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    La Prisonnière du désert
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    189 critiques spectateurs

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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    233 abonnés 2 812 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2022
    Décors splendides et beaucoup de lyrisme pour cette Prisonnière du Désert (quel mauvais titre français soit dit en passant), film dans lequel John Wayne donne encore de toute son épaisseur à un personnage pas si glorieux, entre racisme et misogynie, dans une histoire de traque au long cours. Les longs développements offrent le temps d'explorer la psyché des personnages (parfois de façon très caricaturale), et le scénario installe suffisamment de péripéties pour tenir le spectateur, malgré quelques petites longueurs.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    91 abonnés 1 655 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2019
    Comme la plupart des western de ce type, il a beaucoup vieilli en termes d’image mais de scénario aussi où le gentil blanc vient à la rescousse de sa famille capturé par les méchants indiens. Le film a beaucoup de cliché, est peu intéressant sur le scénario ou les personnages secondaires. Il se laisse encore suivre mais ça a beaucoup perdu.
    DanDan
    DanDan

    79 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2023
    "The searchers" ou " la prisonnière du désert" est un classique western américain de John Ford au sommet de son art..beaucoup de réalisateurs comme John Millius ou Quentin Tarantino en passant par Martin Scorsese le cite comme un exemple du genre qui a permis à d'autre films de suivre comme les westerns de Clint Eastwood et bien d'autres...John Wayne est épatant dans le film ici vraiment il joue le anti-hero qui change tout au long du film et cette recherche incessante de cette prisonnière joue jeune par Lana Wood puis Natalie Wood...son acolyte dans le film Jeffrey Hunter au début un peu enfant tout au long du film devient un adulte..et presque surpasse John Wayne par moment..il a le physique d'un Elvis Presley avec un meilleur jeu d'acteur...Un bon vieux western qui ne vieillit pas...a voir et revoir une leçon de cinéma...
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2018
    Le film surprend tant par son constant mélange des genres que par son attachement à un héros assez peu recommandable. Si 60 ans plus tard il semble difficile d'acquiescer à la représentation qui est donnée des Indiens, on peut néanmoins noter l'effort de Ford de poser un regard bienveillant sur tous ses personnages. Ce que l'on retient surtout, cependant, ce sont ces superbes paysages et cette scène finale aussi réjouissante que déchirante.
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    33 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2011
    Excellent : Des decors magnifiques, un tres bon jeu d'acteur pour l'epoque (un peu théâtral, mais beaucoup moins que dans Gone with the wind par exemple).

    La structure narrative et le montage font très modernes, de meme que l'interraction entre et la presence de certains personnages par exemple celui de Mose Harper, le personnage un peu loufoque.

    Seule la musique fait un peu datee, mais au final on ne s'ennuie pas une minute.

    Je ne comprends absolument pas les gens qui disent que ce film est raciste! Le film traite du racisme, le personnage incarne par John Wayne est raciste, mais le message du film ne l'est absolument pas.

    Idem sur la supposée misogynie : Le personnage de Laurie, joue par la tres Jolie Vera Miles fait preuve de beaucoup de liberte pour une femme de l'epoque! Il ne faut pas oublie que le film se situe a la fin du XIXe siecle au fin fond du Texas!

    On voit d'ailleurs que de nombreux westerns se sont inspires de ce film : Dance avec les loups, True Grit...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    James Stewart pour « Winchester 73 » et « La flèche brisée », Kirk Douglas dans « L’homme qui n’a pas d’étoile », John Wayne dans « La prisonnière du désert », que du beau monde. Et surtout, des gueules du cinéma westernien comme je les aime. Des gueules délavées par la sécheresse et le ‘vent de la plaine’. N’est-ce pas Monsieur Huston ?
    Dans tous les cas, deux John pour le prix d’un, ça, ça vaut tous les shérifs. Qui maintiennent l’ordre, surtout. Et heureusement ! Car en signant et soignant « La prisonnière du désert » tel un vautour dévore sa proie, John Ford lisse et livre un énième western, sans précédent !, qui n’a aucun égal. Nous sommes bien entendu en présence d’un chef d’œuvre et du meilleur western classique (fordien) de tous les temps. John le réalisateur a décoché SA flèche pour atteindre sa cible : notre cœur. Je ne peux qu’approuver. Pour le considérer comme tel, et en savoir plus, lire analyses et critiques à ce sujet.
    Scénario : la maison familiale et le ranch des Edwards sont attaqués et décimés par les Comanches. Instantanément, Ethan part à la poursuite de sa nièce, enlevée par les indiens.
    Scénariste : Frank S. Nugent, auteur du « Massacre de Fort Apache », de « L’homme tranquille », des « Deux cavaliers », … . Vous l’aurez compris, le premier cador que je cite a très bien écrit l’histoire que John Ford voulait mettre en scène. Et John Ford, par sa maîtrise technique, artistique (pourquoi ne pas mentionner l’ouverture et la fermeture de l’histoire qui reflète un drame filmé à la hauteur des personnages, comme au théâtre ? Ca y est, la chose est dite !) et photo-paysagénique arrive à garder un rythme constant et fluide durant toute la durée totale du film. Total respect, Monsieur Ford. Et puisqu’il nous est permis d’en savoir plus sur tous les personnages qui tournent autour d’Ethan le frère vengeur (les seconds rôles sont nombreux), Monsieur le réalisateur appose sa marque de fabrique, tout en restant fidèle à ses idéaux, les paysages filmés en extérieur (sublimissible Monument Valley !!), les chevauchées sous le soleil du Texas, et moments plus intimes. Tout comme la musique de Max Steiner qui nous propose des envolées moriconiennes, lyriques à souhait. Max dégaine sa musique comme Wayne impose son charisme. Merci !!, Monsieur Steiner. Le compositeur de "Gone with the wind" et "Casablanca", c'est lui !!
    Ce n’est pas un réalisateur mais un maître du western qui nous a concocté une virée avec lui, dans son univers qui nous est finalement facile d’accès. Le metteur en scène de « Stagecoach » s’est emparé des meilleurs à tous les niveaux techniques (monteurs, compositeur, décorateurs, acteurs…) pour nous livrer son western classique le plus abouti de tous les temps. Dans son aboutissement, j’ai trouvé le final un poil longuet. Mais il le fallait. Avant que Ford ne referme son tableau de maître comme au théâtre. Et de faire d’Ethan (John Wayne), son anti-héros, comme Hawks l’avait fait dans « La rivière rouge », je trouve. Une mise en scène fluide, qui donne l’ambiance et qui nous permet de rentrer dans le film le plus aisément possible. Merci Monsieur le réalisateur.
    Tourné en Vistavision, « La prisonnière du désert », dédicacé à l’ami de toujours de John Wayne (Harry Carey Sr) est la seizième des vingt-quatre collaborations de John Ford avec John Wayne. On peut compter « Le massacre de Fort Apache », « Rio Grande », « Hatari »… . Harry Carey Jr, fils de, tournera ainsi nombre de films avec John Wayne parmi lesquels « Le fils du désert » et « La charge héroïque ».
    Au casting, donc, John Wayne, Harry Carey Jr, les deux sœurs Wood (Lana et Nathalie), Ward Bond, Vera Miles et Jeffrey Hunter (qui peine à s’imposer).
    Au final, « The searchers » (1956), western de légende produit par l’un des deux réalisateurs de « King Kong » (Merian C. Cooper), reste et restera ce film mythique pour l’aura et la classe indéniable du maître du western John Ford. Chef d’œuvre ultime et absolu du genre.
    Spectateurs, rechargez vos fusils délicatement et prenez le temps d’écouter le bruit de votre chien. Ce soir, la précision est de mise : boum !
    Julien D
    Julien D

    1 132 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    Dans l’histoire du cinéma américain le western fut le genre le plus perpétré par les grands réalisateurs, donnant à John Wayne, le plus célèbre acteur du genre, la carrière la plus importante d’Hollywood. Ce grand classique signé par l’illustre John Ford fait partie des pièces maitresses de ces films. On comprend aisément qu’il ait acquis ce statut d’œuvre culte tant sa mise en scène et ses personnages appartiennent maintenant et à toujours à la vision cinématographique du mythe de la conquête de l’ouest malgré que cette quête vengeresse soit basée sur une intrigue aussi plate que consensuelle. Ses grands espaces désertiques, filmés grâce à de splendides plans larges en Technicolor, servant de champs de batailles entre les courageux soldats et les indiens rebelles ainsi que les personnages, devenus depuis des clichés éculés, tels que le vétéran au caractère trempé, le révérend excessif ou le jeune couple de fermiers sont en effet les éléments clefs de cette épopée romanesque de référence qui offrit d’ailleurs à John Wayne d’incarner un rôle de héros étonnamment antipathique du fait de son racisme envers les Comanches.
    Acidus
    Acidus

    646 abonnés 3 669 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Un western de John Ford avec John Wayne? Rien de bien nouveau sous le soleil de l'Arizona. D'ailleurs, le scénario ne respire pas non l'originalité mais la qualité, elle , répond à l'appel que ça soit au niveau de la réalisation, des acteurs (malgré le fait que John Wayne campe toujours le même rôle) ou même de la musique. C'est bien foutu mais on peut dénicher nettement mieux dans le grand monde du western.
    Stephenballade
    Stephenballade

    365 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2019
    "La prisonnière du désert" a beau ne pas être le plus fameux western de John Ford, c’est un réel plaisir de découvrir ou de redécouvrir de vrais westerns. C’est vrai quoi, on a des indiens, des cow-boys, des fusillades et même des courses-poursuites, encore que celles-ci ne sont pas nombreuses (en l’occurrence seulement deux). Ce n’est pas tout : on y retrouve aussi la musique très spécifique qui a contribué au succès du genre, tout comme le genre a contribué à la popularisation de cette musique. En somme, tout ce qui a constitué la matière première de ce qui a fait l’âge d’or du western. Le cap est mis sur le Texas, en l’an 1868. En regardant "La prisonnière du désert", on ne peut nier que John Ford était l’un des maîtres artisans des films du genre. Non seulement il a su transposer un fait réel, mais en plus il a su prendre son temps pour aménager son long métrage de scènes d’action, de moments de tension (en particulier quand la famille se replie à l’intérieur même de leur petite ferme), de moments graves et même dramatiques, tout en développant suffisamment les différents personnages sans trop en faire, le tout saupoudré de quelques petites notes d’humour. Reconnaissons qu’à l’époque, on ne tournait un film que lorsqu’il était prêt, le temps de l’écriture demandant un gros laps de temps considéré aujourd’hui comme un luxe qu’on ne peut plus s’offrir. Et puis il faut dire qu’avec John Wayne (autre figure emblématique du western) dans les rangs, John Ford sait encore mieux que quiconque comment mener son affaire. Ben tiens, c’est que les deux John n’en sont pas à leur première collaboration ! Loin de là ! Mais là où on peut mesurer tout le savoir-faire du réalisateur, c’est lors de la scène d’ouverture : elle se fait sur des paysages mythiques (ceux de la Monument Valley avec ses célèbres tertres rocheux), filmés depuis l’intérieur d’une petite ferme située dans une région aride pour accueillir John Wayne en homme qui vient de quelque part de l’autre côté du désert. Mais le plus étonnant, c’est que les dernières images sont assez similaires à la scène d’ouverture, à la différence près qu’au lieu de voir la porte s’ouvrir, celle-ci se ferme, laissant John Wayne s’évanouir quelque part dans ce grand espace, comme pour signifier qu’une page de l’Histoire du Grand Ouest venait de se tourner. Seulement aujourd’hui, nous sommes au XXIème siècle, aussi il est très possible qu’on voit ce film d’un œil légèrement différent, même si la nostalgie du cinéma d’antan reste présente. Pourquoi je dis ça ? Eh bien parce que vous ne pensez pas que "La prisonnière du désert" pourrait être considéré comme étant un des ancêtres du road-movie ? Après tout, nous suivons nos héros sur des kilomètres et des kilomètres, jusqu’au Nouveau-Mexique ! Malgré la gravité du sujet et quelques actes barbares commis, ce long métrage est très regardable et reste tout public. John Ford a sans doute jugé inutile de montrer les exactions commises, comme par pudeur, laissant du même coup le spectateur avec sa seule imagination. Mais si "La prisonnière du désert" n’est pas retenu comme l’un des films les plus emblématiques du cinéaste, c’est sans doute parce qu’il y a quelques maladresses. Déjà, la Monument Valley ne se situe pas au Texas, mais sur la frontière délimitant l’Arizona avec l’Utah. Mais peut-on en tenir rigueur ? Je serai tenté de répondre par la négative, car les décors superbes ne desservent en rien l’intrigue, bien au contraire. Et puis après tout, en cette année de tournage qu’est 1956, il est (déjà) devenu difficile de trouver des milieux naturels si grandioses à cause des constructions à tout va… Parmi les maladresses, on notera aussi une musique trop présente pendant la prière funéraire. Et puis on notera aussi un jeu parfois un peu trop surfait, un peu trop théâtral. Bien que le cinéma d’antan fut ainsi fait, c’est visible dans les rôles féminins, mais plus encore chez Jeffery Hunter, celui-là même qui a incarné Martin Pawley. Mais cela ne gâche en rien la captivation du spectateur, lequel, à l’instar de John Wayne en Ethan Edwards, veut savoir ce qu’il est advenu de la dernière fille Edwards. Oui j’ai bien dit la dernière fille Edwards. Non je ne spoile pas, il n’y a qu’à regarder le titre de la version française, que je juge un peu maladroit. Très différent du titre original, "The searchers", j’aurai plutôt vu une traduction littérale, et tant pis si ça laissait entendre une histoire sur les orpailleurs. Quoiqu’il en soit,, "La prisonnière du désert" reste un bon film d’autant qu’on a de bonnes notes d’humour, comme je le disais plus tôt : entre le fameux Moïse à qui (là c’est un avis qui n’engage que moi) la voix française ne va pas du tout, et un duel qui commence de façon très singulière, il y a de quoi esquisser un sourire de temps en temps. Mais pour tout dire, je n’ai qu’un seul regret : c’est que le chef indien Eclair, brillamment interprété par Henry Brandon, ne soit pas plus exploité pour renforcer l’attachement du spectateur à la cause de Ethan Edwards et de Martin Pawley.
    moket
    moket

    460 abonnés 4 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Un grand western sublimé par une magnifique réalisation et la présence de l'immense John Wayne. Alors évidemment, les Indiens sont les méchants et les cowboys les gentils, mais l'ambiguité et le politiquement incorrect du personnage principal permet tout de même de relativiser ce côté manichéen. Le film sent très fort la testostérone (les femmes sont justes bonnes à attendre leur retour), mais il a tout de même un côté romantique et idéaliste assez charmant, incarné par Jeffrey Hunter. Une histoire plutôt belle finalement et relativement complexe qui mérite d'être (re)découverte.
    bobmorane63
    bobmorane63

    159 abonnés 1 908 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2008
    Je viens de découvrir ce film et je dois dire que c'est un chef d'oeuvre de plus que compte l'age d'or du cinéma Hollywoodien!!! Je n'ai pas vu beaucoup de films de John Wayne, hormis "Alamo" réalisé par l'acteur ou le cultissime "Rio Bravo" d'Howard Hawks, mais je pense que ce film a une place particulière dans la filmographie du légendaire cowboy solitaire, John Ford lui offre un role à contre emploi de son image, celui d'un homme qui peut basculer à tout moment du coté obscure comme le disent si bien les fans de "Star Wars" (rire). Ca fait drole de voir John Wayne dans un role comme celui-ci, loin de l'image du héros cool et sa déguenne légendaire, on croirait dans ce film qu'il peut déraper à tout moment, ça nous change et c'est tant mieux car il est la force de l'intrigue de "La prisonniere du désert" réalisé par un metteur en scène tout aussi intérressant, John Ford. L'histoire, celle d'un cowboy accompagné de son neveu qui, aprés le massacre de la famille brulés par les Indiens, partent à la recherche de leur nièce toujours en vie mais capturé qui les mèneront à une traque de longue durée, de surprises en désillusions. Bref, un film tout simplement magnifique qui n'a pas du tout vieillit malgré qu'il date de 1956. Un film que je conseille à tout cinéphiles, un régal des yeux, notamment pour son somptueux paysage appelé en Amérique "Le monument Valley", décor qui complete merveilleusement ce Western. John Ford est un grand cinéaste auquel il me tarde de découvrir le reste de sa filmographie. Le jeune Jeffrey Hunter est excellent aux cotés de John Wayne. A noter aussi, dans les seconds roles, la présence d'une actrice prometteuse qui fera du chemin dans le cinéma Américain, Natalie Wood.
    CH1218
    CH1218

    166 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Bien que je lui préfère d’autres westerns, « La Prisonnière du Desert » n’en demeure pas moins l’un de ses plus dignes représentants. Dès les premières images, le ton est donné tant les majestueux pitons rocheux de Monument Valley lui apportent une dimension épique. Orchestrée par un John Ford en grande forme, l’histoire s’étend sur les 5 années d’une quête pour retrouver une jeune fille enlevée par des Comanches. Le récit permet différents interprétations et est entrecoupé de quelques touches d’humour pas toujours bien utilisées, à l’instar de la séquence du mariage qui arrive, bizarrement, comme un cheveu sur la soupe par rapport aux scènes qui la précède. Figure incontournable du genre, John Wayne incarne un personnage complexe, ambigu et profondément anti-indien. Son racisme s’oppose entre autre au jeune et déterminé métis qui l’accompagne dans ses recherches, campé par un séduisant Jeffrey Hunter. Ward Bond, Vera Miles et Nathalie Wood complètent généreusement la distribution de ce grand moment de cinéma.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Si la "Prisonnière du désert" n'est certainement pas le meilleur film de Ford, il est avant tout l'un des plus grands rôles de la carrière de John Wayne qui oscille sans cesse entre bien et mal, à contre-courant de ses toutes premières apparitions de méchants, et plus tard, de grand gaillard au grand coeur. Avec cette "Prisonnière du désert", Wayne porte pour la première fois tout le film sur ses épaules. Et avec quelle maestria ! Son rôle d'Ethan demeure l'un des plus mythiques de l'histoire du western. Sa quête désespérée pour retrouver Natalie Wood enlevée par une bande de Comanches reste à ce jour une référence. Un très grand moment de cinéma.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Le film a une valeur sûre pour ses magnifiques plans des paysages de l'Arizona. L'histoire repose bien sur les valeurs fondamentales de l'Amérique, classant les Indiens comme de vulgaires sauvages. La réalisation de Ford est encore et toujours excellente, il est vraiment l'un des maîtres du western.
    pfloyd1
    pfloyd1

    107 abonnés 2 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Comment ce western peut il rafler autant de récompenses et d’approbations ? Voici le Western holywoodien par excellence, typique des années 50 avec tout ce qu'il faut de kitch. La moitié du film est tourné dans les studios, non seulement ça se voit à l’écran mais en plus ça casse l'aventure, on n'imagine très bien le grand John Wayne aller s'assoir au fond de la scène en carton après le clap. Ok c'est vrai que les dialogues sont un peu niais mais il faut replacer ce film dans son contexte, on est en 1955. Les acteurs ne sont pas des foudres de guerre non plus et pas mal d'incohérences, tout au long de l'histoire, finissent par agacer. C'est vraiment du western de plateau de cinéma. D'autres scènes sont heureusement tournées en milieu naturel, autant le dire , c'est très beau ! Revenons à l'histoire en elle même, bâclée à mon gout, et truffée de scènes coupées, dommage. Ce n'est pas un incontournable pour moi , en tout cas.
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