Blue Eye Samurai: Quand le Japon médiéval devient plus fou que ton manga préféré
Ah, "Blue Eye Samurai", la série qui te fait te demander si tu devrais remplacer ta tasse de thé par une dose de saké. Dès le début, tu te dis que c'est pas ton anime classique avec une héroïne qui pleure à chaque coin de rue. Non, ici, on est dans le Japon d'Edo, et ça castagne plus fort que les trolls sur les réseaux sociaux.
Le casting vocal, mes amis, c'est là que le spectacle commence. Kenneth Branagh joue tellement bien qu'on se demande s'il n'a pas fait un pacte avec un démon pour avoir une voix aussi méconnaissable. Son accent écossais apparaît et disparaît plus souvent que tes plans pour aller à la salle de sport. Mais bon, on pardonne tout à Branagh, même s'il avait décidé de jouer tous les rôles, y compris le cheval.
Alors, niveau action, ça déboîte plus de membres que dans "Game of Thrones" (et c'est pas peu dire). Des scènes sanglantes à chaque épisode, comme si les samouraïs avaient pris des cours chez Quentin Tarantino. Et le sexe? Attends-toi à des thèmes aussi chauds que le processeur de ton ordinateur après avoir lancé Minecraft en ultra HD. Les scénaristes ont dû se dire, "Hey, si on peut choquer autant que GoT, pourquoi se priver?"
Les personnages évoluent plus vite que Pikachu sur une pile de potions. Chacun a une évolution claire, sauf peut-être pour Branagh qui a parfois l'air plus perdu que Jon Snow face à un parenté compliquée. Et parlant de neige, les retournements de situation évitent que ça devienne monotone, comme si George R.R. Martin avait fait un stage de conseiller scénaristique.
La série utilise quelques tropes familiers, mais c'est comme manger un burger: tu sais à quoi t'attendre, mais ça reste bon. Le pote qui réalise qu'il est tombé amoureux de l'héroïne, c'est du déjà-vu, mais ça passe mieux que les suites de "Matrix". Et puis, il y a Ringo, le personnage comique qui est plus attachant que ton chat quand il veut te piquer ton kebab. C'est un peu comme s'il était le Deadpool de l'époque d'Edo, mais sans les spandex.
En résumé, "Blue Eye Samurai" te prend par surprise comme une attaque furtive de ninjas. C'est original, c'est brutal, et ça a plus de rebondissements que le dernier épisode de "WandaVision". Alors, si t'es prêt à plonger dans un Japon d'Edo plus déjanté que les commentaires de YouTube, cette série est faite pour toi. Arigato, Netflix, pour cette bouffée d'air frais dans le monde déjà bien saturé des animes.
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