Fin des années 80, dans le Nord de la France, des femmes sont violées tôt le matin, toujours de la même manière, sur la même route, le long de la rivière Sambre. Les policiers ne prennent pas la mesure de ces agressions et ne font pas le lien entre elles. La justice est débordée devant les dossiers qui s’accumulent. Il faudra trente ans pour arrêter un homme qui n’a jamais cessé d’agresser les femmes et qui est responsable d’au moins 54 viols ou agressions sexuelles.
La série me plaît beaucoup mais j'ai relevé quelques petites incohérences agacantes. La loi Evin date de 1991, la série est censée se passer en 1996, et tout le monde fume dans les bureaux, les restaurants, ce qui était déjà interdit. Les expressions "j'hallucine" et " c'est pas faux" n'étaient pas employées à l'époque...
Boris Massaini
1 critique
Suivre son activité
4,5
Publiée le 3 octobre 2024
Excellente série, l’histoire est racontée du point de vue de différents personnages au fil de l’enquête.
2 Critiques Spectateurs
Les épisodes de la saison 1
S01E01 - Christine (la victime)
1988. Une femme ouvre les yeux à l’aube sur un chemin à l’écart de la route. Son pull est relevé au-dessus de la poitrine, et son cou porte des marques rouges. Elle s’appelle Christine et a une trentaine d’années. Elle se rend au commissariat mais peine à rassembler ses souvenirs. Les questions du policier la déstabilisent. Le même jour, Jean-Pierre, jeune recrue, fait son entrée dans le commissariat. Il veut s’intégrer à ses collègues, et n’ose pas critiquer leurs méthodes discutables. Au commissariat, les plaintes pour agressions sexuelles et viols s’accumulent, mais personne n’y prête attention.
S01E02 - Irène (la juge)
1996. Irène Dereux, jeune juge d’instruction, comprend qu’il y a un violeur en série qui sévit dans la région. Ce que personne n’a su ou voulu voir jusqu’ici… Elle est bouleversée par ces femmes détruites qui défilent dans son bureau, et veut tout faire pour qu’une enquête sérieuse soit menée. Mais elle doit faire face à un procureur très réticent sur cette affaire et des policiers récalcitrants à son égard. Ils ne comptent pas se laisser impressionner par une jeune magistrate de 27 ans.
S01E03 - Arlette (la maire)
2003. Alors que plusieurs femmes sont violées sur sa commune, Arlette Caruso, la maire communiste d’une petite bourgade industrielle de la Sambre, décide de briser l’omerta autour de ces viols pour mettre en garde la population féminine locale. Elle pousse une victime, une de ses employées municipales, à témoigner publiquement de son viol. Pendant ce temps, le violeur continue de sévir.
S01E04 - Cécile (la scientifique)
2007. À la suite d’une série de viols commis de l’autre côté de la frontière, une juge d’instruction belge décide de faire appel à une scientifique experte en géomatique. Il faut identifier la zone où habite le violeur. Cette méthode, inspirée des investigations menées par le FBI, vise à croiser différentes données : localisations des viols, horaires auxquels ils ont été commis ou état du réseau routier. Mais Cécile Dumont, la scientifique, n’a jamais approché une affaire criminelle…
S01E05 - Winckler (le commandant)
2012. Etienne Winckler, un commandant de PJ spécialisé dans les cold case, est saisi du vieux dossier du « violeur de la Sambre » qui n'intéresse plus personne. En explorant les archives de la police locale, il retrouve d’anciennes victimes, dont Christine, qui fut peut-être la première victime en 1988. Il prend la mesure de l’affaire : il est face à l’un des plus importants violeurs en série jamais vus en France. Il se plonge dans cette enquête jusqu’à l’obsession. D’autant que les viols continuent dans la région.
S01E06 - Enzo (le violeur)
2018. Un certain Enzo Salina est finalement arrêté grâce à l’enregistrement des images d’une caméra de vidéosurveillance, alors qu’il venait de tenter de violer une jeune femme. Enzo Salina est cet homme tranquille, père de famille, entraîneur du club de foot, apprécié de tous. Il aura agressé sexuellement et violé des dizaines et des dizaines de femmes, le matin, sur la route, en partant au travail. Jean-Pierre, le policier local, le connaissait bien. Christine le croisait régulièrement. Son portrait-robot était affiché au commissariat. Mais personne ne l’a jamais soupçonné ; un violeur en série ne peut être un homme ordinaire.