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    Boardwalk Empire
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    cylon86
    cylon86

    2 551 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Cinquième et dernière saison pour "Boardwalk Empire" qui marque le déclin de Nucky Thompson (impérial Steve Buscemi), dépassé par les événements. Dans ces huit derniers épisodes, c'est la nostalgie et la mélancolie qui viennent pointer le bout de leur nez, éclipsant l'ambition et la violence qui n'en sont pas moins présentes. Alternant entre le passé de Nucky et son ascension aux côtés du commodore (avec un Marc Pickering parfait pour jouer Steve Buscemi jeune) et le présent où la prohibition touche à sa fin, marquant le déclin d'Al Capone (superbe personnage campé par l'excellent Stephen Graham, capable de la pire violence et de la plus belle émotion) et de Nucky qui voit son empire céder sous lui ainsi que l'ascension de Lucky Luciano et de Meyer Lansky. Le vent tourne et on sent bien que la série touche à sa fin dans ces épisodes où le rythme s'accélère petit à petit pour aller vers une fin qui n'a pas l'éclat que l'on aurait voulu mais qui ne manque certainement pas de grâce, s'avérant aussi juste qu'inévitable. Toujours aussi impeccablement réalisée, la série doit beaucoup à ses décors et à ses costumes qui ne manquent pas de crédibilité. Très bien écrite, parfois lente et parfois abrupte dans la manière dont elle traite ses personnages (Michael Shannon aura tout de même été un brin sous-exploité), "Boardwalk Empire" n'en est pas moins une série exemplaire, plongée frénétique et passionnante dans cette période qu'est la prohibition dont le réalisme en fait presque une leçon d'histoire dont on ne lui reprochera pas sa tournure romancée, pleine de bruit et de fureur.
    Zoumir
    Zoumir

    68 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Boardwalk Empire fait partie de ces séries qui ne peuvent être notée que dans leur ensemble. Comme Breaking Bad, comme The Wire ou Treme, le nouveau show de Terrence Winter est un tout dont on ne peut saisir toute la dimension qu'une fois le dernier épisode vu. Sur fond de prohibition, on suit avec un intérêt grandissant les aventures brutales et violentes de Nucky Thompson superbement interprété par un habitué des seconds-rôles, Steve Buscemi. Mais la série ne se limite pas à une simple histoire de gangsters puisqu'elle fait la part belle aux personnages mais aussi à tout le contexte historique. Avec des scènes aussi bestiales qu'hypnotiques, Boardwalk Empire reste très simple dans sa réalisation mais n'en perd pas moins en intensité. Avec une légère préférence pour la saison 4 qui atteint une tension à en bouffer son coussin préféré dans le dernier épisode, le show arrive à se terminer en beauté, entre nostalgie et juste retour des choses. Une très grande série, impeccable sur tous les plans qui pourrait en rebuter certains par le rythme lent de sa première saison, pourtant indispensable à la cohérence de l'histoire. Chapeau. Chalky White. Nucky Thompson. Lucky Luciano. Al Capone...des noms et des acteurs qui resteront en mémoire, pour longtemps.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 29 octobre 2015
    De la fracassante entrée en vigueur de la prohibition à l’accord trouvé permettant aux cinq familles d’asseoir leurs pouvoirs sur le crime organisé américain, Terrence Winter s’impose, avec Boardwalk Empire, comme le successeur de son précédent mentor, David Chase, auprès de la chaîne câblée HBO. Oui, ayant tourné la page de quelques chefs d’œuvres, les Soprano, The Wire ou encore Six Feet Under, il fallait à la firme une série qui renouvelle avec suffisamment d’impact son catalogue. Celle-ci se tourne alors vers Winter, associé avec le célèbre Martin Scorsese, pour que prenne vie l’épopée criminelle, en cinq phases, d’un gangster irlandais, Nucky Thompson, entre les années 20 et 30 du siècle passé. Pour ce faire, HBO ne lésine pas sur les moyens, s’offrant les services de vedettes talentueuses, Steve Buscemi, Michael Shannon, Shea Wihgham et bien d’autres, sans compter sur un team de scénaristes de renom. La machine à peine lancée, l’écho de la série la propulse dans le sillage des succès de la chaîne. Et nous, public, ne pouvons qu’apprécier.

    Les quelques lacunes dont fait preuve la première saison, principalement techniques, sont très vite gommées et le show prend des allures de Drama tentaculaire, s’appuyant sur les jalons laissés par les grands classiques du cinéma et de la télévision. Pourvu de nombreuses scènes crues, violence exacerbée, visions de corps nus, le show HBO se démarque d’emblée de la concurrence de par une imposition de limites inexistante, une réelle intention de toucher le public adepte des films de Martin Scorsese, justement. La série se démarque aussi de par une reconstitution historique quasi parfaite, dans les costumes, les décors et surtout de par l’imbrication dans la fiction de toute une galerie de personnages réels, des truands tels que Lucky Luciano, Meyer Lansky, Arnold Rosthtein ou encore Al Capone. Ce mixage entre histoire américaine du début du 20ème siècle et pure fiction apporte une plus-value incontestable à la série, sorte de fil rouge historique permettant d’implémenter des évènements fictifs aux travers de l’histoire, de faire interagir les protagonistes avec des monstres dont les actes ne nous sont pas épargnés.

    Captivante de bout en bout, la série opère quelques virages, notamment en ce qui concerne la rupture entre les deux premières saisons et la troisième, en ce qui concerne une quatrième saison marquée par un mise en ellipse générale ou encore pour ce qui se rapporte à une ultime saison qui privilégie les flashbacks et la mélancolie. Pour autant, l’ensemble tient d’une harmonie parfaitement maîtrisée, d’une logique narrative orchestrée de main de maître. Les shows HBO nous ayant habitué à une certaine forme de grâce, justement narrative, Boardwalk Empire ne déroge pas à la règle sur ce plan. Tout découle d’une stricte logique, tout est finement calculé pour impacter la suite des évènements. C’est globalement simple à comprendre, rien ici ne sert que de remplissage, rien ici de tient de l’anecdote ou de la futilité. C’est sans doute là le moteur des séries HBO, un procédé d’une efficacité imparable qui se retrouve sur Game of Thrones.

    Boardwalk Empire entre donc dans la légende des grands dramas de l’âge d’or de la télévision américaine de notre temps, inférieure tout de même aux chefs d’œuvres qui l’ont précédée mais tout de même suffisamment brillante pour faire date. LE show marque également une véritable consécration dans carrière de Steve Buscemi, impeccable sur toute la ligne durant toute la durée des cinq saisons. S’il s’efface parfois pour laisser place à quelques autres protagonistes, l’acteur reste et restera l’âme de la série. Pour plus de détail, avis aux intéressés, je vous invite à lire mes critiques pour chacune des cinq saisons. 17.2/20
    moket
    moket

    542 abonnés 4 352 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    Un formidable travail de reconstitution pour une série dense et sombre aux personnages et aux intrigues complexes, passionnante et bouleversante de bout en bout ! La prohibition, la mafia, les complots sont parfaitement dépeints et les interprètes sont excellents.
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    Cette série est un petit bijou. Le casting est clairement une des explications à la réussite de la série. Les décors et costumes d'époque sont une force supplémentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Un Chef D'Oeuvre. Après Les Sopranos, Terrence Winter en collaboration avec Martin Scorcese nous régale avec cette Fresque Mafieuse Passionnante et Flamboyante qui est digne d'une œuvre Cinématographique. Pour Commencer la Réalisation est Éblouissante dont le rendu de Atlantic City des années 20 est fidèlement reconstituer avec une authenticité sidérante de réalisme qui nous plonge directement dans le bain avec cette Ambiance Sordide et Poisseux qui s'accentue tout au long des épisodes et qui est servi par une BO magistrale qui s’accorde harmonieusement au récit. Ensuite le Concept est Édifiant et Prenant qui est digne d'une Tragédie Grecque en retraçant le parcours d'une Amérique des années 20 décadent dont la série aborde avec subtilité des sujets forts de l'époque comme la Prohibition,La Corruption,La Ségrégation,Le Pouvoir et La Rivalité ainsi que l'Ascension et son inévitable Déchéance tout en réservant sont lot de Trahisons,Alliance,Rédemption,Règlements de Comptes et Romance sont au programme au cours des Cinq Saisons, Ajouter a cela une Multitude de Séquences mémorables qui laisse une trace indélébile en nous laissant pantois en passant par des Séquences de Fusillades et d'Action magnifiquement orchestrer ainsi qu'en réservant son lot de Séquences Crues et de Nudité assez explicite qui sont déconseiller aux âmes sensibles tout en n'oubliant pas d'y inclure une touche Dramatique qui nous saisit a la gorge a travers de multiples scènes intimistes d'une grande intensité émotionnelle. Pour Finir le Casting est Prestigieux avec son nombre de Personnages Complexes et Fascinants avec en tete d'affiche l'impérial Steve Buscemi qui est Grandiose dans la peau de Nucky Enoch Thompson un Trésorier en apparence respectable mais néanmoins Corrompue,Manipulateur,Charismatique et Ambitieux dont l'acteur livre une galette incroyable a cet anti-héros complexe, Autour de notre Mafieux sans Scrupules gravite de Nombreux Personnages Secondaires hauts en Couleur comme l'immense Michael Shannon qui est Stupéfiant dans le role l'agent Nelson Van Alden qui est un personnage ambiguë qui prend une tournure inattendu au fil des saisons tout comme celui des autres membre du casting l'actrice Kelly Macdonald qui est Epatante de justesse en campant le role de Margaret Schroeder une mére de famille engagé et touchante qui joue un rôle déterminant dans la vie de notre Trésorier Véreux en passant également par Jimmy Darmody le poulain et fils spirituel de Nucky qui est formidablement jouer par Michael Pitt et qui rejoint également par une multitude de protagonistes comme l'Imposant Chalky White mais aussi le légendaire gangster Al Capone et son caractère impulsif ainsi que le Silencieux et Réfléchi caïd Arnold Rothstein qui sont tous les trois remarquablement jouer par Michael K Williams,Stephen Graham et Michael Stuhlbarg et qui en prime accompagné de Shea Whigham,Vincent Piazza,Bobby Cannavale,Jeffrey Wright,Jack Huston,Patricia Arquette,Gretchen Mol,Aleksa Palladino,
    Paz de la Huerta,Charlie Cox et Paul Sparks qui apporte leur édifice a cette magnifique distribution en or massif. En Conclusion, Boardwalk Empire est assurément l'un des plus grand Chefs D’œuvre de la Télévision comme on n'en a encore jamais vus et qui prouve tout le génie de la Chaine HBO qui après les formidables séries tels que Oz,Rome,The Wire et Les Sopranos parvient avec panache a rivaliser de taille avec le Cinéma en livrant un Drame Historique a la fois Captivant,Violent,Sulfureux,Émouvant et Somptueux qui rentre au panthéon des grandes séries de la Décennie qui conclut la boucle d'une façon mélancolique et tragique dont les amateurs d'histoire et de gangsters seront totalement envouter par cette formidable fresque a decouvrir absolument.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Nucky Thompson et tous les survivants aux périples précédents entament leur dernier tout de piste aux travers d’une cinquième saison influencée par les maîtres du cinéma, De Palma pour ses incorruptibles et Francis Ford Coppola pour ses flashbacks dans le second opus du Parrain. Oui, Terrence Winter se fait le disciple des grands artisans du cinéma mafieux, chamboulant son programme coutumier, celui des quatre précédentes saisons, pour offrir un final élaboré tel une tragédie grecque. Acculé, bientôt esseulé, le criminel notoire que nous aimons tant tente de préparer l’après prohibition, tente de survivre à un ultime baroude d’honneur, à la révolution sicilienne du crime organisé et par-dessus tout, de combattre ses propres démons. Pour vitaliser la fin de l’empire Thompson, Terrence Winter use d’un procédé académique, celui des flashback, revenant régulièrement, durant les huit épisodes proposés, sur l’enfance puis la jeunesse de celui qui sera, successivement, shérif, trésorier et seigneur de la pègre d’Atlantic City.

    Soulignons, cela est important, que sept longues années se sont écoulées entre le début de cette saison et la fin de la précédente. Cela démontre clairement l’intention du team de scénaristes de rattacher la destinée de Nucky à l’évolution historique. Cela permet notamment l’amenée d’un final grandiose, logique mais inattendu, un final que rehausse le niveau général d’une composition d’épisodes qui ne peut rivaliser avec la force, la dureté des saisons précédentes. Oui, cette ultime saison n’est pas la meilleure proposée, notamment du fait d’une refonte narrative étonnante, toujours ces fameux flashbacks, mais s’affiche tout de même comme le plus dramatique. S’approchant d’une conclusion que l’on imagine douloureuse, nous sommes ici confrontés à d’avantage de psychologie, à la disparition de personnages clefs, à la perspective claire et nette de ne plus croiser le chemin, à l’avenir, de tout ce beau monde. Les morts ne cessant jamais de s’additionner, qu’adviendra-t-il du personnage central? Que deviendront les survivants de ce jeu de massacre? Question à laquelle répond Terrence Winter en jouant sur une certaine forme de mélancolie, passage obligé pour toute saga de gangsters.

    Cette ultime saison prend donc une allure de tour d’adieu, de conclusion morose à ce qui fût une épopée criminelle en quatre véritables temps. Audacieux sur le plan technique, parfaite sur le plan des interprétations, dramatique et violente à souhait, en 2014, HBO referme la boucle en proposant un final, un vrai. Cela étant dit, cette volonté d’en finir définitivement prétérite quelque peu le plaisir coupable du public, contrait de subir les évènements d’avantage qu’à les anticiper, de se réjouir des potentielles suites à tels ou tels évènements. Accessoirement, ce saut de plusieurs années dans le temps inclut un virage singulier dans le comportement de certains personnages. Terrence Winter prend fermement le parti de transformer en monstre un Al Capone que l’on avait connu humain, de muter Lucky Luciano en seigneur avare et cruel de la pègre alors qu’on le connaissait comme un allié, un électron libre. L’histoire rattrape donc la fiction avec l’impression que quelques maillons manquent entre les évènements des deux dernières saisons.

    Quoiqu’on puisse y trouver comme défaut, cette dernière volée d’épisode n’en reste pas moins brillante, somptueuse de noirceur, de pessimisme et de beauté. Comme nous l’on enseigner l’histoire et les œuvres majeures du cinéma mafieux, le métier de gangster n’est qu’un cruel jeu de pouvoir n’étant jamais prédestiné à durer. Nucky Thompson, à l’image d’un Michael Corleone, d’un Carlito Brigante, d’un Tony Montana, doit faire face à l’inéluctable. Et nous, nous apprécions, comme nous avons apprécié suivre de très près cette saga criminelle majestueuse. 16/20
    Houss N
    Houss N

    12 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 14 mai 2019
    pas mal du tout comme série ! pas aussi bien que peaky blinder mais presque . quelque lenteur de temps en temp injustifié mais dans l'ensemble c'est réussi et prenant
    this is my movies
    this is my movies

    716 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 7 février 2015
    Créée par un ancien de "The Sopranos" et produite par le duo Scorsese/Wahlbergh, cette série bénéficiant d'un casting en or avait forcément toutes les cartes en main pour s'imposer d'emblée comme un sommet de la série TV labellisée HBO. Effectivement, c'est le cas malgré une poignée de défauts rédhibitoires à mon sens. Autant le dire tout de suite, il s'agit là d'une des meilleures écritures de la nouvelle vague actuelle et sur la dernière décennie, c'est un poids lourd incontestable. L'interprétation est de très haut niveau et la série fait aussi bien évoluer des personnages complètement fictifs avec des personnages réels et d'autres inspirés de personnages réels mais aux destins différents. Avec le contexte de la prohibition, cette série historique frappe fort et juste et narre la montée du crime organisée avec un savoir-faire qui laisse souvent pantois. Les dialogues sont brillants, les persos sont régulièrement intéressants, certains d'entre eux s'imposant comme de nouveaux standards et marquant notre mémoire mais voilà, c'est aussi une série HBO avec tous les excès de la chaîne : une violence traitée de manière trop complaisante et un abus de scènes de sexe. Les intrigues développées sont toutefois assez passionnantes et la dernière saison est une réussite rare de nos jours, qui conclut en beauté une série dense, puissante et brillante.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    289 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2014
    On sait très bien que pendant très longtemps, la série TV n’était pas considérée au même niveau que le cinéma. Cependant, depuis quelques années, cela a tendance à changer.

    Boardwalk Empire en est la preuve la plus flagrante. En effet, diffusée par HBO, la série est produite entre autres par Martin Scorsese (qui réalise le premier épisode), créée par Terence Winter et interprétée par des acteurs qu’on n’a pas l’habitude de voir sur le petit écran, comme Steve Buscemi, Michael Shannon ou encore Shea Wigham. Mais alors, est-ce que ce format de douze heures convient à des types qui ont plutôt l’habitude de réaliser des œuvres de trois heures grand maximum ? Clairement, Boardwalk Empire bénéficie du temps que prennent les scénaristes et les réalisateurs pour poser une ambiance passionnante, dont les effets spéciaux sont impressionnants pour un tel média, dans des décors fabuleux. La première saison est passionnante et ne donne jamais l’impression d’être un film étiré en douze heures. On a les multiples rebondissements, les personnages qui arrivent et qui ont le temps d’être introduits parfaitement et les excellents acteurs pour les jouer, mention spéciale à Shea Wigham en frère dévoré par la jalousie et l’incompétence, Paz de la Huerta en femme délurée de par qui les ennuis vont forcément arriver et surtout Steve Buscemi, exceptionnel en parrain de l’alcool mielleux et conscient de la mouise dans laquelle il se fourre. Tout est maîtrisé, passionnant et divertissant.

    Boardwalk Empire est le digne successeur de The Wire pour HBO, une vraie série qui parvient à se démarquer du cinéma et à donner une nouvelle expérience à ses spectateurs. Remarquable.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    150 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Une excellente série sur la mafia durant les années 20 avec le charismatique Steve Bescumi , la sublime Kelly MacDonald. Stephen Graham est brillant dans le rôle d'Al Capone. Le grand réalisateur Martin Scorsese avait réalisé de le premier épisode de la saison 1.Grandiose, impressionnant , de bonne qualité.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    113 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2015
    Après une première saison d’excellente facture mais ayant fait preuve de quelques carences, plus particulièrement techniques, le show de HBO, Boardwalk Empire, fait un retour on ne peut plus fracassant en 2011 pour une deuxième volée de douze épisodes. Sang, sexe et corruption sont au menu des festivités, le tout agrémenté d’une dose suffisamment bien calibrée de romance et d’histoire, un mélange habile qui permet à la série de Terrence Winter de se démarquer clairement de la concurrence. La dégénérescence de l’univers de la pègre d’Atlantic City, annoncée en toute fin de la première saison, est donc pleinement en marche, les clans se divisant, se reformant. Politiquement assis sur un siège éjectable, sa tête mise à prix par des rivaux de toutes sortes, sis dans le viseur d’une justice qui entend bien faire payer les crimes commis et au surplus en passe avec une petite amie particulièrement retorses, qu’adviendra-t-il de Nucky Thompson, de son fragile mais puissant empire?

    Au terme de cette seconde saison, vous aurez bien entendu des réponses. Des réponses quant à l’intrigue, certes, mais aussi quant à la personnalité éminemment délicate du personnage principal et de quelque unes de ses fréquentations. Alors que les corps s’empilent, que l’alcool de contrebande noie les bars de toute l’Amérique, les enjeux sont on ne peut plus multiples. Cette saison propose en effet un menu d’avantage complexe que précédemment, propulsant Nucky à devoir se battre sur plusieurs terrains, toujours sur la corde raide mais faisant montre d’une détermination inflexible. Face à l’adversité, le bonhomme deviendra-t-il plus fort encore? Terrence Winter et sa bande de scénaristes n’entendent pourtant pas favoriser le terrain, malmenant leurs personnages, les faisant disparaître aussi brutalement que la tradition HBO l’exige, pour notre plus grand plaisir de spectateurs avides de sensations fortes.

    Le ton étant donné dès les premières minutes du premier épisode, nous voilà certain d’avoir à faire à une série diaboliquement efficace, nouvel exemple de la réussite de la chaîne câblée là où la concurrence peine encore, du moins souvent, à élargir le nombre de protagonistes dans ses shows. Terrence Winter, ayant été à bonne école, aux côtés de David Chase sur les Soprano, semble parfaitement maîtrisé son sujet, parfaitement aidé, au surplus, par les prestations enfin conséquentes du tout bon Steve Buscemi ou encore du charismatique mais sur la sellette Michael Pitt. D’autres se révèlent aussi, comme Michael Shannon, de plus en plus torturé, ou encore Michael K. Williams, celui-là même que l’on pourra contempler dans une formidable scène de prison. La série, ayant selon moi peiné au démarrage, une année auparavant, à maintenant trouvé sa vitesse de croisière, son rythme soutenu et des personnages emblématiques sur la voie de devenir culte.

    Voilà donc une seconde saison qui balaie les quelques doutes laissés après une première année un brin timorée. Boardwalk Empire fait bel et bien partie des grands, des dramas qui marquent et qui comptent. Le final de cette saison, puissant, offre au passage de très belles perspectives pour la suite, annonçant une complexité jouissive, une variété de scénarios possibles remarquablement conséquente. Voici donc le successeur des grands chefs d’œuvres HBO, en espérant que la série continue sur sa lancée. 18/20
    Fabien S.
    Fabien S.

    564 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 13 août 2017
    Une excellenote série. Martin Scorsese à réalisé le premier épisode. Le casting est constitué de Steve Buscemi, Micheal Pitt et Micheal Shannon de très bons acteurs.
    E.nigma
    E.nigma

    14 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Comment résumer environ une soixantaine d'heures d'une série qui deviendra obligatoirement indispensable ?
    Boardwalk Empire réussi à vous faire vomir là où les autres séries préfèrent vous faire pleurer. C'est une question de goût ^^
    Nicolas F
    Nicolas F

    13 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Malgré une saison 5 finale qui casse l'envolée de la série, Boarwalk Empire sera parmi les meilleures avec ses somptueux décors et costumes et ses personnages au charisme hypnotique. Produite par Scorsese, cette série prend une place de choix dans le catalogue HBO. Je recommande grandement.
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