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ConFucAmuS
523 abonnés
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3,0
Publiée le 21 janvier 2024
Ça fait un drôle d'effet de découvrir ce Minus One, tourné au bercail et à l'économie pour renforcer l'icône septuagénaire alors qu'Hollywood se prépare à la dénaturer encore plus si on en juge d'après les premières images de Godzilla X Kong. Au Japon, on garde le cap et il est avant tout dirigé vers l'humain. La créature n'a jamais cessé de lui renvoyer son amour de l'atome en pleine face (le spectre d'Hiroshima et Nagasaki plane), il accule aujourd'hui la nation mais particulièrement un kamikaze déserteur qui doit accepter l'impossibilité d'une nouvelle fuite. Takashi Yamazaki n'a pourtant pas l'intention de réciter un discours va-t-en-guerre, tout à fait hors de propos vu le sujet (et le passif). Il s'agit avant tout de reconstruction et de recomposition sur plusieurs niveaux de lecture. Il prend également ses distances avec le patriotisme coupée du rationnel, qui se traduit ici par les notions d'honneur et sacrifice qui hantent Shikishima, le héros. C'est dommage qu'il ait la plume aussi lourde concernant le personnage principal et dans ce final, franchement mauvais, car Yamazaki était près d'achever un modèle pour les années à venir. Pour ce qui est du spectacle, c'est une réussite. Je tiquerai peut-être sur une poignée de plans sur la gueule de la bête, mais il s'agit d'une question de design. Sur le rendu, Minus One est un grand pas en avant par rapport à Resurgence (Shin Godzilla, 2016). L'introduction est manquée (plate, en réalité) mais la poursuite en bateau et la destruction d'une ville recèlent d'images puissantes car toujours traitées à échelle humaine. Yamazaki aurait dû pousser cette logique dans la partie intimiste, histoire d'éviter les outrances d'un mélo pas inspiré.
Drôle de film qui fait penser a des films des années 50-60 avec des acteurs qui surjouent et a l 'héroïsme japonais. Bonne idée de situer l'action après guerre avec un kamikaze raté. Monstre un peu kitch , film un peu long , melange de genre mais pas déplaisant au final.
Si ce Godzilla se révèle moins tape-à-l'œil que tous ses prédécesseurs au niveau des effets spéciaux - quand même ici très bons, c'est juste qu'ils ne sont pas omniprésents -, il donne également le sentiment d'être plus authentique. Déjà, il est japonais, et Godzilla est d'origine japonaise. Il se passe entièrement au Japon, c'est un retour aux sources bienvenu. Ensuite, effectivement, comme j'avais pu le lire, il présente le monstre assez fréquemment du point de vue des humains, moins en vue du dessus. Enfin, il pose un contexte, il fournit une histoire digne de ce nom. Ma note s'explique par le fait que, même si je n'espérais que du bonheur pour le personnage principal, j'ai eu du mal à m'attacher aux divers acteurs.
Godzilla Minus One, réalisé par Takashi Yamazaki, marque un retour aux sources captivant pour le monstre emblématique du Japon. Dans un paysage dominé par des productions hollywoodiennes souvent critiquées pour leur manque d’âme, de créativité, et des personnages peu développés, le film japonais propose une approche rafraîchissante et sincère du genre des monstres géants.
Le film s’ouvre sur une attaque spectaculaire de Godzilla sur une petite île, montrée du point de vue des habitants. Cette scène, capturée avec un plan-séquence impressionnant, réussit à équilibrer le spectacle visuel avec une connexion émotionnelle palpable. Contrairement à certaines productions américaines, qui négligent souvent l’impact humain des catastrophes monstres, le réalisateur prend soin de dépeindre de manière réaliste les conséquences dévastatrices de telles attaques.
Godzilla Minus One suit un schéma narratif simple mais efficace, centré sur un protagoniste traumatisé cherchant à se racheter. Le film prend le temps de développer les personnages et d’explorer les répercussions émotionnelles des attaques de Godzilla. Cette approche plus lente et sérieuse permet au spectateur de s’immerger davantage dans l’histoire et de ressentir l’impact des événements sur les personnages.
Les scènes d’action du film se démarquent par leur maîtrise technique. Le réalisateur parvient à maintenir un équilibre entre le grand spectacle visuel et une représentation réaliste des dégâts causés par Godzilla. Les effets spéciaux, bien que numériques, parviennent à évoquer une esthétique unique. Cette approche visuelle apporte une texture et un poids aux scènes d’action, contrairement à certaines productions américaines du même genre.
C’est aussi intéressant de suivre le Japon à cette époque et quelques dialogues sont assez incroyables à entendre dans un film japonais et je trouve que cette évolution est surprenante et plaisante et montre que les japonais commencent à ouvrir les yeux sur leur politique.
Ce film a été pour moi un réel plaisir, j’ai adoré du début à la fin et le fait qu’il y ait un scénario, que le film prenne son temps à montrer ses personnages est très plaisant. Heureusement que le deux jours où il a été diffusé a permis qu’il ressorte au cinéma sur une plus grande période, à des heures convenables et encore plus en IMAX !
Godzilla de retour au pays ! Après une saga américaine convaincante bien qu'un peu aseptisé, il quitte son nouveau pote le grand singe pour revenir à ses origines japonaises. On peut dire que le choc culturel est là ! Godzilla prend des fesses et ça se ressent. Il est lent, raide, on se demande s'il n'aurait pas besoin d'un déambulateur. Ce film bénéficie d'une technologie visuelle actuelle et d'effet spéciaux convaincants, mais au service d'une mise en scène et d'une réalisation d'un autre temps. Ou peut-être qu'on n'a pas vu assez de film japonais dernièrement, mais vraiment, on a l'impression d'être devant un film des années 80. Compliqué de se mettre dedans, le début du film est fastidieux pour nous, pourtant, en s'accrochant, on finit par se prendre au jeu. Pire, on se retrouve même à trouver la bataille finale vraiment épique, grâce notamment à la musique, on en ressort convaincus et contents. Bref, un film qui partait mal, mais qui finit bien, enfin ça dépend pour qui !
Un film d'action à la sauce japonaise, il change par rapport aux films américains et on passe un bon moment. Moins d'artifices les acteurs sont plutôt bons. Sans être un chef d'œuvre, ça se regarde très bien.
Après des débuts un peu poussif sur le fond et déroutant sur la forme, on se laisse finalement embarquer. Le style est old school mais boosté par des moyens modernes ultra spectaculaires. Le fond, bien qu’un peu simpliste, mais les personnages finissent par être attachant et leur détermination entraînante. Le final est spectaculaire, inventif et haletant.
Film de science-fiction, écrit et réalisé par Takashi Yamazaki, Godzilla Minus One est un long-métrage de bonne facture. L'histoire se déroule en 1947, peu après la Seconde Guerre mondiale, et nous fait suivre Kōichi Shikishima, un kamikaze déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, qui va à nouveau devoir faire face au monstre afin de sauver l'humanité. Ce scénario s'avère prenant à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus de deux heures. Une durée qui aurait tout de même pu être un peu écourtée pour mieux condenser le récit. Celui-ci est assez basique puisqu'il consiste à protéger le monde d'une menace géante détruisant tout sur son passage. Une intrigue à la structure déjà-vu un nombre incalculable de fois puisqu'il s'agit du trente-septième film mettant en scène la créature. Ce n'est donc pas cette confrontation qui est l'élément le plus intéressant, mais d'avantage les thématiques traitées à travers ce combat, notamment la peur du nucléaire. On retiendra surtout la romance et la construction familiale qui tient une place tout aussi importante. Le ton se veut dramatique et l'ensemble est porté par des personnages appréciables, interprétés par une distribution comportant Ryūnosuke Kamiki, Minami Hamabe, Yuki Yamada, Munetaka Aoki, Hidetaka Yoshioka, Sakura Andō, Kuranosuke Sasaki et Miou Tanaka. Tous ces individus entretiennent des rapports procurant quelques petites émotions. Des échanges soutenus par de bons dialogues. Sur la forme, la réalisation du cinéaste japonais est bonne. Sa mise en scène a de l'ampleur ce qui permet d'offrir des scènes de confrontation ou l'on ressent bien la grandeur de la créature. Hélas, les environnements sont assez vides et les effets spéciaux pas totalement convaincants. L'animation de Godzilla paraît vraiment rigide et son regard ne dégage rien, si ce n'est du vide. Même son allure et sa texture sont étranges. Résultat, pas de grand spectacle à l'écran, les scènes d'action étant au final peu fréquentes. La reconstitution d'époque est elle honorable. Ce visuel peu impressionnant est accompagné par une bonne b.o signée Naoki Sato. Ses compositions ont un véritable impact sur les images et collent bien à l'action. Reste une fin attendue venant mettre un terme à Godzilla Minus One, qui, en conclusion, est un film convenable mais loin d'être indispensable.
j'avais vu beaucoup de critiques énormes sur Youtube, ce qui m'a donné envie de voir le film. Réalisé avec un budget assez pauvre, le film est une réussite. On s'attache aux personnages, ce qui est rare pour un film de monstres. Personellement j'ai tout de meme été géné par deux choses .Le jeu des acteurs qui est toujorus en surjeu dans au Japon on le sait bien et les effets spéciaux spécifiques quand on voit la tete du monstre . Les scènes de destruction sont réussies mais le monstre fait un peu trop figé à mon gout, dommage. Mais à découvrir tout de même
Le Japon se remet à peine de la Seconde Guerre mondiale, qu'un péril gigantesque émerge au large de Tokyo. Koichi, un déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, voit là l'occasion de racheter sa conduite pendant la guerre.
Je n'aurais pas forcément misé sur ce film et... j'ai bien eu tort, c'est le meilleur film Godzilla que j'ai vu a ce jour, bonne histoire, excellents effets spéciaux, une VF plutôt correcte (V.J en Dolby Atmos que je tente une prochaine fois) et un godzilla meurtrier où j'ai préféré sa version jeune du début du film dans sa façon de bouger qui avait l'air plus "naturelle" que la version adulte, la photographie est correcte, un peu délavée parfois et j'aurai aimé un peu plus de contraste... J'ai adoré aussi l'époque, plutôt bien retranscrite ici. Bravo, je me suis pris une belle claque, malheureusement sortie en France par chez moi que sur deux trois jours et j'appréhendais d'aller le voir sans réels retours. Sinon... godzilla...il "marche" sur l'eau ou bien....?
À tous les niveaux le film se savoure. Qu'on y aille pour assister à un très bon film de monstres, ou que l'on attende du film un peu de sens et de profondeur chez les personnages, ou même encore pour le plaisir d'y voir mêlé à ça un environnement qui reproduit avec beaucoup de qualité le Japon d'après guerre et ses traumatismes post-Hirochima ... tout ici est de très bonne facture et de nature à combler de multiples degrés de sensibilité. Godzilla Minus One n'a rien à envier aux super productions américaines qui auraient fait moins bien en dépensant 10 fois plus .
Ce film relate encore une fois cette créature si populaire au Japon qu'est Godzilla. Mais, l'histoire est bien écrite, les personnages sont attachants et on a beaucoup d'empathie pour eux. Quant à la créature, visuellement c'est beau, très beau. Godzilla est imposant et effrayant. La mise en scène est bonne et on est pris pendant plus de 2h. Un bon film d'action.
Un Godzilla japonnais pour un public attaché à la culture japonaise, son histoire, son style et surtout Godzilla, historiquement parlant. Des scènes bluffantes, d'autres très lentes. Je regrette seulement un manque de mobile pour Godzilla dans ses actes de destruction.
L'intérêt de ce Jurassik Park à la japonaise réside plus dans son contexte historique que dans ses scénes d'action, pourtant réussies. L'histoire se situe au lendemain de la capitulation japonaise de 1945, et l'occupation de l'Empire du Soleil Levant par les américains. Rarement évoquée au cinéma, cette période de reconstruction et de démilitarisation est malheureusement peu et mal utilisée par le réalisateur et se traduit par des scénes de mièvrerie pesantes. Reste donc les scénes d'action, qui réveillent le spectateur, impressionné par leur cadence et leur réalisme.