois pour ce voyage.
    _domimi_
    _domimi_

    7 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2014
    S'il ne fallait en garder qu'un (de western), ça serait bien celui là.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 019 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2012
    C'est peu de dire que John Wayne et John Ford étaient en symbiose. Pas moins de 17 films en commun ont été le fruit de leur collaboration. "La prisonnière du désert" marque certainement l'apothéose de ce long compagnonnage de près de trente ans. John Wayne surtout y réalise sa meilleure performance apportant un démenti cinglant à tout ceux qui ne voulaient voir en lui qu'un cowboy au jeu monolithique. Les premières images montrant le cavalier solitaire sur les rochers de Monument Valley ne sont pas sans rappeler les entrées en matière de nombreux westerns de Clint Eastwood. Mais Ethan Edwards n'est pas l'homme sans nom des westerns du disciple de Sergio Leone, il revient vaincu de la guerre de Sécession chez son frère qui a épousé la femme qu'il aime. Ford n'a pas son pareil pour nous informer des enjeux et nous brosser les portraits psychologiques avec une économie de moyens d'une efficacité redoutable. Cet homme-là traîne avec lui une mélancolie sans nom qui se transformera en rage quand après être parti en patrouille à la place de son frère en territoire comanche il constatera le massacre de toute sa famille. Ne reste à ses côtés que Martin Pawley le fils adoptif de son frère, sang-mêlé cherokee. Toutes les frustrations accumulées ne peuvent trouver une issue que dans la recherche de Debbie la seule fille de son frère épargnée par les comanches et enlevée par eux . John Wayne, acteur mature dont la vie privée ne fut pas un long fleuve tranquille personnifie à nulle autre pareil le cowboy muré dans sa soif de vengeance et dans sa haine de l'indien qu'il rend responsable de tous ses problèmes. Il doit pourtant faire route avec le jeune Pawley dont la quête est tout aussi légitime que la sienne. Le temps passant et la poursuite s'éternisant , Edwards développera bien malgré lui un sentiment paternel finissant par comprendre "qu'un homme est ce qu'il fait et non ce qu'il est". Ford a été taxé de racisme suite à ce film et c'est profondément injuste au regard de l'ensemble de sa filmographie gorgée d'humanité. Ce n'est pas parce qu'on décrit le racisme que l'on adhère à ses thèses. Chez Ford ce sont les valeurs familiales qui dictent leur conduite aux hommes, quand Edwards va comprendre le lien indestructible qui unit Pawley à Debbie il n'aura pas d'autre choix dans la scène magnifique de la grotte que de prendre la jeune femme dans ses bras pour la ramener vers son milieu d'origine. C'est un homme transformé dont les certitudes ont volé en éclats qui repart en titubant vers son destin solitaire. Ford qui est un optimiste aura démontré avec cette quête de vengeance animale que le bien peut toujours l'emporter sur le mal et qu'un homme n'est jamais complètement irrécupérable. Difficile après ça de taxer le réalisateur de racisme. Deux heures durant Ford profite d'une des dernières occasions qui s'offrent à lui pour filmer Monument Valley qu'il aimait tant . Il sera largement aidé par le procédé Vistavision qui offre l'ampleur nécessaire à la majesté du site. La vision 56 ans après du film sur le support Blu-Ray est tout simplement époustouflante. Comme quoi les chefs d'oeuvre sont indestructibles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    La Prisonnière du désert étant réputé comme l’un des meilleurs westerns, c'était un bon moyen de voir si j’étais devenu plus réceptif aux histoires de cow-boys et d’indiens. Visiblement non. J’ai aimé le début, les extérieurs tournés en studio, le côté artificiel et mélancolique. Le reste m’a ennuyé, que ce soit l’humour vaudevillesque, certains acteurs qui surjouent, les scènes d’action répétitives ou le scénario, que j’ai trouvé un peu long et bizarrement construit (même s’il y a plusieurs choix narratifs qui ont une certaine modernité, comme les ellipses ou la lettre qui ouvre sur un flashback).
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    231 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    La Prisonnière du Désert est un film réalisé par un des plus grands réalisateurs du cinéma qui n’est autre que John Ford, un grand habitué du western. Nous sommes en 1868 au Texas. Ethan Edwards retourne chez son frère Aaron Edwards après trois ans d’absence. De retour parmi les siens il profite de ses neveux et nièces. Mais un jour une bande de Commanches va s’attaquer à la famille Edwards en l’absence d’Ethan, les Commanches vont massacrer la famille et enlever les deux nièces d’Ethan, Lucy et la jeune Debbie. Devant ce terrible drame, pousser par vengeance et voulant retrouver les deux filles, Ethan se lance sur les traces des ravisseurs avec deux compagnons. Une chasse longue, très longue qui durera cinq ans. La Prisonnière du Désert est sans doute un des meilleurs westerns du duo John et John. Avec son histoire de vengeance et de sauvetage désespérer La Prisonnière du Désert est un des plus beaux westerns de Ford et de John Wayne grâce à de nombreux éléments. Le scénario peut paraître assez classique à la base: un homme recherche pendant de longues années sa nièce enlevée par des Commanches et veut également venger la mort de sa famille. Mais ce simple scénario est intensifié grâce à la réalisation de Ford, aux acteurs magnifiques, aux scènes d’actions, aux paysages grandioses et à la puissance dramatique. Ce western est tout simplement grandioses avec ses paysages du Texas, plaines enneigés avec troupeaux de bisons et etc. Le film est rythmé par des fusillades efficaces entre les indiens et les « chasseurs » que sont John Wayne et Jeffrey Hunter, « la charge héroïque » de fin, si je peut me permettre le jeu de mot est spectaculaire, mais si certain trouve le film lent moi je le trouve passionnant avec cette histoire forte où les acteurs sont formidables. Certains pourront être dérangés par le racisme envers le personnage de Martin Pawley joué par Jeffrey Hunter, car voir John Wayne rejeté un de ses neveux est assez dur et les propos qu’il tiens sont assez choquant c’est vrai. Mais parlons des acteurs, celui qui crève l’écran est évidement John Wayne, le grand acteur John Wayne, il est tout simplement excellent dans son rôle et est vraiment un superbe acteur, toutefois son personnage l’emmène dans des périodes plus sombre et violentes comme quand il veut tuer Debbie, quand il tue des bisons sans s’arrêter ou les propos raciste qu’il tient, personnellement c’est la première fois que je le vois comme cela. Ensuite le compagnon de Wayne, Martin Pawley, est interprété par l’excellent Jeffrey Hunter qui livre une prestation génial, il y a un autre acteur que je retiendrais c’est Ward Bond qui joue le Capitaine Samuel Johnson Clayton qui possède un rôle un peu plus comique mais il est très bon dans son rôle, il y a également la présence de Nathalie Wood dans le rôle de Debbie plus âgés qui s’en sort très bien. Le film se conclue avec une porte qui donne sur le désert où on voit John Wayne qui contemple cette grande étendue de sable et de poussière et qui marche lentement, il a libéré la prisonnière du désert, il est donc maintenant le sauveur du désert, celui qui est prêt à tout pour affronter cette grande étendue de sable et arriver a ses fins, une très belle scène d’anthologie. Avec La Prisonnière du Désert John Ford signe un grand western et un de ses meilleurs avec comme acteur principale un des plus grands du Septième Art, John Wayne. Un film beau, fort, puissant et passionnant. Un chef d’œuvre, évidement.
    cylon86
    cylon86

    2 273 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2010
    Je ne suis pas un grand fan de John Ford mais ce western est excellent et on peut dire que c'est un grand chef-d'oeuvre. Le scénario est excellent, les acteurs aussi surtout John Wayne incarnant un marginal cynique et raciste. A la fin, on tire son chapeau.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    Censé être le sommet du western, « La Prisonnière du désert » lorgne plutôt en bas de la montagne qu'est le genre. Sans être mauvais le film de John Ford parait tout de même bien fade. Un scénario prévisible et beaucoup trop linéaire dessert une histoire ou Ford ne cesse de céder à la facilité. De fait au fur et à mesure on finit par ne plus s’étonner qu’une horde d’Indiens armés soit mis en déroute par la petite troupe de John Wayne au bout de trois ou quatre coups de feu. Ceci nous amène à parler de la distribution qui ne se signalera que par une force comique due à un jeu théâtral dépassé. De ce film on ne trouvera aucune poésie, peu d ’émotions. Comme si le film était prisonnier de son classicisme, rien ne surprendra. Trop convenue l’histoire en ressort peu palpitante. Unique oasis dans ce désert, la beauté de l’image ou le technicolor sert brillamment une magnifique photographie. Dommage que trop de grains de sables nous empêche de profiter pleinement du spectacle.
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