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    The West Wing : À la Maison blanche
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    68 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Certainement la meilleure série qui existe. Finesse intelligence, scénario captivant et enrichissant...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Certainement la série la plus complète de tous les temps au même titre que "x-files".
    Une realité Americanisée et romancée certes comme on s'en doutes a la vue du titre mais uniquement dans le meilleur.
    Tous les sentiments sont au rendez vous , et surtout l'intelligence est omniprésente.
    C'est fin sans être élitiste(coucou "house of cards"..) ,et n'a pas vocation a donner des leçons de morale.
    Pas de bimbo ou gueules d'anges inutiles,uniquement des cerveaux.
    Les dialogues fusent a 1000 a l'heure et sont captivant.Réussir a n'avoir aucun temps mort est une épreuve que cette série a passé haut la main ,ce qui ne gâche rien.
    Des scènes mémorables (celle de l'eglise est magistrale!!!!) et des "heros" charismatiques au plus haut point.
    Pour tous les septiques persuadés de devoir subir des discours patriotiques pleins de bon sentiments ,pronant les valeurs americaines ou bien encore des series a la chaine de débriefing techniques pompeux juste la pour credibiliser les dialogues,je vous rassure ce n'est pas le cas.
    La critique de la société americaine y est permanente et très juste , dans tout type de sujet abordé(du plus serieux au plus loufoque).
    le quotidien de la maison blanche est subtilement raconté( mention speciale a l’épisode "11 septembre" ,étonnant ) , le but n’étant pas de tirer sur qui que ce soit dans le but de dénoncer quoi que ce soit.

    Une serie qui vous ferait oublier que ce sont des acteurs ,donnant meme envie(pour ma part) de cotoyer les personnages qu'ils interpretent.

    un chef d’œuvre dont on ressort différent que je conseille grandement.
    JM-RNS
    JM-RNS

    34 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Cette série est brillante. L'écriture est magistrale. Les thèmes abordés sont visionnaires : la candidature latino (qui fait penser celle d'Obama), le traité transatlantique, l'accident de centrale (qui préfigure Fukushima), ... pour n'en citer que quelques uns.

    L'approche est résolument positive et optimiste... idéaliste. Des hommes d'états exemplaires et conscient que les valeurs qu'il défendent sont limitées par d'autres enjeux : les lobbys, la guerre de la communication, la stratégie politique... Et par ce fait, cette série est aussi instructive.

    Une version moderne d'Arthur et de ses chevaliers de la table ronde, de ses idéaux, de ses luttes.

    Du premier épisode pilote, écris comme une véritable symphonie, au dernier, des adieux d'une élégance rare, "A la maison blanche" est aussi toujours divertissant et drôle.

    Malgré une saison un peu plus faible suite au départ d'Aaron Sorkin et Rob Lowe, John Wells garde le cap et fini par retrouver un bon rythme, surtout sur les deux dernières saisons qui suivent un nouveau candidat, Santos, successeur de Bartlet.

    Une série incontournable pour toute personne qui s'intéresse à la démocratie et à sa mécanique et encore plus pour toute personne qui ne s'y intéresse pas.
    Saint-Just2
    Saint-Just2

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    L'enlèvement de sa fille pousse le président à abdiquer temporairement: il est remplacé par un républicain et l'équipe se trouve conséquemment en difficulté entre ses devoirs d'obéir au nouveau président et la volonté de ne pas aller contre Bartlett. Léo se trouve donc au centre des débats et c'est lui qui va se charger de diriger les débats. La fin de la crise et le retour de Bartlett ne donne qu'un semblant de retour au calme: Josh, abandonné par tous (en particulier par Léo et Toby), vit un calvaire à cause d'une petite erreur qui révèle un idéalisme qu'on ne lui avait pas connu à ce point-là, calvaire qu'il va devoir résoudre absolument seul; Bartlett, affaibli par la terrible épreuve qu'il vient de subir, semble moins dans le coup et Léo prend de plus en plus de décision seul; Will, quand à lui, en a assez de servir de punching-ball à tout le monde (en particulier à Toby) et quitte la Maison Blanche pour travailler avec le nouveau vice-président Bill Russell (Gary Cole) qui a remplacé le malheureux Hoynes. L'homme est assez médiocre mais sa tendance à ne pas faire de vague plait aux républicains du Conseil qui imposent conséquemment ce choix. Toby, quand à lui, voit avec émotion la naissance de ses jumeaux mais échoue à reconquérir son ex-femme. Le temps s'écoule beaucoup à-partir de la mi-saison (ce qui sera également le cas jusqu'au milieu de la suivante) mais les derniers épisodes donnent d'une part un rôle important à la désormais plus ambitieuse Donna...et propose un cliffanger à la fois diplomatique (et pas n'importe lequel: le conflit israëlo-palestinien, rien que ça...) et personnel dramatique: le président a enfin repris du ppil de la bête et se frotte pour la première fois violemment avec Léo qui en paiera tragiquement les frais...

    Etrange saison que la saison 5... Certains la considèrent comme la plus mauvaise de la série, d'autres l'adorent de façon inconditionnelle. Il est vrai qu'elle est assez spéciale: d'un côté elle reprend énormément le rythme des trois premières saisons et les épisodes tournent typiquement autour de la manière dont est exercé le pouvoir exécutif aux Etats-Unis, sans élection en ligne de mire et avec le même verbiage et les mêmes voyages dans les couloirs (malgré un épisode spécial tourné comme un documentaire sur C.J.); d'un autre côté elle impulse et affirme plusieurs changements entrevus lors de la précédente saison. Une chose en particulier: c'est dans cette saison qu'on se rend compte qu'on rit moins qu'au début de la série (c'était en fait un décrescendo progressif mais c'est ici qu'on s'en rend compte d façon marquante). Autre-chose: la redistribution des rôles de chacun depuis le départ de Sam...et son successeur dans les coeurs de ses fans ne sera pas forcément le plus attendu. Cette saison montre beaucoup les relations et les personnalités croisées de Josh et Toby et laisse entrevoir toutes les pistes qui aboutiront plus tard (le degré de compréhension dépendra en fait beaucoup du sentiment que le spectateur aura de Will). En parallèle Léo dévoilera le plus sombre côté de sa personnalité, et les relations entre Josh et Donna franchiront un palier. Rétrospectivement cette saison dévoile les clefs du final de la série, sans les exploiter pour autant... Elle est la dernière d'un certain âge (qui se terminera pour de bon au milieu de la suivante), absolument indispensable pour suivre la suite, et toujours aussi plaisante à voir. Un personnage en-particulier y est mis discrètement à l'honneur, qui sera le fil conducteur des deux suivantes...ce qui va faire hurler de joie ses fans...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    A force de parler de « Borgen » et de « House of cards » à mon très large entourage, celui-ci n’a pas manqué de me conseiller très vivement cet « A la maison blanche ». On m’avait dit qu’en termes de série sur le monde politique, c’était là une référence. Le pire, c’est que je n’entends pas forcément remettre ça en cause. Certes, à sa sortie en 1999, à une époque où on ne parlait pas de politique dans les séries et où celles-ci avaient encore ses modes narratifs assez archaïques, je veux bien croire que cette « West Wing » fut une petite révolution... Pédagogue, méticuleuse, maîtrisant ses codes : oui, « West Wing » a ses qualités… mais bon... POUR SON EPOQUE. Aujourd’hui, je suis désolé, après le bond faramineux qu’ont connues les séries en terme de profondeur narrative et d’audace, cette « West Wing » est à des lieues en dessous de « Borgen » et d’« House of Cards ». Cette manie à vouloir tout dédramatiser, enjoliver, désamorcer, afin qu’on retrouve les codes de la bonne vieille sitcom inoffensive : mais ça me gooonfle ! Tout un symbole : la musique. D’une nounouillerie absolue, elle donne l’impression d’être dans une vieille série mièvre et policée des années 60. Et encore, je ne parle même pas du pompon qu’est ce personnage hallucinant de président. Ah ça on sent que le président c’est sacré chez les Américains ! Puisqu’il ne faut choquer et offusquer aucune bonne famille, ce gentil président ne peut donc qu’être une bonne pâte irréprochable, cultivé, au dessous de tout, tel le serait un bon pasteur près de ses brebis égarées. Désolé mais pour moi, non seulement ça retire toute crédibilité au personnage et à la série, mais en plus c’est tout bonnement insupportable. Quand je m’imagine cette série se passant non pas à la Maison blanche mais dans une petite mairie de campagne, j’arrive encore parfois à y croire et à y trouver un minimum de plaisir. Mais bon, trop souvent, des évènements nous ramènent à des intrigues d’ampleur traitée selon une bien-pensance et une naïveté patriotique vraiment désarmante pour moi. Alors je le répète, pour qui n’a pas vu de série post-années 2000, « West Wing » peut plaire parce qu’il a des qualités pédagogiques. Par contre, pour qui a déjà vu « Borgen » et « House of cards », autant le dire tout de suite : c’est mort pour vous...
    Bruno65
    Bruno65

    32 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Très bonne série sur la politique et les arcanes du une distribution de 1 er ordre que domine Martin Sheen parfait en président des Etats-Unis.
    boscopax
    boscopax

    81 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2007
    Enfin une série politique qui ne nous prend pas pour des c.... J'ai l'impression d'être intelligent en la regardant et qu'elle me rend intelligent. Certains n'aiment pas, j'aime bien me dire que c'est parce qu'ils n'ont pas atteint notre niveau à nous, fans de The West Wing et des Bartlet.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 7
    4,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Au bout de huit ans, la présidence de Bartlet touche à sa fin tandis que les candidats Arnold Vinick et Matt Santos s'affrontent pour savoir qui deviendra le prochain Président des Etats-Unis. Une concurrence d'autant plus rude que si notre coeur va vers Santos (Jimmy Smits, particulièrement excellent), Vinick est loin d'être un type stupide et les nombreux moments centrés sur lui le prouvent. Cette septième et dernière saison, celle de révérence, est donc une des plus denses de la série puisque les scénaristes doivent gérer une campagne électorale qui bat son plein, les dernières décisions du mandat Bartlet, une tragédie personnelle (dûe au décès brutal de l'acteur John Spencer, inénarrable Leo) et s'orienter vers la suite alors que certains personnages doivent gérer la transition et d'autres arrivent (ou reviennent) à la Maison Blanche. Dense, cette saison est clairement l'une des plus réussies même si l'on devra accepter de beaucoup moins voir certains personnages notamment Toby, tombé en disgrâce auprès du Président. La fin de série aidant, les scénaristes peuvent enfin boucler des intrigues sentimentales, jouer la carte de l'émotion avec de très beaux moments tout en restant en même temps aussi vifs dans l'énergie des épisodes (notamment celui du débat véritablement diffusé en live) et dans la multitude des thèmes abordés. Au final, avec Bartlet quittant la Maison Blanche, c'est une page qui se tourne. Car durant sept saisons, nous avons appris à vivre avec des personnages bourrés de défauts mais terriblement attachants (saluons d'ailleurs tout le casting qui a su donner vie à des personnages complexes avec une force d'interprétation incroyable) et nous avons appris à mettre beaucoup d'idéalisme dans ce monde cynique. Notons que la fin de la série laisse optimiste pour la fin et qu'elle fut légèrement prophétique dans le sens où Santos devient le premier Président latino des Etats-Unis quand Obama, deux ans plus tard, en devenait le premier Président afro-américain. Certes, l'ombre de Trump vient désormais menacer le tableau mais on peut toujours rêver d'une Amérique et d'un monde meilleur en partie grâce à cette série brillante qui n'a jamais versé dans la facilité et qui a toujours été d'une intelligence vivace.
    Saint-Just2
    Saint-Just2

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 7
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    A droite, Arnie Vinick: Républicain modéré avec comme co-listier l'ultra-conservateur Ray Sullivan (Brett Cullen) et comme stratège de campagne...Bruno Gianelli qui "passe à l'ennemi" et qui est bien décidé à faire profiter son candidat de son expérience. A gauche: Matt Santos avec comme co-listier...Léo Mc Gary (celui-là même qui avait tenté de saboter sa campagne pour les primaires et à qui Josh avait demandé dans le cliffanger de la précédente saison de faire campagne pour conquérir la vice-présidence), et comme stratège de campagne l'invraisemblable Josh Lyman qui malgré ses coups de sang s'affirme comme l'un des politiciens les plus brillants du pays. A la Maison Blanche: une affaire de haute trahison au sein de l'équipe présidentielle, trahison entrainant la disgrâce d'un Toby de plus en plus antipathique, à qui le départ de Sam et de Josh a manifestement fait beaucoup de mal. Pour couronner le tout Bartlett va devoir intervenir militairement au Moyen Orient, décision dont son successeur paiera (en partie) les conséquences. Mais comme à toute chose malheur est bon le renvoi de Toby permettre à Will de devenir le nouveau chargé de presse...ce qui va lui permettre de rencontrer la militaire Kate Harper (Mary McCormack): de la romance en perspective... En parallèle la campagne bat son plein et les difficultés sont nombreuses pour les Démocrates qui sont en retard dans les sondages. Josh fait ce qu'il peut mais il n'en finit pas d'être contesté et il faut que Léo parle à Santos pour le convaincre définitivement que la victoire ne dépend que de lui et pas de Josh qui a déjà fait des miracles. Le retour surprise de Donna _mise à mal et qu'on croyait disparue après sa défaite lors de la précédente saison_ reboostera l'équipe et apaisera un Josh de plus en plus conscient de ses propres sentiments, mais ce sera finalement un dramatique accident qui redonnera un véritable espoir de victoire à Santos, dans une campagne aussi acharnée que "réglo". Le final sera marqué par une intense émotion, une disparition tragique et le retour "surprise" d'une très vielle connaissance...

    Suivant en parallèle trois intrigues principales (sans parler des secondaires), la saison 7 est d'une complexité narrative rarement vue à ce niveau, encore moins dans une série populaire. Les passions politiques seront portées, amplifiées ou adoucies par les personnages et leurs relations même si je ne vais pas vous mentir: c'est bien l'augmentation de l'intensité de l'amour que se vouent Josh et Donna qui prendra le public par les sentiments. Un épisode sort totalement du lot: celui du débat. Tourné endirect par les acteurs, diffusé comme un vrai débat présidentiel aux Etats-Unis, il est le symbole de cette série dans son verbiage, son jeu d'acteurs, son accessibilité: c'est tout bonnement grandiose! Le double-épisode consacré à la soirée électorale est également une perle et un sommet de dramaturgie avec son terrible coup de théâtre au milieu. Vibrante, excitante, passionnante, cette saison conclut avec brio, grandeur, émotion et espoir cette série extraordinaire, tout en confirmant l'amour que le public voue à Josh, véritable vecteur des émotions les plus fortes. Nous garderons de la présidence Bartlett un impérissable souvenir, souvenir que viendra renforcer les retours de spoiler: Danny
    et surtout de spoiler: Sam
    , qui jouera un rôle capital dans les derniers épisodes, en-particulier vis à vis de Josh...et qui nous encourage à rêver, à imaginer ce qui va se passer. Car si nous avons les yeux embués après la dernière image, un merveilleux espoir nous porte au-delà du ciel, au-delà des mots, au-delà du rêve. A-jamais merci "The West Wing" pour ces moments inoubliables, moments qui vont, vous qui allez regarder cette série, vous marquer à tout jamais...
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    Et c'est reparti pour un tour dans les coulisses du pouvoir aux États-Unis ! Pour sa quatrième saison, "A la Maison Blanche" continue de passionner, nous menant de débats en débats et d'intrigues en intrigues. Si c'est la saison du changement (Rob Lowe quitte la série en cours de saison, son personnage s'éloignant peu à peu au profit du nouveau Will Bailey et c'est également la dernière saison à laquelle participe Aaron Sorkin), elle n'en est pas moins hautement réussie. En plus d'une réélection pour le président Bartlet, ce sont des crises de conscience qui l'assènent, de nouveaux problèmes à régler (dont le tragique coup de théâtre de fin de saison) et de nouvelles luttes à mener. C'est aussi la saison qui prend le temps, au travers de plusieurs épisodes, de s'attarder sur les personnages : C.J et sa relation avec son père, Toby qui attend des enfants, Charlie toujours amoureux de Zoey... L'équilibre entre le politique et le personnel reste néanmoins superbement maintenu et ce jusqu'à la fin bouleversante de la saison qui vient donner un sacré ressort scénaristique à la série. Entre temps, on aura eu le temps de s'émouvoir (le discours ''Too Many Angels" de l'épisode 2 est un sacré moment), de rire (voir Josh, Donna et Toby paumés dans l'Indiana est hilarant) et surtout d'être captivés par ces personnages à la loyauté infaillible, pétris de défauts et de qualités et qui nous ressemblent dans leur façon de croire dans certains idéaux. Le tout bien évidemment servis par les dialogues si percutants du maître Sorkin pour un grand moment de télévision, intelligent et passionnant.
    Saint-Just2
    Saint-Just2

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    L'accident cardiaque de Léo a failli lui coûter la vie mais Bartlett a atteint son but: obliger les israëliens et les palestiniens à négocier. Parallèlement Josh, tout en jouant les diplomates secrets, laisse en plans plusieurs dossiers pour aller au chevet de Donna, victime d'un attentat. Le retour au calme ne se fait pas sans heurts: sa crise cardiaque laisse Léo très affaibli et Bartlet doit nommer un nouveau secrétaire général. Bien que son savoir-faire politique devienne une évidence, Josh n'occupera pas ce poste, Léo ne lui faisant décidément pas confiance: c'est C.J. qui prendra les rennes et l'organisation de la Maison Blanche va s'en trouver quelque peu bouleversée, avec une recherche active par Toby et sa nouvelle secrétaire Annabeth (Kristin Chenoweth) d'un attaché de presse qui se révèlera être finalement...Toby lui-même! Josh, de son côté, va rencontrer un étrange député du Texas qui va le séduire tout de suite... A-partir de la mi-saison le ton de la série change complètement et amorce le sprint final: constatant que Josh ne prend pas ses ambitions au sérieux, Donna démissionnera et ira travailler pour Will et le vice-président dans la course aux primaires démocrates, primaires que Josh, très secoué par la démission de sa fidèle secrétaire, abordera à son tour en allant lui-même chercher son candidat idéal: le député texan Matt Santos (Jimmy Smith). En parallèle les républicains aborderont leurs primaires avec un étrange candidat athée qui va progressivement se détacher: Arnie Vinick (Alan Alda). La primaire démocrate exacerbera les tensions, tant entre les candidats et leurs staffs qu'entre les protagonistes: Léo et Toby ne vont en-effet pas accepter la décision de Josh, l'accuser de désertion et tenter de stopper la candidature de Santos. Sale ambiance en perspective mais suspense insoutenable...jusqu'aux derniers moments du final...

    La saison 6 est clairement divisé en deux parties: un premier tiers "classique", le reste centré sur la primaire démocrate avec un suivi parallèle des staffs de Russell et de Santos et de la Maison Blanche. Duel au couteau entre des personnages plus déterminés que jamais et qui auront chaque fois besoin des autres pour poursuivre leur duel. Cette saison à l'ambiance parfois malsaine est une formidable poussée d'adrénaline où chaque protagoniste atteindra ses limites politiques et morales, en particulier Will, Josh et Donna. C'est également dans cette saison que Josh deviendra indiscutablement le personnage principal de la série, et le public s'intéressera de façon _enfin_ très consciente à ses relations avec Donna...jusqu'aux derniers moments de leur terible duel. Un personnage, en-revanche, est sérieusement mis en défaut et désacralisé... Un double-cliffanger extrêmement dichotomique ne laissera aucun autre choix que de se précipiter sur la saison suivante pour savoir ENFIN le fin mot de l'histoire...
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 14 février 2016
    L'idée de la série part d'une bonne idée, les coulisses de la Maison Blanche, un acteur de qualité (Martin Sheen) incarne le président mais les épisodes sont inégaux.
    Une fois c'est bien puis la fois suivante c'est sans rythme voir ennuyeux. J'ai seulement vu la 1ère saison, la série ne m'a pas assez accroché pour m'intéresser aux saisons suivantes de plus les épisodes avaient tendance à souvent se ressembler.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 25 mai 2016
    C'est sur une note un peu particulière que démarre cette troisième saison de "A la Maison Blanche". En effet, les attentats du 11 septembre ont eu lieu et Aaron Sorkin ouvre donc cette saison avec un épisode spécial et hors-série intitulé "Isaac et Ismaël", écrit et tourné rapidement avant la diffusion de la saison 3. Un épisode un peu moralisateur mais néanmoins salvateur dont le discours profondément humaniste et idéaliste est encore d'actualité d'aujourd'hui... Et puis les choses sérieuses commencent avec un président Bartlet devant redéfinir sa stratégie s'il veut avoir une chance d'être réélu. Ça bouge donc pas mal au sein d'une équipe mise sous tension qui ne manque pas d'enchaîner les bourdes tandis que Bartlet semble lui-même avoir du mal à clairement définir ses positions. Forcément, avec Aaron Sorkin aux commandes, cette troisième saison passionne toujours autant, parvenant toujours à injecter des enjeux de taille au sein d'épisodes intelligents, idéalistes mais crédibles avec ses personnages humains et bourrés de défauts. Avec des thèmes abordés toujours aussi vastes (la politique étrangère, l’assassinat politique...) et des personnages ne cessant de s'étoffer confrontés à des situations qui les dépassent (C.J. menacée de mort, Josh entamant une relation amoureuse, Bartlet et sa réélection), "A la Maison Blanche" n'a de cesse de surprendre, étoffée par des dialogues brillants laissant une bonne place à l'humour, trait à souligner dans la série, n'hésitant jamais à verser dans le comique quand le besoin s'en ressent. Le tout avec un casting aussi talentueux complété par une sacrée flopée de seconds rôles (Ron Silver, Evan Handler, Ian McShane, Laura Dern, Mark Harmon, Mary-Louise Parker...).
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Saison charnière pour "A la Maison Blanche", cette cinquième année de la série marque le départ d'Aaron Sorkin en tant que showrunner. Après avoir écrit quasiment tous les épisodes des quatre premières saisons, Sorkin laisse donc de la place aux autres scénaristes et le rythme de cette saison s'en ressent. Dans l'ensemble, ça reste de qualité, hautement divertissant et intelligent mais étalé sur 22 épisodes, ça manque un peu de panache. Certes, les scénaristes redoublent d'idées et continuent d'explorer la psychologie des personnages qui ont eu le temps, en quatre saisons, de trouver leurs voix respectives. Mais ce qui manque vraiment, c'est la qualité des dialogues de Sorkin, leur tempo, leur musicalité. L'ensemble semble donc un peu plus mou et la qualité générale de la saison s'en ressent et ce d'autant plus qu'entre le début de saison (formidable) et la fin de saison (dramatique), les thèmes et les enjeux ont l'air de tourner un peu en rond. On s'accroche tout de même car c'est drôle, fin et intelligent et que les acteurs sont toujours aussi impeccables (les réguliers comme les guests, en la personne de John Goodman, James Cromwell, Jason Isaacs...) et on a bien envie de continuer mais c'est vrai que la plume de Sorkin, qui avait bien apposé sa marque à la série, manque un peu.
    cylon86
    cylon86

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    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Si l'on en croit son générique et sa musique patriotique, "A la Maison Blanche" a l'air datée. Datée, elle l'est dans son esthétique. Mais en aucun cas dans sa réalisation (ah les fameux "walk and talk" d'Aaron Sorkin illustrés par ces superbes travellings !) et surtout pas dans son écriture. "A la Maison Blanche", c'est donc une plongée dans les coulisses de la présidence américaine, au sein de l'équipe qui entoure quotidiennement le Président pour le conseiller, lui rédiger ses discours, parler à la presse et gérer toutes sortes de crises. Autant dire qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer avec ce travail, passionnant et très prenant. Vu qu'Aaron Sorkin est aux manettes et qu'il est l'auteur de la plupart des scénarios de cette première saison, on se retrouve vite aux prises avec une série intelligente qui a le mérite de ne pas prendre son spectateur pour un abruti. Sans vulgariser quoi que ce soit, "A la Maison Blanche" a le mérite de nous plonger dans les arcanes de la politique américaine de manière limpide et ce dès l'épisode pilote où nous sommes scotchés par la verve et le rythme des dialogues et rapidement par la richesse des thèmes dont la série parle. Sorkin dépeint une administration politique aux idéaux démocrates et aborde de nombreux thèmes (le racisme, l'homosexualité, la peine de mort, l'alcoolisme), faisant de son Jed Bartlet (Martin Sheen, à qui l'on donnerait le bon Dieu sans confessions, est parfait pour le rôle) et de ses collaborateurs le fer de lance de tous les idéaux qu'il souhaiterait pour l'Amérique mais qui se retrouvent régulièrement grippés par la réalité du terrain. Idéaliste comme ses personnages mais également lucide, Sorkin nous montre des êtres imparfaits (ils sont maladroits ou égoïstes) aux commandes d'un grand pays. Jamais redondante, la série doit beaucoup à son humour ravageur et salvateur et à ses personnages hauts en couleur qui semblent ne jamais être à court de bons mots. Les acteurs sont tous impeccables et la plupart d'entre eux sont d'ailleurs trop rares à l'écran. A noter également dans les guest-stars des acteurs qui deviendront des figures de proue du petit écran (Elisabeth Moss, Jorja Fox, Edward James Olmos, Lisa Edelstein). En bref, dans ces premiers 22 épisodes se finissant sur un cliffhanger tendu mais un peu facile, "A la Maison Blanche" passionne et donne furieusement envie de continuer l'aventure avec ce Président imparfait mais attachant.
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