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    Godzilla Minus One
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    236 critiques spectateurs

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    ArthurHudon
    ArthurHudon

    26 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    Film le plus attendu de l'année pour moi et quel plaisir d'avoir pu le voir en salle et je suis vraiment triste pour tous ceux qui n'auront pas eu cette chance.
    Quelle claque ! Que d'émotions, de personnages forts et de scènes dantesques !
    Il met une raclée monumentale à presque tous les gros blockbusters américains avec leurs budgets monstrueux, quand on voit ce qui est fait ici avec l'équivalent de 15M de dollars, certains devraient en prendre de la graine.
    Joe Dredd
    Joe Dredd

    31 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Un pur chef d’œuvre! Tout est subtil, intelligent et sensible. Le lézard géant n'est finalement qu'un alibi à un film sur l'absurdité de la guerre, le reconstruction et la force de vie. Magnifique!
    RedArrow
    RedArrow

    1 543 abonnés 1 498 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    Soixante-dix ans, nom d'un Titan ! Soixante-dix ans que Godzilla a surgi des eaux sur un grand écran pour fouler la Terre de ses grandes pattes griffues et ne plus la quitter durant trente huit longs-métrages et de nombreux autres produits dérivés en tout genre !
    Némésis absolue de l'industrie du BTP japonais, incarnation du retour de flammes de dame Nature sur la catastrophe que nous représentons tous vis-à-vis d'elle, parfois aussi pris en train de faire le zouave en compagnie de bien trop nombreux collègues géants chargés de l'asticoter ou prenant son passeport US pour des résultats plus ou moins heureux au-delà de son océan d'origine, le monstre du film d'Ishirō Honda traverse les décennies pour rappeler aux humains qu'ils ne sont peut-être pas une espèce aussi dominante qu'ils ne le pensent et ravage notre bonne vieille Terre devant nos yeux de spectateur fasciné par ses écailles thermonucléaires.
    Alors qu'il s'apprête à enchaîner un second round avec King Kong outre-atlantique (on peut le ranger dans ses occupations de zouave que l'on citait), c'est donc au sein de son pays d'origine qu'il réapparaît une nouvelle fois via "Godzilla Minus One", feu d'artifice nippon magnifiant la longévité de l'icône reptile et devenu depuis un hit planétaire jusqu'à décrocher pour la toute première fois une nomination bien méritée aux Oscars 2024 (catégorie Meilleurs FX).

    "Bien méritée" car, en revenant dans le contexte d'un Japon post-Seconde Guerre Mondiale, le film de Takashi Yamazaki retourne à la symbolique première et passionnante de Godzilla (peut-être parfois un peu trop dénaturée au fil de propositions moins inspirées): un pouvoir de destruction implacable et imprévisible frappant un pays traumatisé par le choc de la guerre et de ses conséquences dévastatrices, notamment atomiques.
    En choisissant de se fixer sur un pilote kamikaze emporté dans la spirale toujours plus grande de sa culpabilité d'avoir sciemment échappé au sort dicté par ses supérieurs, "Godzilla Minus One" trouve en effet un adversaire parfait, à la hauteur de son grand reptile, habité par le déchirement terrible entre l'absurdité de cette condition suicidaire imposée qu'il n'a pas remplie (ainsi que la tragédie qu'il en pense en être le corollaire) et la possibilité de se reconstruire au travers d'une famille de survivants. Face au monstre que rien n'arrête, dont chaque apparition augmente en puissance de feu d'une façon tout bonnement époustouflante pour signifier son statut inamovible de Titan devenu subitement maître de la planète, ce soldat à l'existence broyée par le bulldozer de la guerre va devenir lui aussi un symbole: celui d'un peuple perdu devant les atrocités du champ de bataille mais qui, pour trouver un moyen de s'en sortir, va malgré tout s'opposer à ce nouveau bulldozer couvert d'écailles par sa seule volonté de ne plus revivre l'innommable, et ce non pas via le joug d'un commandement susceptible d'augmenter sa souffrance mais en tant qu'âme humaine collective, hurlant son besoin d'espoir et de jours meilleurs dans le combat démesuré l'opposant à Godzilla.

    Sur la base de ce discours crucial, vibrant et emportant toutes les forces vives d'une population désespérée dans son sillage, "Godzilla Minus One" construit sa formidable lumière éclatante d'héroïsme, peut-être elle aussi kamikaze mais traversée par une abnégation qui fracasse tout sur son passage, galvanisée par les plus habiles orateurs de ses personnages humains ou bien des péripéties nous prenant invariablement à la gorge par le suspense et les émotions à fleur de peau qui s'en dégagent (la poursuite maritime, la séquence en ville, l'affrontement final,... tout est pensé pour nous laisser scotcher à notre fauteuil avec une maîtrise visuelle qui ferait exploser la tête de n'importe quel réalisateur de blockbusters US récents).
    Évidemment, le film n'évite pas quelques petites longueurs dans ses temps morts, la redondance de certains points de son discours ou une accentuation quasi-théâtrale des sentiments de ses personnages mais, peu importe, tout cela est balayé d'un coup de queue de grand lézard pour laisser place à l'affrontement fabuleux de ces deux géants, l'un littéral capable de créer des champignons atomiques à la demande pour coupler le souffle au monde entier à et en dehors de l'écran (quelle scène !), l'autre constitué d'une mosaïque d'humains prêts à tout sacrifier pour ne plus avoir à revivre les plaies encore bien ouvertes de la bêtise humaine la plus carnassière.

    Et, comme un habitant de Tokyo éméché au saké qui n'aurait pas vu le pied de Godzilla s'abattre un peu trop près de lui, on ressort abasourdi, terrassé par la toute-puissance de "Godzilla Minus One", aussi bien par son intelligence de propos, le souffle contagieux de ses moments épiques ou le flot d'émotions qu'il nous a fait traversé que subjugué par le retour en force de Godzilla, le vrai, le seul, l'unique, celui que l'on aime et qui continuera à traverser l'Histoire du cinéma pour encore décennies. On en prend le pari, avec de tels films, ses rugissements n'ont pas fini de retentir dans les salles obscures.
    MIKIKI95
    MIKIKI95

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    Les américains sont ridiculisés. A tous les niveaux (coût, scénario, émotion, direction artistique). Enfin une vrai explosion nucléaire à l'écran qui nous laisse scotché à notre chaise. 15 millions... 20 fois moins que les Marveleries ou Monarchie et 1 million de fois mieux à tous les niveaux.
    Une branlé. Japon 100 / USA 0.
    Ajout à la demande des modos allocine :
    Les maîtres d'œuvres de cette réalisation ont livré l'histoire d'une famille recomposée et meurtrie d'après guerre. Dans un Japon traditionnel et dévasté où les codes d'honneur et de respect furent en pleine évolution. Un histoire très touchante, il est vrai que les acteurs masculins jouent à la "japonaise", le sur-jeux malgré tout ne désamorce aucunement les scènes les plus poignantes émotionnellement. A côté de cette trame extrêmement bien contée. Godzilla est enfin une véritable menace à l'écran. Il est extremement dangereux, surpuissant face aux humaines et leurs technologies et malgré le peu de moyen sur les effets speciaux qui parfois se font ressentir sur les textures ou animation, Godzilla est véritablement effrayant.
    En résumé ce film a petit budget dispose de deux axes de récits qui s'entremêlent, l'après guerre Japonais et sa reconstruction au travers d'une famille de survivants et un film d'action de Kaiju d'une envergure rarement atteinte dans les films américains.
    Mention spéciale aux explosions nucléaires provoquées par Godzilla. J'ai adoré Oppenheimer mais au niveau de l'envergure des explosions nucleaires filmés à l'écran Nolan a trouvé son maître et il est Japonais.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    815 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    Un vrai bon opus, mais qui ne touche pas le génie de Shin Godzilla en terme de représentation horrifique/métaphorique/philosophique du Roi des monstres.

    Avec Godzilla Minus One, on replace Gojira dans un cadre post-WW2, pour nourrir un film de guerre incarné et humain. C'est impressionnant pour son budget, avec de beaux moments de tension, et un climax semblant tout droit sorti de Dunkirk (excellente OST par ailleurs).

    Je regrette peut-être un héros un peu monolithique (mais avec un vrai parcours), moins de destruction massive que je l'espérais (une séquence bien musclée à Ganji puis le reste du film est sur l'eau) et surtout un choix scenaristique un peu honteux lors de l'épilogue.

    Mais pas de fine bouche, ça fait plaisir de voir Godzilla aussi bien respecté comparé aux daubes du Monsterverse américain.
    Junk H.
    Junk H.

    7 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2023
    Je fais partie des chanceux ayant pu le voir en 4d, et que dire a part que c etait un grand moment dans ma vie de cinephile. Ce fut incroyable, un film taillé pour la 4d, et probablement le meilleur Godzilla.
    lmc-3
    lmc-3

    233 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    (en VO)
    15 millions de dollars donc ?..
    Godzilla par des japonais, ce n’est pas ce film de Kaijū américain présentant d’un côté "les vilains militaires" écervelés tirant sur le gros monstre en utilisant des héros sans peurs ni craintes et une puissance d’arme à volonté, sans réaliser que tout ce qu’ils y gagnent c’est des pertes humaines, et de l’autre des scientifiques un peu glands, tous sans saveur, sans attache auprès du spectateur, placés au second plan loin derrière cette compilation de une heure et demie de combats et de destructions pour un film de deux heures.
    Godzilla Minus One se situe après la seconde guerre, militaires, comme civils, sont traumatisés par la guerre, par les attaques suicides, par tous ces morts dans leurs proches, par le fait d’avoir survécu, par les bombes, par les radiations, par la maladie, par la famine: par leur misère; Un peuple au bout de ses peines.
    Et c’est dans ce cadre là qu’on nous présente les différents personnages du films, du kamikaze déserteur à la sans-abris ayant pris garant d’une orpheline en passant par quelqu’un vivant dans les décombres de sa maison au milieu d’un lieu rasé, et d’autres: des personnages profonds, complexes, dont le niveau d’attache auprès du spectateur est important, et avec qui la moindre perte humaine est une tragédie ET dans le film, ET pour les spectateurs.
    Et seulement LÀ, Godzilla s’ajoute à l’addition.
    Les humains sont épuisés, découragés, en sous-effectifs, ne possèdent presque rien avant même d’avoir à affronter le Kaijū, et c’est, dans ce contexte, qu’ils doivent le vaincre.
    L’action et le spectaculaire sont au second plan, les apparitions de Godzilla sont occasionnelles; le film se concentre sur le développement des personnages en quête de reconstruction de leur vie.
    En ce qui me concerne c’est un grand oui.
    Et puis voir et entendre des japonais hurler « Godzilla !!! » quoi…
    En revanche spoiler: la fin est ridiculeusement trop heureuse, creusant même au-delà de la fin clichée! Le gars qui a un parachute, si le film avait été occidental, ça aurait été couru d’avance, là j’ai eu des petits doutes jusqu’à ce que ce soit confirmé; mais la fille? survivant elle aussi? après tout ce que son décès avait déclenché? sérieusement?

    Vivement une éventuelle suite.
    Grotesque que le film ne soit projeté que deux jours en France quand on constate son succès à l’international…
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    "La longévité de la saga du lézard radioactif géant gonfle encore et toujours. Qu’y a-t-il encore de fascinant pour ces films de monstre, qui mêlent intimement les codes du film catastrophe à son ADN ? Pourquoi est-ce que Godzilla, grand monument de la Toho et de la pop culture, semble immortel à l’écran ? La réponse est dans Godzilla Minus One, qui ne risque pas de décevoir les fans de kaiju eiga et de sensations fortes dans ce portrait du Japon d’après-guerre."

    "Pour Takashi Yamazaki, ce Godzilla Minus One constitue un souffle libérateur, car le nombre d’œuvres embarrassantes qu’il a réalisées auparavant ne manquent pas (Space Battleship, Lupin III : The First). Tout laisse cependant croire que cette nouvelle altération du roi des monstres peut fièrement marcher dans le sillage de Shin Godzilla et il piétine sans peine les blockbusters hollywoodiens de ces dernières années, pour seulement 15 millions de dollars de budget. Qu’on ne s’y trompe pas, on peut reconnaître de nombreux défauts d’écriture chez le cinéaste, mais en aucun cas le manque flagrant de générosité époustouflante est à pointer du doigt. Ce qui est largement suffisant pour éclipser les faiblesses de ce pur objet de divertissement."

    "Takashi Yamazaki remet les cartes de l’avenir dans les mains de ces citoyens et soldats survivants qui ont tout perdu, jusqu’à leur honneur. Et malgré le sacrifice et les regrets de chacun, tout ce beau monde est appelé sur le front d’une nouvelle menace inconnue, au large des côtes nippones. La guerre ne semble pas terminée et Godzilla est de retour pour un grand terrassement. [...] Yamazaki en appelle également à un mélodrame qui n’est certainement pas avare en bons sentiments, même s’il manque encore de finesse dans l’écriture des personnages pour parfaire la tragédie humaine qui se joue devant nous. Pas non plus question de rester de marbre face à un deuil national qui se rejoue l’écran, car l’étrange et la poignante complicité entre Kōichi, Noriko et un enfant a tout le potentiel de vous émouvoir le temps de belles promesses. Puis, dans un silence ou dans une impulsion musicale méticuleusement composée par Naoki Sato, l’émotion est formidablement accompagnée, jusque dans la réutilisation du thème mythique d’Akira Ifukube.

    "Rares sont ceux qui ont pu se rendre dans les quelques salles combles d’IMAX et de 4DX, uniques points de chute pour accueillir Godzilla Minus One, les 7 et 8 décembre 2023. Bien qu’une grande partie de l’intrigue puisse sembler programmatique, cela n’enlève en rien les sensations exceptionnelles que peuvent générer un tel spectacle, audacieux, tonique, solidaire et inoubliable. On se laisse volontiers marcher dessus par des blockbusters aussi généreux et sincères que celui-ci. Et dans le fond, les spectateurs ne demandent que ça. Il nous tarde déjà de retrouver Godzilla au sommet de son trône, reconquis avec ferveur. Longue vie au Roi des Monstres."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Shiki
    Shiki

    67 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Un film à la hauteur de sa réputation.
    Le retour du vrai Godzilla, traumatisant, flippant, effrayant. Un film maîtrisé avec son ambiance oppressante et ses scènes d'actions épiques.
    Un régal.
    florian t.
    florian t.

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    Meilleur godzilla sans hésiter.

    L'histoire est très humaine et pour une fois dans un godzilla on en a quelque chose à faire des personnages dans un godzilla. Le film est touchant, intélligent, avec des scènes inscroyables. L'une des scènes va rester graver dans ma mémoire et fera passer tous les futurs godzillas pour des enfants de coeur.

    Alors le monstre en lui même est moins bien réalisé que dans les autres godzillas réçents mais je l'ai trouvé infiniment plus impactant (notamment à cause de la scène mémorable).

    Bref je mets 5 car c'est un petit bijou. J'ai doré le fait que ce soit un film japonais, ancré dans la culture et l'histoire japonaise d'après guerre.
    Kouyere
    Kouyere

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2023
    j'ai decouvert godzilla avec ce film et quelle decouverte!
    C'est a la fois touchant et terrifiant. Et la salle sublime ca a merveille.
    selenie
    selenie

    5 510 abonnés 6 032 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Si le film reste un film de SF voir fantastique le titre rappelle aussi le contexte social et militaire, spoiler: le pays est exsangue et doit se reconstruire et donc le titre renvoie aussi au chef d'oeuvre "Allemagne Année Zéro" (1948) de Roberto Rosselini. Le film débute directement dans le vif du sujet, malheureusement déjà avec des maladresses et des invraisemblances. En effet, Godzilla mord de petits humains sans les manger ou les écrase mais quand ensuite on voit les corps ils sont quasi indemnes (?!), sans compter l'absence magique de sang. Le film aborde donc plusieurs thèmes mais les meilleures parties restent celles avec Godzilla, un monstre dont le design reste fidèle au premier monstre "Godzilla" (1954) mais qui pêche par une absence totale d'âme dans les yeux, mais on apprécie aussi le travail sur les effets visuels de destruction qui restent bluffants avec un budget au moins 10 fois inférieur aux productions hollywoodiennes. Le happy end est capillotracté et est assurément un mauvais choix, surtout qu'on repense à la scène fatidique où on se dit qu'elle avait le temps de plonger avec lui (vous comprendrez !). En conclusion, on adore tout le contexte post-39-45, Godzilla lui-même et les effets visuels lors des face à face, mais c'est malheureusement arasés par des incohérences trop nombreuses
    .
    Site : Selenie.fr
    Samuel S
    Samuel S

    10 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    je venais decouvrir la 4dx et franchement une reussite pour ce type de film, en ce qui concerne le scénario vraiment une reussite, une dramaturgie ce met en place et les acteurs sont vraiment fabuleux en vost on ressent le sentiment qui règne autour de Godzilla les effets speciaux sans etre omniprésent sont justes et Godzilla est parfait comme monstre. pour moi un excellent film pour cette fin d'année.
    Zaldi
    Zaldi

    41 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Un bijou, un chef d'oeuvre, une masterclass, les descriptifs élogieux sont nombreux pour décrire ce que je viens de voir. 15 millions pour ce film, 15 millions !! La grande majorité des blockbusters de ces dernières années peuvent aller se rhabiller. Enfin un film Godzilla où l'on a peur et où l'on est terrifié à chaque apparition du monstre géant. Les acteurs sont justes, la musique accompagne parfaitement chaque scène et alors les effets visuels...juste wow ! On comprend mieux pourquoi il est sélectionné aux oscars. L'histoire est extrêmement touchante, j'ai même versé une larme. Le fait de filmer les scènes de Godzilla du point du vue d'un humain rajoute une dimension encore plus épique à l'oeuvre et permet une immersion encore plus réaliste. Enfin l'iconisation de Godzilla est parfaite et l'unique déception que j'ai c'est que le film ne dure pas plus longtemps tant j'aurais aimé en voir plus ! Rien à dire je me suis régalé...bravo à toutes les personnes qui ont travaillé sur ce film.
    Fiers R.
    Fiers R.

    60 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2023
    Avant toute chose, il faut préciser que l’on juge le film en tant que spectateur non japonais. En effet la créature de Godzilla fait partie intégrante de la culture et du folklore nippon depuis des décennies et régulièrement une nouvelle itération avec « la bête » en tête d’affiche sort dans les cinémas japonais. Si on ne compte pas ceux réalisés à Hollywood (celui de Roland Emmerich en 1998 et la saga du Monsterverse de la Warner depuis quelques années), Godzilla est à la tête de plus de trente films. C’est un peu l’équivalent oriental de notre James Bond britannique! Il fait partie intégrante du paysage cinématographique japonais qui a une manière bien à lui de le traiter et de l’appréhender dans ses productions; mais une manière qui n’est pas forcément adaptée au public occidental, hormis peut-être les fans hardcore de la bête. Cette précision a toute son importance dans la critique qui va suivre.

    En effet, car si ce « Godzilla – Minus One » semblait prometteur de prime abord, on est vite déçu au niveau du grand spectacle (on compare forcément aux récentes et impressionnantes versions américaines en termes de grand spectacle et de séquences de destruction massive). Pareillement, le design de la bête prête un peu à rire, Godzilla semblant mal proportionné et animé de facon brinquebalante la plupart du temps en plus d’effets spéciaux parfois limites. Et que dire du jeu des acteurs qui nous apparaît souvent mauvais. Poussif et outré dans leurs réactions, on n’y croit pas une seule seconde... Ce qui est souvent l’apanage de certaines productions asiatiques mais qui est très (trop) marqué ici. Comme il est probable qu’à l’inverse, le jeu des occidentaux apparaît fade pour les japonais. Il n’empêche, difficile d’accrocher et de ne pas rire parfois alors que le sujet est sérieux ou que des événements ou rebondissements semblent gros et téléphonés (un personnage qui survit comme par magie par exemple). Idem quand la menace ne nous apparaît absolument pas menaçante mais, au contraire, amusante et qu’on n’adhère pas toujours à la prestation des acteurs. C’est donc compliqué... Très compliqué! On peut en effet trouver ces deux heures très longues et se demander ce qu’on est venu faire là.

    Il faut cependant nuancer le propos à bien des égards. Par exemple, le budget de ce « Godzilla – Minus One » est de 15 M$ soit dix fois moins que ceux produits par le cousin américain. Il y a un début d’explication. Ensuite, tous les films mettant en scène le lézard géant ont en filigrane une critique de la société japonaise un peu comme certains films de zombies dans les années 80 (ceux de Romero en premier lieu). Ici, le contexte post-Seconde Guerre Mondiale est une valeur ajoutée qui donne un cachet indéniable et original au film. On y parle de soldats kamikazes et d’honneur mais aussi d’un pays complètement dévasté que les puissances étrangères ont laissé sur le tapis face à une menace dont ils sont un peu les instigateurs. Et puis on ne peut nier que quelques séquences sont réussies (les prémisses notamment, du meilleur effet) ainsi que quelques séquences de destruction correctes et relativement impressionnantes. Mais on trouve quand même ces deux heures longues et pas forcément adaptées à tous les publics. Pour amateurs donc...

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